Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1898-01-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 janvier 1898 05 janvier 1898
Description : 1898/01/05 (A2,N8,T2). 1898/01/05 (A2,N8,T2).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6419685d
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS - 19
trop loin, qu'il nous suffise de dire pour l'instant que les semis devraient être
effectués quatre ou cinq mois avant la fin de la saison des pluies pour que la
récolte ait lieu en saison sèche. De cette façon, il n'y aurait pas à craindre la
moisissure des feuilles et leur dessiccation se ferait parfaitement.
D'autres cultures, expérimentées en ce moment au jardin d'essai, feront
ultérieurement l'objet d'articles spéciaux.
C. CIIALOT,
Directeur du Jardin d'essai de Libreville.
GÉOLOGIE DU BAS-OGOOUÉ
Le Bas-Ogooué, depuis le cap Lopez jusqu'à Lambarêné, est de formation
alluvionnaire; les rives sont basses, riches en humus et en potasse, pauvres en
acide phosphorique et en chaux. Entre Achoukha et Lambarêné apparaissent des
affleurements de grès recouverts par une terre silico-argileuse rougeâtre.
La région des lacs Zonengué, Esanyna et Gimouin est formée par une immense
cuvette dans laquelle se déversent les eaux de l'Ogooué, par deux branches, et le
trop-plein de ces lacs est restitué par une seule.
Le sol de cette région est constitué par des gros blocs granulitiques de ses-
quioxyde de fer. Le terrain ferrugineux se prolonge jusqu'à Lambarêné, et se
dirige vers le Gabon où il doit se souder, sans doute, au massif limonitique de
Libreville.
Le grès du Bas-Ogooué est du grès gris à grains fins friables. Aux environs
de Sam-Quita le grès gris est recouvert par du grès rougeâtre, lequel disparaît, à
son tour, pour faire place vers N'Djolé à des schistes et des phyllades.
Le sol humifère dans le bas, argilo-silico-humifère vers Lambarêné, est riche
en azote et potasse, moins riche en acide phosphorique et en chaux.
Les eaux de l'Og)Oué contiennent en tous temps une assez grande quantité de
substances organiques, qu'elles ne déposent qu'au contact de l'eau salée. Les
eaux du fleuve ne renferment en dissolution que fort peu de chaux, quantité qui
est loin d'être suffisante pour amener la précipitation de l'argile colloïdale qui
entraîne avec elle toutes les substances organiques et impuretés que l'eau ren-
ferme.
J. BOUYSSOU, -
Ingénieur-agronome de la Société
du Haut-Ogooué.
LA CRÉATION DU JARDIN BOTANIQUE DE L'ILE
DE LA RÉUNION.
La création du Jardin botanique de Saint-Denis,qui est devenu l'une des mer-
veilles de l'île Bourbon, est due à M. de Crémont, ordonnateur, qui, vers 1769, fit
entreprendre bon nombre de travaux d'utilité publique et d'embellissement pour
la ville de Saint-Denis.Ce fut lui qui conduisit, en effet,sur la place dite du Jardin,
l'eau du Ruisseau des noirs qui, vers cette époque, donnait un volume abondant,
ce qui permit d'établir à droite de l'entrée deux bassins contenant chacun un
îlot orné de plantes aquatiques. L'avenue principale du Jardin botanique con-
trop loin, qu'il nous suffise de dire pour l'instant que les semis devraient être
effectués quatre ou cinq mois avant la fin de la saison des pluies pour que la
récolte ait lieu en saison sèche. De cette façon, il n'y aurait pas à craindre la
moisissure des feuilles et leur dessiccation se ferait parfaitement.
D'autres cultures, expérimentées en ce moment au jardin d'essai, feront
ultérieurement l'objet d'articles spéciaux.
C. CIIALOT,
Directeur du Jardin d'essai de Libreville.
GÉOLOGIE DU BAS-OGOOUÉ
Le Bas-Ogooué, depuis le cap Lopez jusqu'à Lambarêné, est de formation
alluvionnaire; les rives sont basses, riches en humus et en potasse, pauvres en
acide phosphorique et en chaux. Entre Achoukha et Lambarêné apparaissent des
affleurements de grès recouverts par une terre silico-argileuse rougeâtre.
La région des lacs Zonengué, Esanyna et Gimouin est formée par une immense
cuvette dans laquelle se déversent les eaux de l'Ogooué, par deux branches, et le
trop-plein de ces lacs est restitué par une seule.
Le sol de cette région est constitué par des gros blocs granulitiques de ses-
quioxyde de fer. Le terrain ferrugineux se prolonge jusqu'à Lambarêné, et se
dirige vers le Gabon où il doit se souder, sans doute, au massif limonitique de
Libreville.
Le grès du Bas-Ogooué est du grès gris à grains fins friables. Aux environs
de Sam-Quita le grès gris est recouvert par du grès rougeâtre, lequel disparaît, à
son tour, pour faire place vers N'Djolé à des schistes et des phyllades.
Le sol humifère dans le bas, argilo-silico-humifère vers Lambarêné, est riche
en azote et potasse, moins riche en acide phosphorique et en chaux.
Les eaux de l'Og)Oué contiennent en tous temps une assez grande quantité de
substances organiques, qu'elles ne déposent qu'au contact de l'eau salée. Les
eaux du fleuve ne renferment en dissolution que fort peu de chaux, quantité qui
est loin d'être suffisante pour amener la précipitation de l'argile colloïdale qui
entraîne avec elle toutes les substances organiques et impuretés que l'eau ren-
ferme.
J. BOUYSSOU, -
Ingénieur-agronome de la Société
du Haut-Ogooué.
LA CRÉATION DU JARDIN BOTANIQUE DE L'ILE
DE LA RÉUNION.
La création du Jardin botanique de Saint-Denis,qui est devenu l'une des mer-
veilles de l'île Bourbon, est due à M. de Crémont, ordonnateur, qui, vers 1769, fit
entreprendre bon nombre de travaux d'utilité publique et d'embellissement pour
la ville de Saint-Denis.Ce fut lui qui conduisit, en effet,sur la place dite du Jardin,
l'eau du Ruisseau des noirs qui, vers cette époque, donnait un volume abondant,
ce qui permit d'établir à droite de l'entrée deux bassins contenant chacun un
îlot orné de plantes aquatiques. L'avenue principale du Jardin botanique con-
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