Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mars 1913 31 mars 1913
Description : 1913/03/31 (A13,N141). 1913/03/31 (A13,N141).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64184113
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
o lU - Ml\RS 1913 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 91
blable concession serait en contradiction
avec les termes du traité de 1867.
L'Allemagne s'est d'ailleurs, par l'inter-
médiaire de son représentant à Monrovia,
opposée à l'octroi d'une semblable conces-
sion qui a été refusée à la Société anglaise
par les autorités libériennes.
Enlin, à la liste des grandes entreprises
que M. BRET nous donnait le mois dernier,
nous pouvons ajouter la Société anglaise
du Kouilou, diverses exploitations à la
Nigeria, au Cameroun et au Togo, et la
Société agricole, forestière et industrielle
pour l'Afrique, présidée par M. DU VIVIER
DE STREEL. L'usine installée par cette
Société est basée sur un principe qui
mérite d'être signalé. Des presses puis-
santes y sont installées, qui peuvent écraser
les fruits entiers, et en extraire à la fois
l'huile de palme et l'huile de palmiste.
Ainsi que le faisait ressortir M. BRET, la
question de l'exploitation rationnelle du
palmier à l'huile est donc tout à fait à
l'ordre du jour. Nous serons reconnaissants
aux lecteurs et amis du « J. d'A. T », qui
voudront bien nous faire part des ren-
seignements, nous communiquer les do-
cuments qu'ils pourraient avoir sur cette
importante question.
C. G.
Au moment de mettre en pages, nous
recevons le numéro de mars du « Tro-
penptlanzer » dans lequel le D' C. R. KEN-
NING de Londres (1), regrette que la direc-
tion du « Kolonial Wirthschaftliches
Komittee » ait cru devoir repousser l'idée
que l'industrie des matières grasses devrait
prendre en main la production de sa ma-
tière première. Les raisons invoquées ont
été l'absence des capitaux nécessaires et,
d'autre part, la crainte d'un insuccès dû
à la division des efforts.
Le même auteur montre, en prenant
comme exemple l'affaire LEVER Brothers,
quel intérêt primordial il y aurait pour
,1) Die Oelrohstoffversorgung der Industrie. Der
Tropenpflanzer 17, n" 3, mars 1913.
l'industrie allemande, à effectuer de cette
manière un contrôle sur le marché des
matières premières.
C. G.
Le Caoutchouc de « Cacaloxochitl »
au Mexique.
[Le Plumeria rubra L. dont il est question dans
cette note, est répandu aujourd'hui dans la plupart
des pays tropicaux du globe et cultivé comme plante
ornementale sous le nom français de Frangipanier,
nom attribué également au P. acutifolia Povi. Il se
bouture avec une extrême facilité, et s'il a une réelle
valeur au point de vue caoutchoutifère, sa culture
pourrait se développer en d'autres points qu'au
Mexique. Actuellement, il en existe des plans dans
la plupart de jardins de colons aux Antilles, dans
l'Amérique centrale et méridionale, en Extrême
Orient, etc. — N. n. L. R.].
Dans le « J. d'A. T. », n° 103 de janvier
1910, le regretté Dr PEHR OLSSON-SEFFKR
avait entretenu les lecteurs de ce journal
de nouvelles plantes à caoutchouc rencon-
trées par lui au cours de ses missions au
Mexique. Depuis lors, certaines de ces
plantes ont fait l'objet d'études complé-
mentaÍres, de la part notamment de
M. RUNÀL OLSSON-SEFFER, Chef de la Section
Botanique au Ministère du « Fomento ».
Un dévoué collaborateur du « J. d'A. T. »,
M. A. PEDROSO, a bien voulu nous communi-
quer un article que M. R. OLSSON-SEFFEH a
publié dans la « Revue d'Agriculture » de
Saint-Domingue (1) sous le titre : une nou-
velle plante à caoutchouc, article dont nous
extrayons les données suivantes.
Le H Cacaloxochitl,} des Indiens est un
Plumeria. Rappelons que PERH OLSSON-
SEFFER indique que trois espèces mexicai-
nes de ce genre sont caoutchoulifères.
M. RUNAL OLSSON-SEFFER affirme que, parmi
tous les Plumeria mexicains, le seul Pl.
rubra L. — dont les botanistes, ajou tons-le,
signalent également là présence au Vene-
zuela - produitdu caoutchouc en quantité
suffisante. Le tronc aurait une hauteur de
(1) Résista de Agricultura mai 1912. Sècretaria de
Estado de Republica de Saint-Domingue.
blable concession serait en contradiction
avec les termes du traité de 1867.
L'Allemagne s'est d'ailleurs, par l'inter-
médiaire de son représentant à Monrovia,
opposée à l'octroi d'une semblable conces-
sion qui a été refusée à la Société anglaise
par les autorités libériennes.
Enlin, à la liste des grandes entreprises
que M. BRET nous donnait le mois dernier,
nous pouvons ajouter la Société anglaise
du Kouilou, diverses exploitations à la
Nigeria, au Cameroun et au Togo, et la
Société agricole, forestière et industrielle
pour l'Afrique, présidée par M. DU VIVIER
DE STREEL. L'usine installée par cette
Société est basée sur un principe qui
mérite d'être signalé. Des presses puis-
santes y sont installées, qui peuvent écraser
les fruits entiers, et en extraire à la fois
l'huile de palme et l'huile de palmiste.
Ainsi que le faisait ressortir M. BRET, la
question de l'exploitation rationnelle du
palmier à l'huile est donc tout à fait à
l'ordre du jour. Nous serons reconnaissants
aux lecteurs et amis du « J. d'A. T », qui
voudront bien nous faire part des ren-
seignements, nous communiquer les do-
cuments qu'ils pourraient avoir sur cette
importante question.
C. G.
Au moment de mettre en pages, nous
recevons le numéro de mars du « Tro-
penptlanzer » dans lequel le D' C. R. KEN-
NING de Londres (1), regrette que la direc-
tion du « Kolonial Wirthschaftliches
Komittee » ait cru devoir repousser l'idée
que l'industrie des matières grasses devrait
prendre en main la production de sa ma-
tière première. Les raisons invoquées ont
été l'absence des capitaux nécessaires et,
d'autre part, la crainte d'un insuccès dû
à la division des efforts.
Le même auteur montre, en prenant
comme exemple l'affaire LEVER Brothers,
quel intérêt primordial il y aurait pour
,1) Die Oelrohstoffversorgung der Industrie. Der
Tropenpflanzer 17, n" 3, mars 1913.
l'industrie allemande, à effectuer de cette
manière un contrôle sur le marché des
matières premières.
C. G.
Le Caoutchouc de « Cacaloxochitl »
au Mexique.
[Le Plumeria rubra L. dont il est question dans
cette note, est répandu aujourd'hui dans la plupart
des pays tropicaux du globe et cultivé comme plante
ornementale sous le nom français de Frangipanier,
nom attribué également au P. acutifolia Povi. Il se
bouture avec une extrême facilité, et s'il a une réelle
valeur au point de vue caoutchoutifère, sa culture
pourrait se développer en d'autres points qu'au
Mexique. Actuellement, il en existe des plans dans
la plupart de jardins de colons aux Antilles, dans
l'Amérique centrale et méridionale, en Extrême
Orient, etc. — N. n. L. R.].
Dans le « J. d'A. T. », n° 103 de janvier
1910, le regretté Dr PEHR OLSSON-SEFFKR
avait entretenu les lecteurs de ce journal
de nouvelles plantes à caoutchouc rencon-
trées par lui au cours de ses missions au
Mexique. Depuis lors, certaines de ces
plantes ont fait l'objet d'études complé-
mentaÍres, de la part notamment de
M. RUNÀL OLSSON-SEFFER, Chef de la Section
Botanique au Ministère du « Fomento ».
Un dévoué collaborateur du « J. d'A. T. »,
M. A. PEDROSO, a bien voulu nous communi-
quer un article que M. R. OLSSON-SEFFEH a
publié dans la « Revue d'Agriculture » de
Saint-Domingue (1) sous le titre : une nou-
velle plante à caoutchouc, article dont nous
extrayons les données suivantes.
Le H Cacaloxochitl,} des Indiens est un
Plumeria. Rappelons que PERH OLSSON-
SEFFER indique que trois espèces mexicai-
nes de ce genre sont caoutchoulifères.
M. RUNAL OLSSON-SEFFER affirme que, parmi
tous les Plumeria mexicains, le seul Pl.
rubra L. — dont les botanistes, ajou tons-le,
signalent également là présence au Vene-
zuela - produitdu caoutchouc en quantité
suffisante. Le tronc aurait une hauteur de
(1) Résista de Agricultura mai 1912. Sècretaria de
Estado de Republica de Saint-Domingue.
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