Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1935-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 octobre 1935 01 octobre 1935
Description : 1935/10/01 (A10,N118)-1935/10/31. 1935/10/01 (A10,N118)-1935/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418447q
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/11/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 291
Il serait souhaitable que M. Collardet, professeur, chef des travaux
de l'Ecole Supérieure du Bois, dispose d'assez de temps pour enquêter
dans nos ateliers sur les façons d'employer les bois et prendre note des
inconvénients que nous rencontrons. Une liaison étroite entre nos ateliers
et les différents laboratoires est indispensable pour étudier les colles, les
vernis s'adaptant aux différentes essences. Du jour où nous trouverons
un vernis qui fixe les couleurs et qui résiste aux intempéries, nous assiste-
rons à une reprise certaine des bois pour les extérieurs. Ce sera l'œuvre
de demain de l'Ecole Supérieure du Bois.
A la veille de l'Exposition de 1937, il serait de toute utilité, de toute
urgence que ces études se développent et que des communications soient
faites aux syndicats intéressés en autant d'exemplaires qu'il y a de
membres.
A nos réunions de Comité, ces communications seraient discutées,
mises en pratique et nos commissions techniques chargées d'appliquer les
méthodes préconisées.
Pourquoi ne pas construire un musée de la technique industrielle avec
laboratoire de recherches pour tous les matériaux, comme celui de Mu-
nich? Cette ville industrielle et commerçante, foyer intellectuel de l'Al-
lemagne du Sud, a été chargée de cette œuvre gigantesque. De vastes
salles s'étendent sur des kilomètres et contiennent des richesses techni-
ques qui servent à l'éducation de la jeunesse. Les élèves des écoles y
sont conduits tous les jeudis. Des conférences sont organisées et toutes
les consultations autorisées. Un étage entier est réservé à l'art du bois.
Les jeunes gens ayant choisi cette branche de l'industrie sont immédiate-
ment aiguillés sur ces salles. Cette méthode porte ses fruits : il n'est pas
rare de voir des ingénieurs sortant des écoles polytechniques dans les
ateliers de menuiserie. Plus de 40 des ateliers travaillant le bois sont
dirigés par ces ingénieurs. Le bois est travaillé et employé scientifique-
ment, alors que dans de nombreuses maisons françaises on en est resté
aux méthodes surannées, à la vieille Sorbonne, dont la suie complète
par erreur la vieille colle à chaud.
Une technique nouvelle de l'industrie du bois est à enseigner ; nous
avons commencé par un film documentaire qui nous démontre les mé-
thodes anciennes et nouvelles de l'exploitation forestière, nous devrons
continuer cette documentation et s'assurer le concours de conférenciers
et de professeurs pour enseigner dans nos écoles professionnelles les mé-
thodes modernes.
Tout doit être employé par la commission de propagande du Minis-
tère des Colonies, j'espère qu'il n'y en a une, pour élaborer avec le
concours du Comité National des Bois Coloniaux, un large programme
de publicité.
Une exposition des bois coloniaux de grande échelle est indispen-
sable : le pavillon de Vincennes est pauvre et petit. Je voudrais voir des
salles de trois cents mètres développées comme à Munich, où la pré-
sentation des bois coloniaux serait complétée par l'outillage moderne
nécessaire à leur transformation.
Il serait souhaitable que M. Collardet, professeur, chef des travaux
de l'Ecole Supérieure du Bois, dispose d'assez de temps pour enquêter
dans nos ateliers sur les façons d'employer les bois et prendre note des
inconvénients que nous rencontrons. Une liaison étroite entre nos ateliers
et les différents laboratoires est indispensable pour étudier les colles, les
vernis s'adaptant aux différentes essences. Du jour où nous trouverons
un vernis qui fixe les couleurs et qui résiste aux intempéries, nous assiste-
rons à une reprise certaine des bois pour les extérieurs. Ce sera l'œuvre
de demain de l'Ecole Supérieure du Bois.
A la veille de l'Exposition de 1937, il serait de toute utilité, de toute
urgence que ces études se développent et que des communications soient
faites aux syndicats intéressés en autant d'exemplaires qu'il y a de
membres.
A nos réunions de Comité, ces communications seraient discutées,
mises en pratique et nos commissions techniques chargées d'appliquer les
méthodes préconisées.
Pourquoi ne pas construire un musée de la technique industrielle avec
laboratoire de recherches pour tous les matériaux, comme celui de Mu-
nich? Cette ville industrielle et commerçante, foyer intellectuel de l'Al-
lemagne du Sud, a été chargée de cette œuvre gigantesque. De vastes
salles s'étendent sur des kilomètres et contiennent des richesses techni-
ques qui servent à l'éducation de la jeunesse. Les élèves des écoles y
sont conduits tous les jeudis. Des conférences sont organisées et toutes
les consultations autorisées. Un étage entier est réservé à l'art du bois.
Les jeunes gens ayant choisi cette branche de l'industrie sont immédiate-
ment aiguillés sur ces salles. Cette méthode porte ses fruits : il n'est pas
rare de voir des ingénieurs sortant des écoles polytechniques dans les
ateliers de menuiserie. Plus de 40 des ateliers travaillant le bois sont
dirigés par ces ingénieurs. Le bois est travaillé et employé scientifique-
ment, alors que dans de nombreuses maisons françaises on en est resté
aux méthodes surannées, à la vieille Sorbonne, dont la suie complète
par erreur la vieille colle à chaud.
Une technique nouvelle de l'industrie du bois est à enseigner ; nous
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thodes anciennes et nouvelles de l'exploitation forestière, nous devrons
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thodes modernes.
Tout doit être employé par la commission de propagande du Minis-
tère des Colonies, j'espère qu'il n'y en a une, pour élaborer avec le
concours du Comité National des Bois Coloniaux, un large programme
de publicité.
Une exposition des bois coloniaux de grande échelle est indispen-
sable : le pavillon de Vincennes est pauvre et petit. Je voudrais voir des
salles de trois cents mètres développées comme à Munich, où la pré-
sentation des bois coloniaux serait complétée par l'outillage moderne
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