Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1899-10-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 octobre 1899 20 octobre 1899
Description : 1899/10/20 (A3,N39,T5). 1899/10/20 (A3,N39,T5).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418306f
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 251
Tous indistinctement tournent leurs regards vers une culture nouvelle appelée
à un avenir formidable, tel est le mot, à une concurrence impossible. Peu à peu
ils abandonnent le terrain destiné aux caféiers pour y mettre de jeunes plants de
caoutchouc. Leur choix est tombé sur le Mangabeira, ou mieux encore le
Maniçoba, dont la croissance rapide est remarquable.
Le Mangabeira-Maniçoba est un arbre à écorce rugueuse, à feuilles caduques
se rapprochant beaucoup de notre arbre à pêche. Rarement il atteint de grandes
dimensions; son diamètre ordinaire est de 0m, 35 et sa hauteur de 5 à 6 mètres.
Le port de l'arbre est difforme, rarement il est droit; il pousse dans les forêts
clairsemées, composées en grande partie d'arbres rachitiques.
La saignée se fait en V ou en Y d'une longueur de 0m,20 à 0m,30 et espacée de
0m,30 à 0m,40.
L'écoulement du lait est instantané et dure un quart d'heure environ.
Dès la deuxième année on peut le saigner, mais il est préférable d'attendre
trois ans; à cet âge son rendement est de 200 grammes. C'est sur le Maniçoba
que les planteurs comptent, et dès maintenant les flancs des collines (de préfé-
rence, je crois) sont plantés de jeunes Maniçoba espacés de 4 à 4 mètres. Comme
je l'ai dit, c'est un arbre à croissance rapide qui pourrait être introduit au Congo.
Le colon ne défriche pas toujours la forêt, mais plante aussi sur les flancs des
coteaux, même sur des collines à pentes rapides. Certains paysages ou endroits
du Kasaï complètement déboisés conviendraient peut-être à un essai de ce
genre.
Et puis, devant le Maniçoba je suis resté rêveur; l'aspect de la plante ne m'était
pas inconnu et je n'oserais affirmer ne pas Vavoir rencontrée sur les rives du
Sunkuru.
Il pousse, en effet, au Kasaï-Sankuru, surtout sur les berges des rivières, un
arbre qui a, me semble-t-il, beaucoup d'analogie avec le Maniçoba du Brésil et
personnellement j'ose avancer, en tant que je crois que ma mémoire et souvenirs
sont exacts, aux environs du poste de Bena-Dibele.
(A suivre.)
AD. VAN LAERE.
ARROWROOT DE MANGUE
Les renseignements suivants sont extraits du « QUEENSLAND AGRICULTURAL
JOURNAL », lor janvier 1899. Il s'agit d'un produit qui existé dans certaines colo-
nies françaises en extrême abondance et qui demeure en partie inutilisé;
l'indication donnée ci-dessous nous paraît donc d'une réelle importance.
Voici comment s'exprime la revue australienne : « La saison de la mangue vient
de commencer, beaucoup de personnes se demandent avec perplexité ce qu'elles
vont faire des quantités énormes de ce fruit dont elles disposent; d'autant que
la dernière récolte s'en est vendue difficilement : dans bien des cas, les prix
réalisés n'arrivaient seulement pas à couvrir les frais de cueillette, embal-
lage, fret, etc. On ignore généralement que la mangue contient une forte
proportion d'un amidon à peine susceptible d'être distingué de l'arrowroot. Utilisé
Tous indistinctement tournent leurs regards vers une culture nouvelle appelée
à un avenir formidable, tel est le mot, à une concurrence impossible. Peu à peu
ils abandonnent le terrain destiné aux caféiers pour y mettre de jeunes plants de
caoutchouc. Leur choix est tombé sur le Mangabeira, ou mieux encore le
Maniçoba, dont la croissance rapide est remarquable.
Le Mangabeira-Maniçoba est un arbre à écorce rugueuse, à feuilles caduques
se rapprochant beaucoup de notre arbre à pêche. Rarement il atteint de grandes
dimensions; son diamètre ordinaire est de 0m, 35 et sa hauteur de 5 à 6 mètres.
Le port de l'arbre est difforme, rarement il est droit; il pousse dans les forêts
clairsemées, composées en grande partie d'arbres rachitiques.
La saignée se fait en V ou en Y d'une longueur de 0m,20 à 0m,30 et espacée de
0m,30 à 0m,40.
L'écoulement du lait est instantané et dure un quart d'heure environ.
Dès la deuxième année on peut le saigner, mais il est préférable d'attendre
trois ans; à cet âge son rendement est de 200 grammes. C'est sur le Maniçoba
que les planteurs comptent, et dès maintenant les flancs des collines (de préfé-
rence, je crois) sont plantés de jeunes Maniçoba espacés de 4 à 4 mètres. Comme
je l'ai dit, c'est un arbre à croissance rapide qui pourrait être introduit au Congo.
Le colon ne défriche pas toujours la forêt, mais plante aussi sur les flancs des
coteaux, même sur des collines à pentes rapides. Certains paysages ou endroits
du Kasaï complètement déboisés conviendraient peut-être à un essai de ce
genre.
Et puis, devant le Maniçoba je suis resté rêveur; l'aspect de la plante ne m'était
pas inconnu et je n'oserais affirmer ne pas Vavoir rencontrée sur les rives du
Sunkuru.
Il pousse, en effet, au Kasaï-Sankuru, surtout sur les berges des rivières, un
arbre qui a, me semble-t-il, beaucoup d'analogie avec le Maniçoba du Brésil et
personnellement j'ose avancer, en tant que je crois que ma mémoire et souvenirs
sont exacts, aux environs du poste de Bena-Dibele.
(A suivre.)
AD. VAN LAERE.
ARROWROOT DE MANGUE
Les renseignements suivants sont extraits du « QUEENSLAND AGRICULTURAL
JOURNAL », lor janvier 1899. Il s'agit d'un produit qui existé dans certaines colo-
nies françaises en extrême abondance et qui demeure en partie inutilisé;
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de commencer, beaucoup de personnes se demandent avec perplexité ce qu'elles
vont faire des quantités énormes de ce fruit dont elles disposent; d'autant que
la dernière récolte s'en est vendue difficilement : dans bien des cas, les prix
réalisés n'arrivaient seulement pas à couvrir les frais de cueillette, embal-
lage, fret, etc. On ignore généralement que la mangue contient une forte
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