Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mars 1913 31 mars 1913
Description : 1913/03/31 (A13,N141). 1913/03/31 (A13,N141).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64184113
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
90 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE NO 1 lit - MAliS 1913
l'on est habitué aux cultures rémunératrices.
J. LAMBA.
Reste à savoir si les prix se maintien-
dront à ce taux, ce qui a toujours été la
crainte que nous avons émise lorsqu'il a
été question de cette culture pour d'autres
pays que ceux d'origine de la plante.
~~T~ t
1
Le Charançon des Mangues. f
L'un des insectes les plus nuisibles aux
mangues en Orient est un curculionide
(Cl'yptorhynchus mangiferae Fab.), dont la
larve se développe dans les graines de cet
excellent fruit. Il se trouve actuellement
partout dans les Indes orientales, y compris
les Iles Philippines et les autres groupes
de l'Océan Pacifique; il a pu pénétrer éga-
lement dans l'Afriqu'e australe et à Mada-
gascar. Jusqu'à présent, son introduction
aux Etats-Unis a pu être évitée, ce qui est
fort avantageux pour la Floride par
exemple, où l'on espère arriver à faire
d'importantes cultures de manguier. ,
D'après M. C.-L. MARLATT (1), la femelle
du Cryptorhynchus mangiferae pond sur les
jeunes fruits; le ver pénètre dans le noyau
et achève son développement dans la
graine. Le point d'entrée se cicatrise rapi-
dement sur la mangue verte et bientôt il
n'est plus possible de dire, par le seul
examen externe, si le fruit est ou n'est pas
parasité. L'insecte adulte, qui mesure un
peu plus d'un demi-centimètre et est d'un
brun foncé, demeure dans la graine pen-
dant un certain temps et peut de cette
façon se trouver transporté avec des se-
mences ou des fruits murs.
Dans les contrées où cet hôte « indési-
rable « n'existe pas encore, il y a lieu de
prendre certaines précautions pour en
éviter l'acclimatation. Les graines de
mangues importées devront être exa-
minées avec soin; pour cela, il est néces-
saire de les dépouiller de leur enveloppe
papyracée; toutes celles qui porteront des
(1) Circular no 141. U. S. Dep. Agfic. Bur. Ent., 1911.
traces de l'attaque du charançon seront
immédiatement détruites. Par surcroît de
précautions, les graines d'apparence saine
seront mises à germer dans une caisse re-
couverte d'une toile métallique, d'où les
parasites qui auront pu passer inaperçus
ne pourront sortir.
On ne connaît pas d'autres espèces de
fruits capables de nourrir le Cri/pto-
rhynchus mangiferae. Si donc on importe
des mangues, pour des essais de culture,
dans un pays ne possédant pas encore de
manguiers en âge de donner des fruits, il
semble bien qu'il ne pourra y avoir accli-
matation du parasite. Il vaudra mieux tou-
tefois, même en ce cas, agir avec prudence.
A. V.
Emploi du beurre de Coco
dans l'alimentation des animaux.
Le Dr SCHUPPLI, Directeur de l'École d'É-
conomie alpestre de Grabnerhof, publie,
dans le « Bulletin mensuel des Renseigne-
ments Agricoles et des maladies des
plantes » (1) une intéressante étude expé-
rimentale sur l'alimentation des jeunes
veaux au moyen de lait écrémé (la crème
ayant été vendue), dans lequel on a émul-
sionné le beurre de coco connu sous le
nom de « palmine ».
La préparation de l'émulsion est déli-
cate : on chauffe la palmine et le lait écrémé
à 60° C et on les fait passer dans un émul-
sionneur produisant un mélange intime
des deux substances, mais le mélange ne
peut être bien réalisé à la main. De plus,
on ne prépare l'émulsion que peu de temps
avant l'emploi parce que, de même que
la crème, la palmine se rassemble à la sur-
face, et le mélange n'est plus homogène.
Les expériences, poursuivies pendant
huit ans, conduisent l'auteur à considérer
ce procédé de nourriture des jeunes veaux
comme recommandable et lucratif.
C. G.
(1) Institut international d'Agriculture, février 1913.
Paris. — L. MARETHEUX, imprimeur, 1, rue Cassette.
Le Gérant: F. MAIN.
l'on est habitué aux cultures rémunératrices.
J. LAMBA.
Reste à savoir si les prix se maintien-
dront à ce taux, ce qui a toujours été la
crainte que nous avons émise lorsqu'il a
été question de cette culture pour d'autres
pays que ceux d'origine de la plante.
~~T~ t
1
Le Charançon des Mangues. f
L'un des insectes les plus nuisibles aux
mangues en Orient est un curculionide
(Cl'yptorhynchus mangiferae Fab.), dont la
larve se développe dans les graines de cet
excellent fruit. Il se trouve actuellement
partout dans les Indes orientales, y compris
les Iles Philippines et les autres groupes
de l'Océan Pacifique; il a pu pénétrer éga-
lement dans l'Afriqu'e australe et à Mada-
gascar. Jusqu'à présent, son introduction
aux Etats-Unis a pu être évitée, ce qui est
fort avantageux pour la Floride par
exemple, où l'on espère arriver à faire
d'importantes cultures de manguier. ,
D'après M. C.-L. MARLATT (1), la femelle
du Cryptorhynchus mangiferae pond sur les
jeunes fruits; le ver pénètre dans le noyau
et achève son développement dans la
graine. Le point d'entrée se cicatrise rapi-
dement sur la mangue verte et bientôt il
n'est plus possible de dire, par le seul
examen externe, si le fruit est ou n'est pas
parasité. L'insecte adulte, qui mesure un
peu plus d'un demi-centimètre et est d'un
brun foncé, demeure dans la graine pen-
dant un certain temps et peut de cette
façon se trouver transporté avec des se-
mences ou des fruits murs.
Dans les contrées où cet hôte « indési-
rable « n'existe pas encore, il y a lieu de
prendre certaines précautions pour en
éviter l'acclimatation. Les graines de
mangues importées devront être exa-
minées avec soin; pour cela, il est néces-
saire de les dépouiller de leur enveloppe
papyracée; toutes celles qui porteront des
(1) Circular no 141. U. S. Dep. Agfic. Bur. Ent., 1911.
traces de l'attaque du charançon seront
immédiatement détruites. Par surcroît de
précautions, les graines d'apparence saine
seront mises à germer dans une caisse re-
couverte d'une toile métallique, d'où les
parasites qui auront pu passer inaperçus
ne pourront sortir.
On ne connaît pas d'autres espèces de
fruits capables de nourrir le Cri/pto-
rhynchus mangiferae. Si donc on importe
des mangues, pour des essais de culture,
dans un pays ne possédant pas encore de
manguiers en âge de donner des fruits, il
semble bien qu'il ne pourra y avoir accli-
matation du parasite. Il vaudra mieux tou-
tefois, même en ce cas, agir avec prudence.
A. V.
Emploi du beurre de Coco
dans l'alimentation des animaux.
Le Dr SCHUPPLI, Directeur de l'École d'É-
conomie alpestre de Grabnerhof, publie,
dans le « Bulletin mensuel des Renseigne-
ments Agricoles et des maladies des
plantes » (1) une intéressante étude expé-
rimentale sur l'alimentation des jeunes
veaux au moyen de lait écrémé (la crème
ayant été vendue), dans lequel on a émul-
sionné le beurre de coco connu sous le
nom de « palmine ».
La préparation de l'émulsion est déli-
cate : on chauffe la palmine et le lait écrémé
à 60° C et on les fait passer dans un émul-
sionneur produisant un mélange intime
des deux substances, mais le mélange ne
peut être bien réalisé à la main. De plus,
on ne prépare l'émulsion que peu de temps
avant l'emploi parce que, de même que
la crème, la palmine se rassemble à la sur-
face, et le mélange n'est plus homogène.
Les expériences, poursuivies pendant
huit ans, conduisent l'auteur à considérer
ce procédé de nourriture des jeunes veaux
comme recommandable et lucratif.
C. G.
(1) Institut international d'Agriculture, février 1913.
Paris. — L. MARETHEUX, imprimeur, 1, rue Cassette.
Le Gérant: F. MAIN.
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