Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1898-07-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 juillet 1898 05 juillet 1898
Description : 1898/07/05 (A2,N14,T3). 1898/07/05 (A2,N14,T3).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64196914
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 21
production n'a pas encore pu être évaluée, les cultures dont le Brésil a fait des
expériences assez variables.
C'est pourquoi, après m'être rendu compte sur place de la prospérité des
plantations paulistes, j'ai tenté d'apprécier, aussi exactement que possible, les
efforts dépensés et les résultats obtenus dans une colonisation moins favorisée
par la nature, sur un sol moins fécond et sous un climat moins propice.
C'est dans cette intention que, profitant d'une autorisation de M. Pichon, je me
suis rendu, au mois d'octobre dernier, dans la vallée de Parahyba, sur les con-
fins des États de Rio-de-Janeiro et Minas-Geraes. Afin de compléter les rensei-
gnements que j'ai ainsi recueillis moi-même, j'ai fait appel au concours d'un
agriculteur français, M. Faivre, qui, après un long séjour à Madagascar où il a
rempli les fonctions de ehef-jardinier au parc de là Résidence générale, me
semblait particulièrement qualifié pour poursuivre cette enquête sous ma
direction.
Dans son rapport de 1897 au Président de la République des États-Unis du
Brésil, le ministre fédéral des Finances consacrait plusieurs chapitres à la cul-
ture et au commerce du café. Il a été fait de ces chapitres un tirage à part sous le
titre : a les Besoins-du Travail ». M. Bernardino de Campos évalue ainsi le ren-
dement d'une plantation dans l'État de Minas-Geraes : -
« La production y est calculée en moyenne à raison de 30 arrobas (15 kilog.),
soit 450 kilog. par mille caféiers soignés. Pour avoir au marché une arroba
(lo kilog.) de café n° 7, on dépense en moyenne :
« Pour le salaire des ouvriers employés à la prépara-
tion du terrain, les binages et les soins à donner
aux caféiers, pendant un an (en calculant que 100
litres de graines en cerises produisent 15 kilog. de
grains tout préparés) 5 000 Mr. reis
Le séchage et le décorticage des grains coûteront. 0 900
Le transport de la plantation à la gare. 0 500
Le fret ou transport jusqu'au marché 1 900
Le pesage à la station et le charroi du magasin jus-
qu'au magasin du commissionnaire. 0 200 -
Location du sac (un quart de sac par arroba, soit un
sac pour 4 arrobas) 0 100
Commission pour la vente, 3 sur 13 Mr. 000. 0 390
Impôt de 11 , déduction faite de la somme recou-
vrée par la vente de la guia ou permis d'exporta-
tion, avec réduction de 30 0 436
Total. - 9 426
« Si l'on suppose- que ces 15 kilog. de café, qui coûtent au producteur
9 Mr. 426 reis, sont à 13 Mr. 000 reis (cours de 1896), le bénéfice par arroba sera
de 3 Mr. 574. -
x En cueillant annuellement 5.000 arrobas, on pourra réaliser un bénéfice de
17.870 Mr. 000.
« Une plantation organisée pour cette production moyenne représente un
capital minimum de 100.000 Mr. (1).
(1) Au change actuel, la valeur du Milreis ou millier de reis est de 15 centimes.
production n'a pas encore pu être évaluée, les cultures dont le Brésil a fait des
expériences assez variables.
C'est pourquoi, après m'être rendu compte sur place de la prospérité des
plantations paulistes, j'ai tenté d'apprécier, aussi exactement que possible, les
efforts dépensés et les résultats obtenus dans une colonisation moins favorisée
par la nature, sur un sol moins fécond et sous un climat moins propice.
C'est dans cette intention que, profitant d'une autorisation de M. Pichon, je me
suis rendu, au mois d'octobre dernier, dans la vallée de Parahyba, sur les con-
fins des États de Rio-de-Janeiro et Minas-Geraes. Afin de compléter les rensei-
gnements que j'ai ainsi recueillis moi-même, j'ai fait appel au concours d'un
agriculteur français, M. Faivre, qui, après un long séjour à Madagascar où il a
rempli les fonctions de ehef-jardinier au parc de là Résidence générale, me
semblait particulièrement qualifié pour poursuivre cette enquête sous ma
direction.
Dans son rapport de 1897 au Président de la République des États-Unis du
Brésil, le ministre fédéral des Finances consacrait plusieurs chapitres à la cul-
ture et au commerce du café. Il a été fait de ces chapitres un tirage à part sous le
titre : a les Besoins-du Travail ». M. Bernardino de Campos évalue ainsi le ren-
dement d'une plantation dans l'État de Minas-Geraes : -
« La production y est calculée en moyenne à raison de 30 arrobas (15 kilog.),
soit 450 kilog. par mille caféiers soignés. Pour avoir au marché une arroba
(lo kilog.) de café n° 7, on dépense en moyenne :
« Pour le salaire des ouvriers employés à la prépara-
tion du terrain, les binages et les soins à donner
aux caféiers, pendant un an (en calculant que 100
litres de graines en cerises produisent 15 kilog. de
grains tout préparés) 5 000 Mr. reis
Le séchage et le décorticage des grains coûteront. 0 900
Le transport de la plantation à la gare. 0 500
Le fret ou transport jusqu'au marché 1 900
Le pesage à la station et le charroi du magasin jus-
qu'au magasin du commissionnaire. 0 200 -
Location du sac (un quart de sac par arroba, soit un
sac pour 4 arrobas) 0 100
Commission pour la vente, 3 sur 13 Mr. 000. 0 390
Impôt de 11 , déduction faite de la somme recou-
vrée par la vente de la guia ou permis d'exporta-
tion, avec réduction de 30 0 436
Total. - 9 426
« Si l'on suppose- que ces 15 kilog. de café, qui coûtent au producteur
9 Mr. 426 reis, sont à 13 Mr. 000 reis (cours de 1896), le bénéfice par arroba sera
de 3 Mr. 574. -
x En cueillant annuellement 5.000 arrobas, on pourra réaliser un bénéfice de
17.870 Mr. 000.
« Une plantation organisée pour cette production moyenne représente un
capital minimum de 100.000 Mr. (1).
(1) Au change actuel, la valeur du Milreis ou millier de reis est de 15 centimes.
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