Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1898-05-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mai 1898 05 mai 1898
Description : 1898/05/05 (A2,N12,T2). 1898/05/05 (A2,N12,T2).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64196892
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES :55
41, rue de Lille. Elle présentera, au point de vue colonial, un attrait exceptionnel,
M. le colonel DE TRENTINIAN, gouverneur du Soudan français, ayant bien voulu, sur l'in-
vitation de M. Le Myre de Vilers, promettre de prendre la parole. M. le colonel de
Trentinian traitera, plus spécialement au point de vue du Soudan français, des méthodes
de colonisation, et en particulier des essais d'acclimatation entrepris dans cette grande
colonie.
Au nombre des lauréats qui seront proclamés dans cette même séance, nous sommes
heureux de voir figurer notre distingué collaborateur, M. PERRET, vice-président de
la Chambre d'agriculture de Nouméa, à qui le Conseil de la Société d'acclimatation,
vient, sur la proposition de la section de colonisation, d'attribuer une MÉDAILLE HORS
CLASSE, à l'effigie d'Isidore Geoffroy Saint-Hilaire. M. Perret compte parmi les vété-
rans colons de la Nouvelle-Calédonie ; il y a, depuis plus de vingt ans, poursuivi de
nombreux et intéressants essais d'acclimatation, publié, sur les cultures locales, des
études remarquées, rendu enfin à la colonisation des services que la Société nationale
d'acclimatation a voulu récompenser dignement.
Une École d'agriculture coloniale à Tunis. — La première École d'agricul-
ture coloniale vient d'être fondée en Tunisie. Et cette initiative, due au distingué
Directeur de l'agriculture et du commerce de la Régence, M. DYBOWSKI, est appelée à
rendre de très grands services.
L'Ecole est annexée à un immense Jardin d'essai, à une ferme d'expériences, à une
huilerie modèle, à une station météorologique, etc.; elle ouvrira ses cours dès la
seconde quinzaine d'octobre et sera de suite en mesure de fournir un enseignement
théorique et pratique aussi complet que celui des Écoles nationales de la Métropole
mais spécialement adapté aux besoins de l'agriculture coloniale.
La durée des études sera de deux années, et les élèves sortis dans le premier tiers
pourront continuer, pendant un an, soit dans les laboratoires de l'École, soit dans une
ferme, l'étude des questions spéciales.
Tout élève de l'École pourra, en faisant une déclaration de séjour, demander à faire
son service militaire en Tunisie. La durée du service est d'un an, à la condition que
les jeunes gens soient installés dans la Régence six mois au moins avant leur tirage au
sort et qu'ils s'engagent à résider pendant dix ans aux colonies.
Malgré le prix modique de la pension, rien ne sera négligé pour assurer aux élèves
tout le bien-être désirable.
Les vacances seront groupées pendant la période des grandes chaleurs de façon à f
permettre aux jeunes gens venant de la Métropole d'aller passer ce temps dans leurs ?
familles.
L'Ecole relève de la Direction de l'agriculture et du commerce de la Régence de
Tunis. Des programmes sont envoyés gratuitement sur demande.
Congo français. — Une lettre de Libreville nous apprend que M. CHALOT, agent
général des cultures du Congo français, a quitté la colonie, à la fin de février, pour aller
visiter le jardin d'essai de Victoria (Cameroun).
1 Ce jardin, créé en 1892, est devenu rapidement un établissement modèle, grâce aux
efforts de son directeur, le Dr Preuss, et aux grands sacrifices faits par le gouvernement
allemand. Le Dr Preuss était venu dernièrement visiter le jardin d'essai de Libreville,
que dirige avec tant de zèle et de succès, M. Chalot. Ce dernier compte rapporter de
son voyage au Cameroun bon nombre de plantes utiles.
Sénégal. - Un avis du Gouvernement général informe les personnes disposant de
jardins ou de terrains de culture qu'il tient à leur disposition des échantillons de graines
de caoutchouc de Ceara.
Ces échantillons seront délivrés gratuitement sur la demande écrite qui sera adressée
au gouverneur général.
Nous avons eu l'occasion de signaler précédemment le succès complet des essais
AUL
41, rue de Lille. Elle présentera, au point de vue colonial, un attrait exceptionnel,
M. le colonel DE TRENTINIAN, gouverneur du Soudan français, ayant bien voulu, sur l'in-
vitation de M. Le Myre de Vilers, promettre de prendre la parole. M. le colonel de
Trentinian traitera, plus spécialement au point de vue du Soudan français, des méthodes
de colonisation, et en particulier des essais d'acclimatation entrepris dans cette grande
colonie.
Au nombre des lauréats qui seront proclamés dans cette même séance, nous sommes
heureux de voir figurer notre distingué collaborateur, M. PERRET, vice-président de
la Chambre d'agriculture de Nouméa, à qui le Conseil de la Société d'acclimatation,
vient, sur la proposition de la section de colonisation, d'attribuer une MÉDAILLE HORS
CLASSE, à l'effigie d'Isidore Geoffroy Saint-Hilaire. M. Perret compte parmi les vété-
rans colons de la Nouvelle-Calédonie ; il y a, depuis plus de vingt ans, poursuivi de
nombreux et intéressants essais d'acclimatation, publié, sur les cultures locales, des
études remarquées, rendu enfin à la colonisation des services que la Société nationale
d'acclimatation a voulu récompenser dignement.
Une École d'agriculture coloniale à Tunis. — La première École d'agricul-
ture coloniale vient d'être fondée en Tunisie. Et cette initiative, due au distingué
Directeur de l'agriculture et du commerce de la Régence, M. DYBOWSKI, est appelée à
rendre de très grands services.
L'Ecole est annexée à un immense Jardin d'essai, à une ferme d'expériences, à une
huilerie modèle, à une station météorologique, etc.; elle ouvrira ses cours dès la
seconde quinzaine d'octobre et sera de suite en mesure de fournir un enseignement
théorique et pratique aussi complet que celui des Écoles nationales de la Métropole
mais spécialement adapté aux besoins de l'agriculture coloniale.
La durée des études sera de deux années, et les élèves sortis dans le premier tiers
pourront continuer, pendant un an, soit dans les laboratoires de l'École, soit dans une
ferme, l'étude des questions spéciales.
Tout élève de l'École pourra, en faisant une déclaration de séjour, demander à faire
son service militaire en Tunisie. La durée du service est d'un an, à la condition que
les jeunes gens soient installés dans la Régence six mois au moins avant leur tirage au
sort et qu'ils s'engagent à résider pendant dix ans aux colonies.
Malgré le prix modique de la pension, rien ne sera négligé pour assurer aux élèves
tout le bien-être désirable.
Les vacances seront groupées pendant la période des grandes chaleurs de façon à f
permettre aux jeunes gens venant de la Métropole d'aller passer ce temps dans leurs ?
familles.
L'Ecole relève de la Direction de l'agriculture et du commerce de la Régence de
Tunis. Des programmes sont envoyés gratuitement sur demande.
Congo français. — Une lettre de Libreville nous apprend que M. CHALOT, agent
général des cultures du Congo français, a quitté la colonie, à la fin de février, pour aller
visiter le jardin d'essai de Victoria (Cameroun).
1 Ce jardin, créé en 1892, est devenu rapidement un établissement modèle, grâce aux
efforts de son directeur, le Dr Preuss, et aux grands sacrifices faits par le gouvernement
allemand. Le Dr Preuss était venu dernièrement visiter le jardin d'essai de Libreville,
que dirige avec tant de zèle et de succès, M. Chalot. Ce dernier compte rapporter de
son voyage au Cameroun bon nombre de plantes utiles.
Sénégal. - Un avis du Gouvernement général informe les personnes disposant de
jardins ou de terrains de culture qu'il tient à leur disposition des échantillons de graines
de caoutchouc de Ceara.
Ces échantillons seront délivrés gratuitement sur la demande écrite qui sera adressée
au gouverneur général.
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