Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1935-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 janvier 1935 01 janvier 1935
Description : 1935/01/01 (A10,N109)-1935/01/31. 1935/01/01 (A10,N109)-1935/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418440t
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/11/2013
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- SOMMAIRE
- ANTILLES - GUYANE - RÉUNION
- La situation bananière en Guadeloupe
Henri BÉRENGER Ambassadeur de France Sénateur de la Guadeloupe........... Page(s) .......... 1 - .......... Page(s) .......... 5
- Guadeloupe: Situation du commerce extérieur à la fin du premier semestre 1934
De notre Correspondant.......... Page(s) .......... 7 - .......... Page(s) .......... 9
- .......... Page(s) .......... 10
- .......... Page(s) .......... 12
- .......... Page(s) .......... 19
- .......... Page(s) .......... 29
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 21
sembler au chêne sur dosse et plutôt à certains hêtres blancs sur quartier et faux-
quartier, où il brille davantage.
Sur une section transversale nettement tranchée, les cernes apparaissent en
courbes très fines plus ou moins foncées : elles forment, en se groupant par zones
colorées, des anneaux circummédullaires de largeur variable délimités sur leurs
bords par des différences de teinte.
L'impression que l'on retire de cet examen superficiel est celle d'un grain serré
et assez fin.
La loupe va préciser ces notions et justifier cette impression.
En regardant la section transversale, on aperçoit très nettement le treillis des
cernes et des rayons médullaires formé par un réseau de lignes croisées de paren-
chyme blanchâtre, plus lâche et plus spongieux dans les cernes que dans les
rayons médullaires. Les alvéoles sont remplies du tissu fibreux de couleur marron
et compact. Des pores relativement larges, dont l'ouverture est obstruée de paren-
chyme, parsèment le tissu parenchymateux des cernes et s'insèrent souvent à son
intersection avec les rayons médullaires. Dans les espèces jaunes, les pores con-
tiennent une sorte de résine soufrée.
Ne voilà-t-il pas une structure familière rappelant celle des bois durs de la
zone tempérée : des cernes composés d'une couche plus ou moins lâche et poreuse
correspondant au bois de printemps et d'une couche plus sombre et serrée corres-
pondant au bois d'été, toutes deux traversées par les rayons médullaires ? La
différence réside uniquement dans les dimensions et l'écartement des éléments,
qui se comptent par fractions de millimètres dans les bois coloniaux, au lieu de
millimètres dans les autres. Comptez en lunes les étapes de croissance au lieu
d'années et le phénomène s'expliquera.
Il. y a lieu de signaler que le dessin des éléments est plus net et régulier dans
le Parcouril que dans le Manil, où les lignes sont plus sinueuses et vont même,
sur le parcours des cernes, jusqu'à se rejoindre, soit par contact direct, soit par
l'intermédiaire de bifurcation qui s'en détachent. D'autre part, l'épaisseur de la
gaîne parenchymateuse des cernes par rapport à la couche fibreuse qu'elle enve-
loppe est plus forte dans le Manil que dans le Parcouril : elle couvre la moitié
du cerne saisonnier dans le premier, le quart seulement à peu près dans le second.
Ces différences se reflètent dans les propriétés physiques du bois, qui est plus
ferme et plus dense dans le Parcouril.
La face tangentielle, outre qu'elle nous montre le cordon blanchâtre de la
gaîne parenchymateuse en coupe élevée et celui marron des fibres, nous révélera
la structure cloisonnée des pores béants et des particules cristallines brillantes
adhérentes à leurs parois internes de couleur bistre luisant. Surtout, elle nous
apprendra la disposition en chicane des rayons médullaires qui y affleurent en sec-
tions ovales fuselées.
Il ne restera plus grand chose à la face radiale à nous révéler, si ce n'est le
reflet faiblement argenté des rayons médullaires dans les espèces grises, plutôt
marron clair dans les jaunes, et que ces rayons sont plus hauts et plus brillants
dans le Manil, où ils s'étalent parfois en longues traînées luisantes, pâle et maigre
imitation du grain argenté du chêne, que dans le Parcouril, qui ne s'est pas haussé
à cet effort.
sembler au chêne sur dosse et plutôt à certains hêtres blancs sur quartier et faux-
quartier, où il brille davantage.
Sur une section transversale nettement tranchée, les cernes apparaissent en
courbes très fines plus ou moins foncées : elles forment, en se groupant par zones
colorées, des anneaux circummédullaires de largeur variable délimités sur leurs
bords par des différences de teinte.
L'impression que l'on retire de cet examen superficiel est celle d'un grain serré
et assez fin.
La loupe va préciser ces notions et justifier cette impression.
En regardant la section transversale, on aperçoit très nettement le treillis des
cernes et des rayons médullaires formé par un réseau de lignes croisées de paren-
chyme blanchâtre, plus lâche et plus spongieux dans les cernes que dans les
rayons médullaires. Les alvéoles sont remplies du tissu fibreux de couleur marron
et compact. Des pores relativement larges, dont l'ouverture est obstruée de paren-
chyme, parsèment le tissu parenchymateux des cernes et s'insèrent souvent à son
intersection avec les rayons médullaires. Dans les espèces jaunes, les pores con-
tiennent une sorte de résine soufrée.
Ne voilà-t-il pas une structure familière rappelant celle des bois durs de la
zone tempérée : des cernes composés d'une couche plus ou moins lâche et poreuse
correspondant au bois de printemps et d'une couche plus sombre et serrée corres-
pondant au bois d'été, toutes deux traversées par les rayons médullaires ? La
différence réside uniquement dans les dimensions et l'écartement des éléments,
qui se comptent par fractions de millimètres dans les bois coloniaux, au lieu de
millimètres dans les autres. Comptez en lunes les étapes de croissance au lieu
d'années et le phénomène s'expliquera.
Il. y a lieu de signaler que le dessin des éléments est plus net et régulier dans
le Parcouril que dans le Manil, où les lignes sont plus sinueuses et vont même,
sur le parcours des cernes, jusqu'à se rejoindre, soit par contact direct, soit par
l'intermédiaire de bifurcation qui s'en détachent. D'autre part, l'épaisseur de la
gaîne parenchymateuse des cernes par rapport à la couche fibreuse qu'elle enve-
loppe est plus forte dans le Manil que dans le Parcouril : elle couvre la moitié
du cerne saisonnier dans le premier, le quart seulement à peu près dans le second.
Ces différences se reflètent dans les propriétés physiques du bois, qui est plus
ferme et plus dense dans le Parcouril.
La face tangentielle, outre qu'elle nous montre le cordon blanchâtre de la
gaîne parenchymateuse en coupe élevée et celui marron des fibres, nous révélera
la structure cloisonnée des pores béants et des particules cristallines brillantes
adhérentes à leurs parois internes de couleur bistre luisant. Surtout, elle nous
apprendra la disposition en chicane des rayons médullaires qui y affleurent en sec-
tions ovales fuselées.
Il ne restera plus grand chose à la face radiale à nous révéler, si ce n'est le
reflet faiblement argenté des rayons médullaires dans les espèces grises, plutôt
marron clair dans les jaunes, et que ces rayons sont plus hauts et plus brillants
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