Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1936-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 mars 1936 01 mars 1936
Description : 1936/03/01 (A11,N123)-1936/03/31. 1936/03/01 (A11,N123)-1936/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64184328
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/10/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 89
années, s'élever qu'à 20 d'une récolte normale. Sur cette base la production
de sucre de Java de trois années ne s'élèvera qu'à un total d'environ 1,800,000
tonnes.
Ces dernières années, les ventes de sucre de Java se sont élevées à environ
1.500.000 tonnes par an, dont 1.200.000 tonnes ont été exportées et 300.000
tonnes consommées aux Indes Néerlandaises. En regard d'une production d'à peu
près 1.800.000 tonnes en trois ans il y a donc des ventes s'élevant à environ
4.500.000 tonnes; vu ces chiffres on présume qu'à peu près en avril 1937 les
stocks, qui s'élevaient encore à plus de 2.500.000 tonnes le 1er avril 1934, seront
entièrement placés.
Plan d'assainissement pour l'industrie sucrière de Java
Pour qu'il n'y ait pas une nouvelle accumulation de stocks, après 1937, il
faudra restreindre la production des années à venir. A cet effet, le Dr Hart, di-
recteur du Département des Affaires Economiques, a déposé au Volksraad indo-
néerlandais un projet de loi visant à assainir l'industrie du sucre. Conformément
à ce projet les sociétés de sucre seront autorisées à planter dans les années 1936-
1938 (années de récolte 1937-1939) un certain pourcentage de leur superficie
plantée normale, pourcentage à fixer chaque année et qui variera probablement
entre 50 et 60 Une société qui, dans l'année de base 1931, a planté une
superficie de 1.000 hectares ne pourra donc, si le pourcentage est fixé à 50 %,
planter que 500 hectares. Ce projet, dont les détails devront encore être élaborés,
donne aux sociétés une idée de ce qu'elles auront à attendre de l'avenir et leur
permet de dresser leurs plans.
L'organisation de la vente
Aucune décision n'a encore été prise en ce qui concerne la prorogation de
l'organisation de vente de l'industrie sucrière, la « Nederlandsch-Indische Ve-
reeniging voor den Afzet van Suiker » (par abréviation : N.I.V.A.S.), qui, par
un décret du Gouvernement, a été chargée de vendre tout le sucre indo-néerlan-
dais produit. Les ventes de cette organisation ont cette année-ci donné des résul-
tats favorables tant en ce qui concerne les quantités que les prix. Pendant les dix
premiers mois de 1935 les exportations ont atteint 1.350.000 tonnes, contre
1.100.000 tonnes dans la période correspondante de 1934, alors que le prix n'a
cessé de monter depuis le niveau le plus bas enregistré en novembre 1934, s' éle-
vant actuellement à environ 50 de plus. Compte tenu des prix fixés pour les
différents pays de destination et pour la consommation à l'intérieur, le produit
moyen peut être estimé à environ 5 florins par quintal métrique (100 kilogrammes).
Possibilités de gain de l'industrie sucrière
Depuis quelques années les sociétés ne publient plus de chiffres relatifs à leur
prix de revient; il y a toutefois lieu de présumer que pour une production de 50
de la production normale le coût de revient des sociétés bien gérées ressort à
environ 4 fl. 50 par quintal, de sorte que l'exploitation peut de nouveau devenir
profitable.
années, s'élever qu'à 20 d'une récolte normale. Sur cette base la production
de sucre de Java de trois années ne s'élèvera qu'à un total d'environ 1,800,000
tonnes.
Ces dernières années, les ventes de sucre de Java se sont élevées à environ
1.500.000 tonnes par an, dont 1.200.000 tonnes ont été exportées et 300.000
tonnes consommées aux Indes Néerlandaises. En regard d'une production d'à peu
près 1.800.000 tonnes en trois ans il y a donc des ventes s'élevant à environ
4.500.000 tonnes; vu ces chiffres on présume qu'à peu près en avril 1937 les
stocks, qui s'élevaient encore à plus de 2.500.000 tonnes le 1er avril 1934, seront
entièrement placés.
Plan d'assainissement pour l'industrie sucrière de Java
Pour qu'il n'y ait pas une nouvelle accumulation de stocks, après 1937, il
faudra restreindre la production des années à venir. A cet effet, le Dr Hart, di-
recteur du Département des Affaires Economiques, a déposé au Volksraad indo-
néerlandais un projet de loi visant à assainir l'industrie du sucre. Conformément
à ce projet les sociétés de sucre seront autorisées à planter dans les années 1936-
1938 (années de récolte 1937-1939) un certain pourcentage de leur superficie
plantée normale, pourcentage à fixer chaque année et qui variera probablement
entre 50 et 60 Une société qui, dans l'année de base 1931, a planté une
superficie de 1.000 hectares ne pourra donc, si le pourcentage est fixé à 50 %,
planter que 500 hectares. Ce projet, dont les détails devront encore être élaborés,
donne aux sociétés une idée de ce qu'elles auront à attendre de l'avenir et leur
permet de dresser leurs plans.
L'organisation de la vente
Aucune décision n'a encore été prise en ce qui concerne la prorogation de
l'organisation de vente de l'industrie sucrière, la « Nederlandsch-Indische Ve-
reeniging voor den Afzet van Suiker » (par abréviation : N.I.V.A.S.), qui, par
un décret du Gouvernement, a été chargée de vendre tout le sucre indo-néerlan-
dais produit. Les ventes de cette organisation ont cette année-ci donné des résul-
tats favorables tant en ce qui concerne les quantités que les prix. Pendant les dix
premiers mois de 1935 les exportations ont atteint 1.350.000 tonnes, contre
1.100.000 tonnes dans la période correspondante de 1934, alors que le prix n'a
cessé de monter depuis le niveau le plus bas enregistré en novembre 1934, s' éle-
vant actuellement à environ 50 de plus. Compte tenu des prix fixés pour les
différents pays de destination et pour la consommation à l'intérieur, le produit
moyen peut être estimé à environ 5 florins par quintal métrique (100 kilogrammes).
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Depuis quelques années les sociétés ne publient plus de chiffres relatifs à leur
prix de revient; il y a toutefois lieu de présumer que pour une production de 50
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