Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1935-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 mars 1935 01 mars 1935
Description : 1935/03/01 (A10,N111)-1935/03/31. 1935/03/01 (A10,N111)-1935/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418442n
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/11/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 143
La culture de l'Ananas
dans le Territoire de Hong-Kong
L'état des plantations d'ananas dans la région de Hong-Kong se répartit de
la manière suivante :
Etendue Nombre Product. de fruits
des cultures de pieds par an
District Nord 49 hectares 15 860.800 1.205. t20
District Sud 94 hectares 23 2.511.400 3.515.960
143 hectares 38 3.372.200 4.721.080
Les variétés ainsi cultivées appartiennent, toutes, à des espèces exotiques dont
toutefois la provenance reste assez incertaine, peut-être sud-américaine, à moins
qu'elle ne soit malaise, dans tous les cas ni les unes, ni les autres n'ont donné
de résultats très encourageants.
Par ailleurs, une variété importée des Hawaï et connue sous le nom de
« Doux Cayenne », est aussi cultivée, mais surtout par des colons qui en possè-
dent quelques plants sélectionnés.
Les produits en sont fort appréciés tant au point de vue de la qualité de la
chair que de la saveur des fruits, mais ils sont peu nombreux et par suite ne
peuvent pas entrer en ligne de compte au point de vue rendement commercial,
pour le moment du moins.
Dans l' ensemble, les ananas cultivés à Hong-Kong ne peuvent pas supporter
la comparaison avec ceux qu'on récolte à Formose, à Bornéo ou dans l'Amérique
du Sud, car ils ont une pulpe compacte et fibreuse, très dure et presque insipide,
par ailleurs les « yeux » répartis sur leur enveloppe sont profondément enchâssés,
et leur extirpation nécessite de larges entailles dans le fruit.
Il convient de signaler que les conditions climatériques de Hong-Kong, com-
portant de brusques variations de température, ne sont pas absolument favorables
à la culture de l' ananas.
Le Gouvernement du Territoire envisageait, éventuellement, de subventionner
la culture de l' ananas, pour permettre au pays d'entreprendre le commerce de
ce fruit, sur une grande échelle, il serait indispensable de procéder à l'arrachage
de la majeure partie des plants actuellement exploités pour y substituer des rejets
d'une espèce de qualité supérieure.
Les prix de vente actuellement pratiqués sont de 2$par pi cul, contenant 80
à 100 ananas, de sorte que chaque fruit revient, environ, à 2 ou 3 cents la
pièce; la plupart des ananas sont consommés sur place ou traités pour la mise
en conserve — à cet effet, deux petites fabriques existent à Hong-Kong et une
autre à Macas.
En supposant une réorganisation totale des cultures en vue d'une amélioration
en qualité des fruits, l'exploitation industrielle de l' ananas ne présentait pas des
perspectives brillantes d'avenir, car le marché intérieur ne présentant pas un dé-
bouché suffisant, il serait nécessaire de chercher l' écoulement de la production
sur le marché extérieur; or, celui-ci, est encombré par la surproduction, à un
point tel que les planteurs d'ananas des Etats malais ont décidé de ne point pro-
céder à la récolte pendant au moins une année.
La culture de l'Ananas
dans le Territoire de Hong-Kong
L'état des plantations d'ananas dans la région de Hong-Kong se répartit de
la manière suivante :
Etendue Nombre Product. de fruits
des cultures de pieds par an
District Nord 49 hectares 15 860.800 1.205. t20
District Sud 94 hectares 23 2.511.400 3.515.960
143 hectares 38 3.372.200 4.721.080
Les variétés ainsi cultivées appartiennent, toutes, à des espèces exotiques dont
toutefois la provenance reste assez incertaine, peut-être sud-américaine, à moins
qu'elle ne soit malaise, dans tous les cas ni les unes, ni les autres n'ont donné
de résultats très encourageants.
Par ailleurs, une variété importée des Hawaï et connue sous le nom de
« Doux Cayenne », est aussi cultivée, mais surtout par des colons qui en possè-
dent quelques plants sélectionnés.
Les produits en sont fort appréciés tant au point de vue de la qualité de la
chair que de la saveur des fruits, mais ils sont peu nombreux et par suite ne
peuvent pas entrer en ligne de compte au point de vue rendement commercial,
pour le moment du moins.
Dans l' ensemble, les ananas cultivés à Hong-Kong ne peuvent pas supporter
la comparaison avec ceux qu'on récolte à Formose, à Bornéo ou dans l'Amérique
du Sud, car ils ont une pulpe compacte et fibreuse, très dure et presque insipide,
par ailleurs les « yeux » répartis sur leur enveloppe sont profondément enchâssés,
et leur extirpation nécessite de larges entailles dans le fruit.
Il convient de signaler que les conditions climatériques de Hong-Kong, com-
portant de brusques variations de température, ne sont pas absolument favorables
à la culture de l' ananas.
Le Gouvernement du Territoire envisageait, éventuellement, de subventionner
la culture de l' ananas, pour permettre au pays d'entreprendre le commerce de
ce fruit, sur une grande échelle, il serait indispensable de procéder à l'arrachage
de la majeure partie des plants actuellement exploités pour y substituer des rejets
d'une espèce de qualité supérieure.
Les prix de vente actuellement pratiqués sont de 2$par pi cul, contenant 80
à 100 ananas, de sorte que chaque fruit revient, environ, à 2 ou 3 cents la
pièce; la plupart des ananas sont consommés sur place ou traités pour la mise
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autre à Macas.
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en qualité des fruits, l'exploitation industrielle de l' ananas ne présentait pas des
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bouché suffisant, il serait nécessaire de chercher l' écoulement de la production
sur le marché extérieur; or, celui-ci, est encombré par la surproduction, à un
point tel que les planteurs d'ananas des Etats malais ont décidé de ne point pro-
céder à la récolte pendant au moins une année.
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