48 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
Pour réponse, nous nous permettons de citer les lignes suivantes :
<( .Ia laine étant essentiellement une matière azotée secrétée par l'individu.
Plus il consommera d albuminoïdes, plus la laine qu'il produira sera corsée ».
M. Therry Em. « Le mouton, zoologie, anatomie et physiologie, races ovi-
nes », page 55, Paris, 1901.
Le Professeur Em. Perrot « Sur les productions végétales indigènes ou culti-
vées » de l'Afrique Occidentale Française. Travaux de l'Office National des
matières premières végétales. Notice n° 31, juin 1929. Préface de M.L.G.G.
H.E. Roume et M. G. Courasson, Inspecteur général des Services vétérinaires
des Colonies. « Le mouton au Soudan Français ». Préface de M. M. Lallour,
A.d.d.U.O.C.M.d. CSdc », Paris, nous donnent des catalogues des plantes en
A.O.F. qui fournissent des fourrages riches en « albuminoïdes ».
Le système de dry farming donne des méthodes très précises pour conserver
l'humidité dans la couche supérieure du sol.
Nous avons eu l'occasion d'entendre parler avec le plus grand pessimisme,
des maladies des moutons provoquées par leurs ennemis visibles et invisibles qui,
dit-on, les menacent partout et à toute heure.
Les médecins vétérinaires comme les Ofl G. Curasson, F. Malfroi, Em.
Thierry, dans leurs oeuvres, décrivent sur des pages et des pages les maladies
auxquelles les moutons sont exposés. M. Paul Wenz fait de même dans son
livre « L'Elevage du mouton en Australie », Paris, 1925.
Le Professeur A. Railliet dans son « Traité de Zoologie Médicale et Agri-
cole », Paris, 1895, dans un volume de plus de 1.000 pages, nous familiarise
avec tous ces monstres, des plus petits aux plus grands.
Mais ce n'est pas la première fois que l'on se heurte à des obstacles de
ce genre, et en d'autres circonstances ils ont bien été surmontés.
Quelques exemples seulement :
1) Pour combattre le phyloxera, un savant français a trouvé, pour utiliser
comme le pied mère, une vigne sauvage en Amérique. Ce pied à terre n était
pas du goût du parasite ; il le délaissait et par cela la greffe pouvait continuer
de porter de bons raisins.
2) Avant la guerre, en Russie de l'Asie Centrale, dans le Turkestan, il n'y
avait plus de sauterelles, car il n'existait plus de champs de ponte. Pour se
débarrasser définitivement de ce nuisible insecte, il restait à transporter les tra-
vaux de désinfection dans les Etats voisins.
3) Le Professeur Francis, à Collège Station, en Texas, E.U.A.N., nous
disait que, quand jeune médecin vétérinaire, il avait entrepris la lutte contre la
fièvre du Texas des bovins, 95 des animaux malades mouraient, et seule-
ment 5 survivaient, tandis que maintenant c'est le contraire : 95 survi-
vent et seulement 5 meurent.
4) A qui n'a pas entendu la fameuse conférence du IY Jamot sur la maladie
du sommeil au Cameroun, qu'il a faite dans la salle du théâtre de la Cité des
Informations pendant l'Exposition Coloniale, nous nous permettrons de signaler
dans « Togo-Cameroun », magazine mensuel publié par 1 Agence Economique
des Territoires africains sous Mandat, en mai 1931, le chapitre « La Santé »,
pages 233-244.
Comme il a été impossible d'exterminer la mouche tsé-tsé qui, par ses piqûres,
transportait le virus, on s' est attaqué à ce dernier en le détruisant dans le corps
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