Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1935-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 octobre 1935 01 octobre 1935
Description : 1935/10/01 (A10,N118)-1935/10/31. 1935/10/01 (A10,N118)-1935/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418447q
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/11/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 295
Les fruits dépouillés de la couronne dans le champ même, sont transportés
par charrette ou par camion à l'usine, où ils sont déchargés sur un tapis rou-
lant trieur qui les déverse en trois compartiments correspondant aux calibres de
boîtes fabriquées : 500, 700 et 1.000 grammes.
Le fruit est saisi dans le compartiment par une ouvrière, qui en tranche les
extrémités au moyen d'un couteau bien tranchant, puis il est passé a la machine
à calibrer. Ce dernier appareil, qui enlève la peau et le cœur de l'ananas, est
formé par deux tubes concentriques en acier animés d'un mouvement rapide
de rotation et auxquels le fruit est présenté placé sur un berceau mobile. Le
résidu central s'éjecte par tout l'intérieur de la machine, tandis que la peau
tombe à l'extérieur. Le fruit calibré revient sur son berceau et est passé à la
machine à trancher.
Celle-ci est constituée essentiellement par un chariot mobile, fait de l'assem-
blage de colliers en bronze entre lesquels s'engagent des lames tranchantes
fixes en acier inoxydable. L'ananas, placé dans le chariot, est découpé par le
simple déplacement de ce dernier et tombe directement dans une boîte par un
trou ménagé dans le bâti de la machine.
Les boîtes de fruits sont conduites, par un transporteur à courroie sans fin,
devant des ouvrières qui en vérifient le contenu et remplacent les tranches irré-
gulières ou avariées par des tranches saines.
Parvenues à l'extrémité du transporteur, les tranches sont lavées dans de
l'eau pure, et les boîtes remplies avec du sirop chaud. Celui-ci est obtenu en
ajoutant, dans une bassine en cuivre à double fond, 120 kgs de sucre a 100
litres d'eau, de façon à obtenir 200 litres de sirop. Le liquide est filtré au filtre
Philippe et réchauffé avant emploi.
Les boîtes remplies sont munies de leur couvercle au moyen de sertisseuses
mécaniques, et envoyées à l'autoclave. La durée de la stérilisation est de 20
à 25 minutes (suivant dimensions des boîtes) à la température de 110° C et
sous une pression de 5 atmosphères. A leur sortie de l'autoclave, les boîtes
sont refroidies dans de l'eau froide.
Ainsi que nous l'avons déjà dit, le trieur classe les ananas en trois catégo-
ries. A chacune de celles-ci correspond une équipe spéciale d'ouvriers pour
le calibrage, le découpage, la vérification et le sertissage, les dimensions des
machines utilisées pour ces diverses opérations variant avec le diamètre des
fruits manipulés.
Les résidus de la fabrication (pelures, cœurs, etc.), tombent par des gou-
lottes sur un tablier sans fin qui les envoie dans une presse formée par deux
pressoirs Mabille superposés. Le jus en provenant est transformé en eau-de-vie
dans une distillerie annexée à l' usine, et les marcs sont donnés en nourriture
aux animaux. Les tranches irrégulières ou cassées sont broyées et servent à
la préparation d'une « compote » d'ananas.
En dehors de l'usine de la « Dénelle » qui, en 1933, a fabriqué pour
plus de 400.000 boîtes de conserves, il existe 3 autres établissements de moin-
dre importance, ceux de MM. Despointes (100.000 boîtes annuellement), Do-
mergue (100.000 boîtes), à Trinité ; Bordaz (25.000 boîtes), à St-Joseph.
Dans cette dernière installation, qui offre un intérêt tout particulier en ce
qui concerne l'industrie familiale de la conserve, les fruits sont triés à la
main en trois catégories correspondant à celles de l'usine de la Dénelle. Le
Les fruits dépouillés de la couronne dans le champ même, sont transportés
par charrette ou par camion à l'usine, où ils sont déchargés sur un tapis rou-
lant trieur qui les déverse en trois compartiments correspondant aux calibres de
boîtes fabriquées : 500, 700 et 1.000 grammes.
Le fruit est saisi dans le compartiment par une ouvrière, qui en tranche les
extrémités au moyen d'un couteau bien tranchant, puis il est passé a la machine
à calibrer. Ce dernier appareil, qui enlève la peau et le cœur de l'ananas, est
formé par deux tubes concentriques en acier animés d'un mouvement rapide
de rotation et auxquels le fruit est présenté placé sur un berceau mobile. Le
résidu central s'éjecte par tout l'intérieur de la machine, tandis que la peau
tombe à l'extérieur. Le fruit calibré revient sur son berceau et est passé à la
machine à trancher.
Celle-ci est constituée essentiellement par un chariot mobile, fait de l'assem-
blage de colliers en bronze entre lesquels s'engagent des lames tranchantes
fixes en acier inoxydable. L'ananas, placé dans le chariot, est découpé par le
simple déplacement de ce dernier et tombe directement dans une boîte par un
trou ménagé dans le bâti de la machine.
Les boîtes de fruits sont conduites, par un transporteur à courroie sans fin,
devant des ouvrières qui en vérifient le contenu et remplacent les tranches irré-
gulières ou avariées par des tranches saines.
Parvenues à l'extrémité du transporteur, les tranches sont lavées dans de
l'eau pure, et les boîtes remplies avec du sirop chaud. Celui-ci est obtenu en
ajoutant, dans une bassine en cuivre à double fond, 120 kgs de sucre a 100
litres d'eau, de façon à obtenir 200 litres de sirop. Le liquide est filtré au filtre
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Les boîtes remplies sont munies de leur couvercle au moyen de sertisseuses
mécaniques, et envoyées à l'autoclave. La durée de la stérilisation est de 20
à 25 minutes (suivant dimensions des boîtes) à la température de 110° C et
sous une pression de 5 atmosphères. A leur sortie de l'autoclave, les boîtes
sont refroidies dans de l'eau froide.
Ainsi que nous l'avons déjà dit, le trieur classe les ananas en trois catégo-
ries. A chacune de celles-ci correspond une équipe spéciale d'ouvriers pour
le calibrage, le découpage, la vérification et le sertissage, les dimensions des
machines utilisées pour ces diverses opérations variant avec le diamètre des
fruits manipulés.
Les résidus de la fabrication (pelures, cœurs, etc.), tombent par des gou-
lottes sur un tablier sans fin qui les envoie dans une presse formée par deux
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aux animaux. Les tranches irrégulières ou cassées sont broyées et servent à
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qui concerne l'industrie familiale de la conserve, les fruits sont triés à la
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