Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1899-11-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 novembre 1899 05 novembre 1899
Description : 1899/11/05 (A3,N40,T5). 1899/11/05 (A3,N40,T5).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418307v
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/08/2013
286 REVUE DES CULTURES COLONIALES
Occidentales, quelquefois aussi belles que les bonnes installations de Java. A ce propos, M. Morren
a noté un détail qui a son importance : contrairement à ce qui se fait à Java, les cerises, cueillies
e soir, sont mises de suite dans le baquet récepteur et recouvertes d'eau; c'est le lendemain matin
qu'elles passent au dépulpeur, qui est, généralement, le Gordon ou le Walker, à deux disques ;
M. Morren constate, qu'ayant, à maintes reprises, examiné le café sortant du dépulpeur, il n'a
jamais pu trouver de fèves écrasées ou brisées. La fermentation consécutive au dépulpage dure
2i heures. En comparant aux procédés de Java, on peut encore noter cette particularité que la
dessication du café n'est pas poussée aussi loin : au lieu d'être « glashard » (dures et cassantes
comme du verre) les fèves marchandes demeurent un peu molles, on peut y imprimer un sillon en
appuyant avec l'ongle; l'expérience aurait appris que le café de Guatemala n'a rien à gagner à être
desséché davantage.
Les Allemands du Guatemala emploient beaucoup, pour l'affinage du café, la machine Anderson,
des fonderies ( Grusonwerke » de Krupp (Magdeburg). On voit aussi de vastes installations pour le
séchage artificiel, système Guardiola.
Les renseignements que M. Morren donne sur les cultures secondaires sont sommaires : il y a
une belle planche représentant une ( forêt » de canne à sucre au moment de la récolte; celle-ci
se fait durant 15 à 20 ans sans renouvellement; comme à Cuba.
On ne produit plus la cochenille au Guatemala qui en était autrefois le plus grand producteur du
monde ; l'indigo a à peu près disparu aussi; à peine en reste-t-il quelques champs dans les dépar-
tements contigus au Salvador. — Une des annexes jointes au livre de M. Morren a une importance
particulière, c'est la traduction intégrale du rapport sur le Castilloa elastica présenté au gouverne-
ment du Guatemala, le 20 décembre 1898, par M. José Horta, complétée par un aperçu (2 pages) du
rapport de M. J. L. Bueron (du 27 février 1899) consécutif à celui de M. Horta. Nous parlerons
ailleurs de ce dernier. M. Morren reproduit une partie du rapport de M. Bueron, donnant la des-
cription de la coagulation du latex de Castilloa au moyen d'eau savonneuse ; notons aussi cette
affirmation que seuls les Castilloa femelles fournissent le Caoutchouc, et que, dans une plantation, il
ne faut qu'un arbre mâle pour 30 ou 40 arbres femelles, pour assurer la fructification. Ce passage
du rapport paraît étrange; car, d'après le Dr Morris, une grande autorité, le Castilloa elastica est
monoïque, c'est-à-dire que les inflorescences mâles et les inflorescences femelles y sont réunies sur
le même arbre ; elles le sont même sur la même branche.
REVUE COMMERCIALE
Revue des produits coloniaux de la place de Marseille, 30 octobre 1899.
Extrait du Sémaphore dt Marseille.
Cafés. — Marché calme.
Ventes de la semaine au détail : 125 s. café
Rio et Santos de fr. 38 à 45.
Sucres. — Fluctuations insignifiantes dans les
deux sens; affaires limitées aux besoins immé-
diats. Transactions nulles en exotiques.
Nous cotons :
Blanc, nO 3 disponiule. 23.. à
D courant mois à
Roux 88° 27.. à .,
les 100 kilos, entrepôt, conditions d'usage.
Voici la situation des sucres dans les maga-
sins des Docks et Entrepôts.
Sucres coloniaux
Au 18 octobre 1899 17.400 qx.
Au 25 » f 899 ., 16.880 qx.
Thés. — Sans changement.
Vanilles. — Marché ferme. La première qua-
lité de 16 à 17 cent. vaut 10 à 15 francs; la bonne
deuxième qualité, suivant longueur et qualité,
de 55 à 60 francs.
Cacaos. — Inchangé. Sans affaires.
On cote les 50 kilos, entrepôt, escompte 2 0/0
Aux droits de 52 fr.
Martinique et Guadeloupe. M
Voici la situation des cacaos aux Docks et
Entrepôts.
Stock au 18 octobre 1899 G.610 qx
Stock au 25 octobre 1899 6.450 qx
Entrée en cours 90 qx
Poim'es. - Marché inchangé.
On cote : Saïgon 104 50 à 105 50
8umatra. 63.50 à 66 50
Stock des poivres par provenance atrêté au
25 octobre 1899. soir :
Saïgon noir, 3,250 colis ; 205,209 kilos.
Graines vléaqiîieuses.
Stock aux docks et entrepôts.
Arachides en coque, 25 octobre : 300 qx.
Au 25 octobre. 430 qx
Stock. Total des arachides : <%
Au 25 octobre 730
Entrées en cours comprises.
Occidentales, quelquefois aussi belles que les bonnes installations de Java. A ce propos, M. Morren
a noté un détail qui a son importance : contrairement à ce qui se fait à Java, les cerises, cueillies
e soir, sont mises de suite dans le baquet récepteur et recouvertes d'eau; c'est le lendemain matin
qu'elles passent au dépulpeur, qui est, généralement, le Gordon ou le Walker, à deux disques ;
M. Morren constate, qu'ayant, à maintes reprises, examiné le café sortant du dépulpeur, il n'a
jamais pu trouver de fèves écrasées ou brisées. La fermentation consécutive au dépulpage dure
2i heures. En comparant aux procédés de Java, on peut encore noter cette particularité que la
dessication du café n'est pas poussée aussi loin : au lieu d'être « glashard » (dures et cassantes
comme du verre) les fèves marchandes demeurent un peu molles, on peut y imprimer un sillon en
appuyant avec l'ongle; l'expérience aurait appris que le café de Guatemala n'a rien à gagner à être
desséché davantage.
Les Allemands du Guatemala emploient beaucoup, pour l'affinage du café, la machine Anderson,
des fonderies ( Grusonwerke » de Krupp (Magdeburg). On voit aussi de vastes installations pour le
séchage artificiel, système Guardiola.
Les renseignements que M. Morren donne sur les cultures secondaires sont sommaires : il y a
une belle planche représentant une ( forêt » de canne à sucre au moment de la récolte; celle-ci
se fait durant 15 à 20 ans sans renouvellement; comme à Cuba.
On ne produit plus la cochenille au Guatemala qui en était autrefois le plus grand producteur du
monde ; l'indigo a à peu près disparu aussi; à peine en reste-t-il quelques champs dans les dépar-
tements contigus au Salvador. — Une des annexes jointes au livre de M. Morren a une importance
particulière, c'est la traduction intégrale du rapport sur le Castilloa elastica présenté au gouverne-
ment du Guatemala, le 20 décembre 1898, par M. José Horta, complétée par un aperçu (2 pages) du
rapport de M. J. L. Bueron (du 27 février 1899) consécutif à celui de M. Horta. Nous parlerons
ailleurs de ce dernier. M. Morren reproduit une partie du rapport de M. Bueron, donnant la des-
cription de la coagulation du latex de Castilloa au moyen d'eau savonneuse ; notons aussi cette
affirmation que seuls les Castilloa femelles fournissent le Caoutchouc, et que, dans une plantation, il
ne faut qu'un arbre mâle pour 30 ou 40 arbres femelles, pour assurer la fructification. Ce passage
du rapport paraît étrange; car, d'après le Dr Morris, une grande autorité, le Castilloa elastica est
monoïque, c'est-à-dire que les inflorescences mâles et les inflorescences femelles y sont réunies sur
le même arbre ; elles le sont même sur la même branche.
REVUE COMMERCIALE
Revue des produits coloniaux de la place de Marseille, 30 octobre 1899.
Extrait du Sémaphore dt Marseille.
Cafés. — Marché calme.
Ventes de la semaine au détail : 125 s. café
Rio et Santos de fr. 38 à 45.
Sucres. — Fluctuations insignifiantes dans les
deux sens; affaires limitées aux besoins immé-
diats. Transactions nulles en exotiques.
Nous cotons :
Blanc, nO 3 disponiule. 23.. à
D courant mois à
Roux 88° 27.. à .,
les 100 kilos, entrepôt, conditions d'usage.
Voici la situation des sucres dans les maga-
sins des Docks et Entrepôts.
Sucres coloniaux
Au 18 octobre 1899 17.400 qx.
Au 25 » f 899 ., 16.880 qx.
Thés. — Sans changement.
Vanilles. — Marché ferme. La première qua-
lité de 16 à 17 cent. vaut 10 à 15 francs; la bonne
deuxième qualité, suivant longueur et qualité,
de 55 à 60 francs.
Cacaos. — Inchangé. Sans affaires.
On cote les 50 kilos, entrepôt, escompte 2 0/0
Aux droits de 52 fr.
Martinique et Guadeloupe. M
Voici la situation des cacaos aux Docks et
Entrepôts.
Stock au 18 octobre 1899 G.610 qx
Stock au 25 octobre 1899 6.450 qx
Entrée en cours 90 qx
Poim'es. - Marché inchangé.
On cote : Saïgon 104 50 à 105 50
8umatra. 63.50 à 66 50
Stock des poivres par provenance atrêté au
25 octobre 1899. soir :
Saïgon noir, 3,250 colis ; 205,209 kilos.
Graines vléaqiîieuses.
Stock aux docks et entrepôts.
Arachides en coque, 25 octobre : 300 qx.
Au 25 octobre. 430 qx
Stock. Total des arachides : <%
Au 25 octobre 730
Entrées en cours comprises.
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