Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1913 30 juin 1913
Description : 1913/06/30 (A13,N144). 1913/06/30 (A13,N144).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418414b
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
No 141 - J uiii 1913 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 175
Huile de Raphia.
M. BAuDoN (1) attire l'attention sur l'im-
portance que présente la production - de
l'huile de Raphia au Gabon, dans toutes
les régions où se trouvent des populations
pahouines. Dans l'Alima et les Likouala,
une partie de l'huile vendue sous le nom
d'huile de palme est fournie, d'après M. BAU-
DON par des Raphia. Il est néanmoins im-
possible, à l'heure actuelle, de se faire une
idée de l'importance do cette production.
Le rendement diffère beaucoup, suivant les
espèces et les variétés. On ne possède pas,
à l'heure actuelle, de renseignements très
précis sur la valeur oléifère des espèces
déjà connues de Raphia. La matière grasse
se trouve dans la mince couche de pulpe
qui entoure le noyau et qui est limitée,
d'autre part, par les écailles brillantes.
Les fruits mûrs ne contiennent presque
pas d'huile, il faut donc effectuer la récolte
avant maturité. C'est ce que font les indi-
gènes qui mettent les fruits en tas pour les
laisser fermenter pendant une semaine en-
viron. Au bout de ce temps, on sépare les
écailles et les noyaux par malaxage, et l'on
met le tout à bouillir dans de grandes mar-
mites en terre pendant un instant. Puis on
met la masse dans un plat à mailles très
fines que l'on tord; l'huile tombe sur une
planche évidée qui la conduit dans un ré-
cipient.
Le rendement varie non seulement avec
les espèces, mais aussi avec le degré de
maturité des fruits, la méthode employée
pour l'extraire, la durée de la fermentation,
la façon dont la torsion a été faite, de telle
sorte qu'il est impossible de donner un
pourcentage exact. En ce qui concerne les
essais de M. BALDON, ils concluent à une
extrême variation dans le rendement, et
leur auteur désire procéder à de nouvelles
expériences avant de donner des chiffres.
Les analyses faites en France ne donnent
pas de résultats satisfaisants, car les fruits
(1) \nllales de l'Institut Colonial de Marseille, 1912,
p. 119-121.
qui y ont été soumis étaient ou trop mûrs
ou trop secs, aussi, croit M. BAUDON, c'est
sur place seulement que l'on arrivera à
connaître la valeur oléifère exacte des
Raphia.
Ainsi, ces Palmiers sont donc suscep-
tibles d'exploitation dans les régions où
ils abondent, comme au Congo, mais, étant
donnée la difficulté de l'extraction, on ne
pourra qu'acheter la production indigène,
en négligeant, pour l'instant au moins, des
procédés plus perfectionnés d'extraction.
Ainsi, on renouvellera pour le Raphia ce
qui a été fait pour le commerce de l'huile
de palme.
C. G. ;
cI!j
L'érinose du Litchi.
Un acarien du genre Eriophyes peut se
multiplier considérablement à la face infé-
rieure des feuilles du Litchi (Nephelium
litchi Comb.). Ces dernières, sous l'in-
fluence du parasite, se contournent irrégu-
lièrement et se dessèchent ; l'acarien émigré
,alors sur des feuilles plus jeunes et la
maladie envahit peu à peu toute la plante,
en progressant de bas en haut. M. C.-S.
MISRA (1) conseille, pour combattre cet
Eriophyes, les pulvérisations d'émulsions
pétrole-savon additionnées de fleur -de,
soufre ou, plus simplement, du mélange
indiqué par la formule suivante :
Savon noir 2 kg.
Soufre 0 kg. 200
Ea.u. 60 litres.
Il est probable d'ailleurs que la fleur de
soufre employée seule, en poudrage, ou
les bouillies sulfo-calciques (2), seraient
aussi très efficaces. Enfin, il va sans dire
que l'on doit récoltpr les rameaux atteints
et les feuilles tombées pour les brûler oii,
si l'incinération présente des difficultés
pratiques, les enterrer avec soin.
A. V.
(1) In « Agric. Journal of India JI, juillet 1912.
(2) Voir « J. d'A. T. IJ, p. 333, 1912.
Huile de Raphia.
M. BAuDoN (1) attire l'attention sur l'im-
portance que présente la production - de
l'huile de Raphia au Gabon, dans toutes
les régions où se trouvent des populations
pahouines. Dans l'Alima et les Likouala,
une partie de l'huile vendue sous le nom
d'huile de palme est fournie, d'après M. BAU-
DON par des Raphia. Il est néanmoins im-
possible, à l'heure actuelle, de se faire une
idée de l'importance do cette production.
Le rendement diffère beaucoup, suivant les
espèces et les variétés. On ne possède pas,
à l'heure actuelle, de renseignements très
précis sur la valeur oléifère des espèces
déjà connues de Raphia. La matière grasse
se trouve dans la mince couche de pulpe
qui entoure le noyau et qui est limitée,
d'autre part, par les écailles brillantes.
Les fruits mûrs ne contiennent presque
pas d'huile, il faut donc effectuer la récolte
avant maturité. C'est ce que font les indi-
gènes qui mettent les fruits en tas pour les
laisser fermenter pendant une semaine en-
viron. Au bout de ce temps, on sépare les
écailles et les noyaux par malaxage, et l'on
met le tout à bouillir dans de grandes mar-
mites en terre pendant un instant. Puis on
met la masse dans un plat à mailles très
fines que l'on tord; l'huile tombe sur une
planche évidée qui la conduit dans un ré-
cipient.
Le rendement varie non seulement avec
les espèces, mais aussi avec le degré de
maturité des fruits, la méthode employée
pour l'extraire, la durée de la fermentation,
la façon dont la torsion a été faite, de telle
sorte qu'il est impossible de donner un
pourcentage exact. En ce qui concerne les
essais de M. BALDON, ils concluent à une
extrême variation dans le rendement, et
leur auteur désire procéder à de nouvelles
expériences avant de donner des chiffres.
Les analyses faites en France ne donnent
pas de résultats satisfaisants, car les fruits
(1) \nllales de l'Institut Colonial de Marseille, 1912,
p. 119-121.
qui y ont été soumis étaient ou trop mûrs
ou trop secs, aussi, croit M. BAUDON, c'est
sur place seulement que l'on arrivera à
connaître la valeur oléifère exacte des
Raphia.
Ainsi, ces Palmiers sont donc suscep-
tibles d'exploitation dans les régions où
ils abondent, comme au Congo, mais, étant
donnée la difficulté de l'extraction, on ne
pourra qu'acheter la production indigène,
en négligeant, pour l'instant au moins, des
procédés plus perfectionnés d'extraction.
Ainsi, on renouvellera pour le Raphia ce
qui a été fait pour le commerce de l'huile
de palme.
C. G. ;
cI!j
L'érinose du Litchi.
Un acarien du genre Eriophyes peut se
multiplier considérablement à la face infé-
rieure des feuilles du Litchi (Nephelium
litchi Comb.). Ces dernières, sous l'in-
fluence du parasite, se contournent irrégu-
lièrement et se dessèchent ; l'acarien émigré
,alors sur des feuilles plus jeunes et la
maladie envahit peu à peu toute la plante,
en progressant de bas en haut. M. C.-S.
MISRA (1) conseille, pour combattre cet
Eriophyes, les pulvérisations d'émulsions
pétrole-savon additionnées de fleur -de,
soufre ou, plus simplement, du mélange
indiqué par la formule suivante :
Savon noir 2 kg.
Soufre 0 kg. 200
Ea.u. 60 litres.
Il est probable d'ailleurs que la fleur de
soufre employée seule, en poudrage, ou
les bouillies sulfo-calciques (2), seraient
aussi très efficaces. Enfin, il va sans dire
que l'on doit récoltpr les rameaux atteints
et les feuilles tombées pour les brûler oii,
si l'incinération présente des difficultés
pratiques, les enterrer avec soin.
A. V.
(1) In « Agric. Journal of India JI, juillet 1912.
(2) Voir « J. d'A. T. IJ, p. 333, 1912.
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