Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1899-12-05

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 05 décembre 1899 05 décembre 1899

Description : 1899/12/05 (A3,N42,T5). 1899/12/05 (A3,N42,T5).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418309p

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 05/08/2013

VARIÉTÉS 345

Mais, si c'est faux; si comme nous pensons être en mesure de le prouver, le
caféier peut prospérer, ici, produire des fruits de bonne qualité et rémunérer
des capitaux, notre intérêt est de l'établir d'urgence.

C'est qu'en effet, bien différent du commerçant qui redoute, à juste titre, la con-
currence, le planteur ne doit attendre le succès complet que du développement
de la colonisation agricole, car les produits abondants ouvrent les marchés et
assurent leur existence, ils attirent les navires et les capitaux : ils font naître les
banques et les industries, alors que les produits sans importance ne retiennent
l'attention de personne.

Enfin, la multiplicité des plantations provoque une classification, puis une
progression du prix des terres, alors que la valeur de celles-ci reste infime tant
que nous ne sommes que peu nombreux.

Or, comme c'est vers la culture du caféier que la plupart des premiers plan-
teurs se sont portés, comme cette culture peut s'allier avec celle du riz, que les
colons adoptent; comme les terrains qui lui seraient propices dans la haute
région sont très étendus et que nous sommes à la veille de voir doubler la
prime accordée à l'importation de nos cafés en France, par la suppression de
tout droit d.'enLrée - il semble indispensable que nous établissions d'urgence et
d'une façon indiscutable l'état de la culture du café au Tonkin et les résultats
qu'elle laisse entrevoir.

Ir

RECHERCHE DES MEILLEURS PROCÉDÉS DE CULTURE DU CAFÉIER

Si la culture du caféier nous paraît possible et rémunératrice au Tonkin, nous
ne pouvons, cependant, songer à nous dire à l'abri des ennuis divers contre les-
quels les planteurs ont eu à lutter presque partout. Mais, comme il est prouvé
que le choix judicieux du sol, de bons procédés de plantation et de culture ainsi
que des fumures appropriées préviennent des maladies ou permettent aux
arbustes de lutter contre elles, il paraît nécessaire de préciser dès maintenant
ces divers points.

Mesures adoptées. Il sera demandé à chaque planteur une note sur l'état de
sa plantation, sur ses procédés de culture, sur les résultats de ses expé-
riences, etc.

Ces notes seront réunies, puis dépouillées à Hanoï où elles feront l'objet d'une-
notice qui sera publiée aux frais du Syndicat des Planteurs.

Elles devront parvenir avant le 1er novembre.

III

l'RÉPARATION ET CONSERVATION DES PRODUITS

Il n'est pas discutable que la préparation des cafés a une influence de premier
ordre sur la vente.

Il en est de même de leur conservation pendant la période humide.

Il conviendrait donc de préciser dans quelles conditions nous devons opérer
le décorticage et l'emmagasinage.

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