Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/09/2013
L'ARACHIDE (Suite) COMMERCE
C. Cours.
a) Cours sur place.
ARACHIDES EN COQUES.
Le prix des arachides dans les pays de production varie non seulement avec la qualité de celles-ci, mais encore avec la situa- tion des régions productrices par rapport aux ports d'embarque- ment. Il ne faut pas oublier, en effet, que l'arachide est un produit encombrant pour lequel les frais de transport sont élevés. Les graines du Sénégal qui sont payées aux producteurs les. prix les plus élevés, sont celles des régions situées sur la ligne du chemin de fer qui, indépendamment de leur bonne qualité, peuvent parve- nir jusqu'à Rufisque ou Saint-Louis à. peu de frais.
Les cours des arachides ont subi depuis l'origine des fluctuations assez importantes.
Arachides de Rufisque et Cayor. — Les arachides du Cayor, qui furent exportées au début par Saint-Louis, après avoir été payées au prix moyen de 16 fr. les 100 kilos de 1843 à 1845 inclus, valurent 20 fr. enl846, 26fr. en 1857,20 fr. en 1858 et 1859 etde25fr.à27fr.
50 de 1860 à 1867.
Durant cette première période, qui va depuis le début jusqu'en 1867, les prix, à part quelques légères variations, suivirent une marche ascendante. L'année 1867 marque un maximum pour les prix de l'arachide au Sénégal De 1868 à 1877, le prix moyen fut de 20 fr. 80 les 100 kilos. A partir de 1883, la concurrence des arachides des Indes, à laquelle vint s'ajouter celles des huiles de coton épurées de provenance améri-
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