Revue internationale des produits coloniaux

1934
1935
1936
1937

Jan.
Fev.
Mars
Avr.
Mai
Juin
Juil.
Août
Sept.
Oct.
Nov.
Dec.

Presse et revues

42 pages

Titre : Revue internationale des produits coloniaux

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1935-06-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259

Description : 01 juin 1935 01 juin 1935

Description : 1935/06/01 (A10,N114)-1935/07/31 (A10,N115). 1935/06/01 (A10,N114)-1935/07/31 (A10,N115).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418445w

Source : CIRAD, 2012-231858

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 11/11/2013

Aller à la page de la table des matièresNP
SOMMAIRE
- Bois Coloniaux. - Huile. - Café
  - Le commerce des acajous en Grande-Bretagne R. PICOURT Ingénieur, Membre de l'Ass. Tech. des Anc. Stagiaires de l'Enseignement Technique à l'Etranger.
    .......... Page(s) .......... 201
  - Un matériel d'huilerie à grand rendement pour le travailmanuel des indigènes Ateliers et Chantiers de la Manche, à Dieppe
    .......... Page(s) .......... 214
  - Les cafés du Cameroun
    .......... Page(s) .......... 223
  - Les moyens et méthodes employés pour permettre l'utilisation de l'alcool dans les moteurs modernes E. DESPARMET Ingénieur Chimiste E. C. I. L. Licencié ès-sciences
    .......... Page(s) .......... 230

REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 21*

côte africaine exportant des acajous sur l' Angleterre s'étend de rem-
bouchure de la Gambie à celle du Congo. Les différents acajous sont
classés et cotés non pas par essence, c'est-à-dire botanlquement, mais
d'après leur provenance. Nous verrons plus loin que- c'est là une
grave erreur et une grande lacune à combler par le « Broker » (cour-
tier) et surtout par l'expéditeur.

En effet, les acajous sont classés, d'après leur origine, en :
Assinie wood (acajou provenant du port Assinie) ;
Grand Bassam ;
Axim ;
Secondie (Côte de l'Or) ;
Lagos (Nigeria du Sud), le plus quoté en Angleterre ;
Bénin ;
Cap Lopez (ou Port-Gentil) ;
Et aussi Sassandra, Bathurst, Warri, Sasemon River, Grand Lahon
et Bonamba.

D' aucuns prétendent, en Angleterre, et écrivent que ce pays im-
porte :
a) de Bénin, Lagos et Bassam, des billes d'acajous ressemblant
beaucoup à l'acajou de Honduras ;
b) d'Assinie, des acajous figurés ;
c) de Sekondi, de l'acajou ressemblant à l'acajou de Cuba ;
J) de Lagos et Cap Lopez, de l'acajou « cherry » (makoré) ;
e) de Lagos et de Bénin, du sapelli ;
f) du Gabon, de l'okoumé (Gaboon Mahogamy) ;
et estiment :
que l'acajou du Cap Lopez (c'est-à-dire expédié de Port-Gentil
ou provenant du Gabon) ressemble à l'acajou de Panama (!) ;
que celui de Lagos, Bénin, Bassam, rappelle l'acajou de Honduras,
et celui de Sekondi, l'acajou de Cuba.

Or, on sait que même dans les lots provenant du Gabon, on trouve-
des « Kaya Ivorensis » (l'apparence de la grume rappelle- assez le-
Cuba, bien que les dimensions soient plus fortes et la couleur après-
sciage est beaucoup plus pâle que les Bassam, à peine rosée ou vio-
lacée), et aussi des sortes de Sapelli (Entandrophragma cylindricum).

Nous avons eu aussi la surprise de voir, il y a quelques années,
qu'un auteur faisant autorité en Grande-Bretagne en cette matière,
identifiait l'acajou de Grand Bassam, Kaya Senegalensis uniquement (1)
Mais notre plus grand étonnement nous vint de l'appréciation des
Britanniques sur l'acajou Sassandra.

La quantité importée de Sassandra, en Angleterre, fut toujours très
inférieure à celle importée d'Assinie et de Bassam (évidemment)',
mais d'après eux, cette variation serait due à la différence de qualité
« bien que ce district soit relativement peu éloigné de Bassam ». Les:

(1) Herbert Stone. Il est à noter en outre: que le K. Senegalènsis est plu», dense- et
plus dur que le K. Ivorensis.

Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.

Page

chiffre de pagination vue 13/42