Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1935-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 février 1935 01 février 1935
Description : 1935/02/01 (A10,N110)-1935/02/28. 1935/02/01 (A10,N110)-1935/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64184417
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/11/2013
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- SOMMAIRE
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- .......... Page(s) .......... 73
- Informations:
- La Foire de Leipzig. - La XIXe Foire de Bordeaux. - Départs de navires
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 65
Le moteur joue son rôle habituel; toutefois, alimenté par un gaz plus pauvre,
il perd une partie de sa puissance (20 à 25 %), mais on la lui fait récupérer pai
un fonctionnement à haute pression (6 à 9 kilos). Le gaz, étant peu détonnant,
est susceptible de supporter cette pression qui, avec l'essence, causerait des explo-
sions prématurées.
Combustibles employés
Pour les voitures à charbon : du charbon de bois (débraisé), divisé en petits
fragments de la grosseur d'une noix pour certains gazogènes.
Pour les voitures à bois : des déchets de bois sec (déchets d'atelier), en frag-
ments ne dépassant guère 8 centimètres sur l'une quelconque de leurs dimensions,
forment un excellent carburant; on peut aussi employer de la charbonnette com-
merciale, non écorcée et sciée en rondins de 8 centimètres de haut environ.
Toutes les essences (chênes, hêtres, sapin, pin, etc.) peuvent être employées.
La sciure de bois n'a pas été employée jusqu'à présent.
Mise en route
Voitures à charbon : on retire les cendres, on tasse le charbon dans le gazo-
gène, on le recharge, on y introduit une torche et un ventilateur à main ou élec-
trique assure l' allumage. Durée de l'opération : 7 minutes.
Voitures à bois : de même, tassement du combustible excepté.
L'opération demande 10 minutes la première fois que l'on utilise le gazogène
car il faut y déposer une légère couche de charbon de bois en petits fragments
sous le bois carburant afin d'assurer son allumage. Par la suite, la mise en route
se fait en 8 minutes.
Certaines voitures utilisent l'essence pour le démarrage, puis fonctionnent au
charbon de bois (appareils Gohen-Poulenc).
La mise en route est alors presque instantanée.
Le rayon d'action après recharge en carburant atteint 200 kilomètres.
Régularité de la marche
Remarquable tant pour le bois que pour le charbon de bois.
Au cours du dernier Rallye des carburants nationaux (8° Rallye), les poids
lourds ont effectué 2.500 kilomètres et les voitures de tourisme 4,200 sous con-
trôle, dans des conditions de régularité analogues à celles des véhicules à essence
et avec des vitesses sensiblement égales pour les poids lourds, un peu inférieure
pour les tourismes.
Entretien
Il faut entretenir le gazogène et les épurateurs en plus des organes d'une voi-
ture ordinaire.
Au cours du 8e Rallye, l'entretien a consisté dans une vidange suivie d'un
nettoyage, exécutés tous les 2.000 kilomètres. Il n'a jamais duré une heure.
Les épurateurs contenaient dans ces conditions 800 grammes de déchets pour
des voitures de tourisme de 13 à 16 chevaux fiscaux.
La propreté des conducteurs et véhicules étaient nettement plus facile à main-
tenir avec le bois qu'avec le charbon de bois.
Le moteur joue son rôle habituel; toutefois, alimenté par un gaz plus pauvre,
il perd une partie de sa puissance (20 à 25 %), mais on la lui fait récupérer pai
un fonctionnement à haute pression (6 à 9 kilos). Le gaz, étant peu détonnant,
est susceptible de supporter cette pression qui, avec l'essence, causerait des explo-
sions prématurées.
Combustibles employés
Pour les voitures à charbon : du charbon de bois (débraisé), divisé en petits
fragments de la grosseur d'une noix pour certains gazogènes.
Pour les voitures à bois : des déchets de bois sec (déchets d'atelier), en frag-
ments ne dépassant guère 8 centimètres sur l'une quelconque de leurs dimensions,
forment un excellent carburant; on peut aussi employer de la charbonnette com-
merciale, non écorcée et sciée en rondins de 8 centimètres de haut environ.
Toutes les essences (chênes, hêtres, sapin, pin, etc.) peuvent être employées.
La sciure de bois n'a pas été employée jusqu'à présent.
Mise en route
Voitures à charbon : on retire les cendres, on tasse le charbon dans le gazo-
gène, on le recharge, on y introduit une torche et un ventilateur à main ou élec-
trique assure l' allumage. Durée de l'opération : 7 minutes.
Voitures à bois : de même, tassement du combustible excepté.
L'opération demande 10 minutes la première fois que l'on utilise le gazogène
car il faut y déposer une légère couche de charbon de bois en petits fragments
sous le bois carburant afin d'assurer son allumage. Par la suite, la mise en route
se fait en 8 minutes.
Certaines voitures utilisent l'essence pour le démarrage, puis fonctionnent au
charbon de bois (appareils Gohen-Poulenc).
La mise en route est alors presque instantanée.
Le rayon d'action après recharge en carburant atteint 200 kilomètres.
Régularité de la marche
Remarquable tant pour le bois que pour le charbon de bois.
Au cours du dernier Rallye des carburants nationaux (8° Rallye), les poids
lourds ont effectué 2.500 kilomètres et les voitures de tourisme 4,200 sous con-
trôle, dans des conditions de régularité analogues à celles des véhicules à essence
et avec des vitesses sensiblement égales pour les poids lourds, un peu inférieure
pour les tourismes.
Entretien
Il faut entretenir le gazogène et les épurateurs en plus des organes d'une voi-
ture ordinaire.
Au cours du 8e Rallye, l'entretien a consisté dans une vidange suivie d'un
nettoyage, exécutés tous les 2.000 kilomètres. Il n'a jamais duré une heure.
Les épurateurs contenaient dans ces conditions 800 grammes de déchets pour
des voitures de tourisme de 13 à 16 chevaux fiscaux.
La propreté des conducteurs et véhicules étaient nettement plus facile à main-
tenir avec le bois qu'avec le charbon de bois.
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