Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1906-04-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 avril 1906 01 avril 1906
Description : 1906/04/01 (A6,N37)-1906/04/30. 1906/04/01 (A6,N37)-1906/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64196825
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
MALADIES DES PLANTES CULTIVÉES DANS LES PAYS CHAUDS "345
blément brunâtre, renfermant des noyaux abondants et qui y
paraissent irrégulièrement répartis. Mangin considère la membrane
comme constituée par un mélange intime de cellulose et de callose,
qui peuvent être dissoutes isolément, la cellulose par le liquide de
Schweizer, la callose-par la potasse ou la soude après ébullition
prolongée. Le mycélium ne peut être considéré comme absolument
continu, car on voit sur la membrane des épaississements localisés
de callose complets ou incomplets. Le mycélium envoie dans la
cellule de l'organe parasité, et au travers de la membrane, des
organes absorbants, suçoirs, de forme variable, tantôt en forme de
boules courtement pédicellées, tantôt ramifiés et pouvant s'étendre
dans la cellule. Souvent, la membrane du suçoir est munie exté-
rieurement, dans l'intérieur même de la cellule, d'une gaine de
callose, susceptible de se gonfler (Mangin).
Dans les feuilles, le mycélium des Péronosporées s'étend assez
peu et ne dépasse pas le pourtour de la partie teintée de fauve, où
les tissus sont morts ou envoie de destruction. Dans les tubercules
ou les fruits au contraire, le mycélium a une propension bien plus
marquée à l'extension.
Les Péronosporées se multiplient asexuellement par le moyen de
sporanges donnant naissance à des zoospores dans certaines espèces,
ou bien dans d'autres germant directement par un filament. Elles
se reproduisent sexuellement par hétérogamie.
Spora.nges.. — Parvenu à un certain degré de développement, le
mycélium des Péronosporées produit un appareil donnant naissance
à des sporanges morphologiquement comparables à ceux des Muco- ,
rinées. Ces sporanges sont des organes de dissémination rapide du
champignon ; dans certains genres (zoosporanges vrais), ils produisent
des zoospores ; dans d'autres, ils perdent ce caractère, devenant un
organe banal de multiplication, une spore qui germe par un filament.
Les zoosporanges ou les spores, qu'on appelle dans l'a famille des
Péronosporées plus fréquemment du nom de conidies, sont portés
sur des appareils différenciés de façon variable suivant les genres ;
les conidiophores font souvent issue au dehors par les stomates, et
c'est la raison pour laquelle la fructification se voit plus souvent sur
la face intérieure des feuilles. D'après Mangin, la membrane des
arbuscules sporangifères ou conidifères ne renferme que de lu cellu-
lose ; la callose ne se rencontre qu'au niveau de l'articulation du
liallatin du Jardin colonial.
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blément brunâtre, renfermant des noyaux abondants et qui y
paraissent irrégulièrement répartis. Mangin considère la membrane
comme constituée par un mélange intime de cellulose et de callose,
qui peuvent être dissoutes isolément, la cellulose par le liquide de
Schweizer, la callose-par la potasse ou la soude après ébullition
prolongée. Le mycélium ne peut être considéré comme absolument
continu, car on voit sur la membrane des épaississements localisés
de callose complets ou incomplets. Le mycélium envoie dans la
cellule de l'organe parasité, et au travers de la membrane, des
organes absorbants, suçoirs, de forme variable, tantôt en forme de
boules courtement pédicellées, tantôt ramifiés et pouvant s'étendre
dans la cellule. Souvent, la membrane du suçoir est munie exté-
rieurement, dans l'intérieur même de la cellule, d'une gaine de
callose, susceptible de se gonfler (Mangin).
Dans les feuilles, le mycélium des Péronosporées s'étend assez
peu et ne dépasse pas le pourtour de la partie teintée de fauve, où
les tissus sont morts ou envoie de destruction. Dans les tubercules
ou les fruits au contraire, le mycélium a une propension bien plus
marquée à l'extension.
Les Péronosporées se multiplient asexuellement par le moyen de
sporanges donnant naissance à des zoospores dans certaines espèces,
ou bien dans d'autres germant directement par un filament. Elles
se reproduisent sexuellement par hétérogamie.
Spora.nges.. — Parvenu à un certain degré de développement, le
mycélium des Péronosporées produit un appareil donnant naissance
à des sporanges morphologiquement comparables à ceux des Muco- ,
rinées. Ces sporanges sont des organes de dissémination rapide du
champignon ; dans certains genres (zoosporanges vrais), ils produisent
des zoospores ; dans d'autres, ils perdent ce caractère, devenant un
organe banal de multiplication, une spore qui germe par un filament.
Les zoosporanges ou les spores, qu'on appelle dans l'a famille des
Péronosporées plus fréquemment du nom de conidies, sont portés
sur des appareils différenciés de façon variable suivant les genres ;
les conidiophores font souvent issue au dehors par les stomates, et
c'est la raison pour laquelle la fructification se voit plus souvent sur
la face intérieure des feuilles. D'après Mangin, la membrane des
arbuscules sporangifères ou conidifères ne renferme que de lu cellu-
lose ; la callose ne se rencontre qu'au niveau de l'articulation du
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