Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1899-09-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 septembre 1899 05 septembre 1899
Description : 1899/09/05 (A3,N36,T5). 1899/09/05 (A3,N36,T5).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64183036
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
i56 REVUE DES CULTURES COLONIALES
Verlag » (G. Meinecke), Berlin, contient, entre autres, un catalogue des publications allemandes,
intéressant les colonies, parues en 1898.
— E. J. VOUTE : Le potager : Culture des légumes d'Europe dans 1 Inde néer-
landaise. 118 pages et 2 planches. Vrix : 1.90 florin. Chez G. Kolff et Co (Batavia et Sgra-
venhage) 11 y a une liste de noms vulgairec hollandais, français, anglais, allemands et indigènes,
pour faciliter les commandes de graines en Europe.
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
- La Gutta-Percha est sans cesse à l'ordre du jour. Partout à Java, à Sumatra, en Birmanie et à
Siugapoore, les chercheurs rivalisent d'ardeur et d'initiative pour résoudre les problèmes complexes
que soulève la préparation de cette substance
A Singapoore, à Pinang et dans les établissements du détroit, nombreux sont les Européens dont
le travail mérite récompense PL c'est pour cette raison que nous avons le plaisir d'annoncer qu'à
l'exposition de Poulo-Pinang la première récompense pour les plants de Gua-Percha a été décer-
née à nos compatriotes les frères Et. Chasseriau, propriétaires d'Alma-Estate, la plus importante
plantation de la région.
— Le numéro de mars du « Monthly Bulletin of fhe Bureau of American Republies » donne les
détails suivants sur le beurre d arachide, nouveau (?) produit fabriqué en Amérique: les fèves écor-
cées et pelées sont d'abord triées pour éliminer tout ce qui est de mauvaise qualité, puis torréfiées
dans un four rotatoire, triées à nouveau pour éliminer les fèves carbonisées, et, dans un moulin,
réduites en une farine excessivement fine, d'une belle couleur crème à laquelle l'huile naturellement
contenue dans l'arachide confère une consistance de mastic; il suffit d'ajouter de l'eau distillée pour
obtenir un beurre tendre. Ce beurre est dit aussi bon pour la table que pour la cuisine. Le produit
est vendu à 14 cents américains la livre (américaine ?) dans des boites soudées de 1 à 100 livres de
contenance.
— Nous extrayons les appréciations qui suivent, su- la café libéria, du dernier rapport annuel de
la Chambre de commerce et de l'industrie de Rotterdam, que nous trouvons dans le no 30 du
« De Indische Mercuur » (3c.). C'est surtout cette source qui leur donne de l'importance:
— Le libéria de Java a le défaut de posséder un goût spécial, « amer et quelque peu camillacé »
(rappelant la camomille ?) ; autrement il est le plus souvent beau, à grosse fève. Cependant, l'acti-
vité fiévreuse déployée ces temps-ci à Java pour trouver un procédé meilleur, a eu d'heureuses con-
séquences. Certainement, il y a telles exploitations qui sont arrivées à livrer du libéria d'un goût
presque pur; reste à faire connaître au consommateur le progrès accompli et à détruire la préven-
tion qui était justifiée mais ne l'est plus, du moins, à l'égard de certaines marques. Les prix du
libéria ont été en baisse, en 1898, mais c'est là un phénomène général. Les belles qualités sont
tombées de 26c.-30 c. à 23c.-26 c. (le 1/2 kilo).: les qualités ordinaires: de 23c.-24 c. à 18c.-20 c.
— Une intéressante nouvelle : Le prix pour le meilleur procédé de préparation du café ,
libéria, a été décerné à M. Kroger (dépêche de Tjibadak, Java, au « Soerakarla Han-
delsblad », que nous trouvons reproduite dans le « 14-e Indische Mercuur » du 19 août (nU 33).
— Le « Louisiana Planter » préconise une machine à planter la canne, inventée par John
A. Aniello ; elle aurait fait ses preuves dans la propriété de John T. Moore. Constructeurs : Muir
et Fromherz. Une description sommaire (une vingtaine de lignes) est donnée dans le « De Indische
Mercuur » du 19 août (n° 33).
— M. Dickhoff donne, dans le n" 28 du « De Indische Mercuur » une étude de (1 col.), extrême-
ment détaillée, sur les rendements de la canne et des sucreries à Java. Il en résulte que la moyenne.
de 1898 y a été de 10.087 kg. de sucre à l'hectare — le chiffre le plus élevé qui ait jamais été
constaté à Java. La sucrerie la plus favorisée à été celle de Tjomal : 14.021 kg. de sucre à
l'hectare.
— Le Musée Colonial de Haarlem fait opérer, par le consul hollandais, une enquête sur le
Luzuriaga radicant Ruiz et Pavon, du Chili et du Pérou, dont les racines aériennes fourniraient une
matière première nouvelle à la brosserie.
— Le Musée Colonial de Haarlem a eu à se prononcer sur la soi-disant nouvelle fibre « loeloe » ;
voici son estimation: c'est une espèce de « waroe » (liber de divers Hibiscus) ; dans l'Inde Néerlan-
daise on l'emploie comme lien et comme matière d'emballage ; ce produit ressemble beaucoup à
l' « écorcede Magagua de l'Inde Occidentale » ou « écorce du Cuba » employée pour l'emballage
des cigares. Le « loeloe » est impropre pour la papeterie; il est peu résistant. Somme toute, la
valeur commerciale parait donc, quand à présent, à peu près nulle.
Verlag » (G. Meinecke), Berlin, contient, entre autres, un catalogue des publications allemandes,
intéressant les colonies, parues en 1898.
— E. J. VOUTE : Le potager : Culture des légumes d'Europe dans 1 Inde néer-
landaise. 118 pages et 2 planches. Vrix : 1.90 florin. Chez G. Kolff et Co (Batavia et Sgra-
venhage) 11 y a une liste de noms vulgairec hollandais, français, anglais, allemands et indigènes,
pour faciliter les commandes de graines en Europe.
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
- La Gutta-Percha est sans cesse à l'ordre du jour. Partout à Java, à Sumatra, en Birmanie et à
Siugapoore, les chercheurs rivalisent d'ardeur et d'initiative pour résoudre les problèmes complexes
que soulève la préparation de cette substance
A Singapoore, à Pinang et dans les établissements du détroit, nombreux sont les Européens dont
le travail mérite récompense PL c'est pour cette raison que nous avons le plaisir d'annoncer qu'à
l'exposition de Poulo-Pinang la première récompense pour les plants de Gua-Percha a été décer-
née à nos compatriotes les frères Et. Chasseriau, propriétaires d'Alma-Estate, la plus importante
plantation de la région.
— Le numéro de mars du « Monthly Bulletin of fhe Bureau of American Republies » donne les
détails suivants sur le beurre d arachide, nouveau (?) produit fabriqué en Amérique: les fèves écor-
cées et pelées sont d'abord triées pour éliminer tout ce qui est de mauvaise qualité, puis torréfiées
dans un four rotatoire, triées à nouveau pour éliminer les fèves carbonisées, et, dans un moulin,
réduites en une farine excessivement fine, d'une belle couleur crème à laquelle l'huile naturellement
contenue dans l'arachide confère une consistance de mastic; il suffit d'ajouter de l'eau distillée pour
obtenir un beurre tendre. Ce beurre est dit aussi bon pour la table que pour la cuisine. Le produit
est vendu à 14 cents américains la livre (américaine ?) dans des boites soudées de 1 à 100 livres de
contenance.
— Nous extrayons les appréciations qui suivent, su- la café libéria, du dernier rapport annuel de
la Chambre de commerce et de l'industrie de Rotterdam, que nous trouvons dans le no 30 du
« De Indische Mercuur » (3c.). C'est surtout cette source qui leur donne de l'importance:
— Le libéria de Java a le défaut de posséder un goût spécial, « amer et quelque peu camillacé »
(rappelant la camomille ?) ; autrement il est le plus souvent beau, à grosse fève. Cependant, l'acti-
vité fiévreuse déployée ces temps-ci à Java pour trouver un procédé meilleur, a eu d'heureuses con-
séquences. Certainement, il y a telles exploitations qui sont arrivées à livrer du libéria d'un goût
presque pur; reste à faire connaître au consommateur le progrès accompli et à détruire la préven-
tion qui était justifiée mais ne l'est plus, du moins, à l'égard de certaines marques. Les prix du
libéria ont été en baisse, en 1898, mais c'est là un phénomène général. Les belles qualités sont
tombées de 26c.-30 c. à 23c.-26 c. (le 1/2 kilo).: les qualités ordinaires: de 23c.-24 c. à 18c.-20 c.
— Une intéressante nouvelle : Le prix pour le meilleur procédé de préparation du café ,
libéria, a été décerné à M. Kroger (dépêche de Tjibadak, Java, au « Soerakarla Han-
delsblad », que nous trouvons reproduite dans le « 14-e Indische Mercuur » du 19 août (nU 33).
— Le « Louisiana Planter » préconise une machine à planter la canne, inventée par John
A. Aniello ; elle aurait fait ses preuves dans la propriété de John T. Moore. Constructeurs : Muir
et Fromherz. Une description sommaire (une vingtaine de lignes) est donnée dans le « De Indische
Mercuur » du 19 août (n° 33).
— M. Dickhoff donne, dans le n" 28 du « De Indische Mercuur » une étude de (1 col.), extrême-
ment détaillée, sur les rendements de la canne et des sucreries à Java. Il en résulte que la moyenne.
de 1898 y a été de 10.087 kg. de sucre à l'hectare — le chiffre le plus élevé qui ait jamais été
constaté à Java. La sucrerie la plus favorisée à été celle de Tjomal : 14.021 kg. de sucre à
l'hectare.
— Le Musée Colonial de Haarlem fait opérer, par le consul hollandais, une enquête sur le
Luzuriaga radicant Ruiz et Pavon, du Chili et du Pérou, dont les racines aériennes fourniraient une
matière première nouvelle à la brosserie.
— Le Musée Colonial de Haarlem a eu à se prononcer sur la soi-disant nouvelle fibre « loeloe » ;
voici son estimation: c'est une espèce de « waroe » (liber de divers Hibiscus) ; dans l'Inde Néerlan-
daise on l'emploie comme lien et comme matière d'emballage ; ce produit ressemble beaucoup à
l' « écorcede Magagua de l'Inde Occidentale » ou « écorce du Cuba » employée pour l'emballage
des cigares. Le « loeloe » est impropre pour la papeterie; il est peu résistant. Somme toute, la
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