Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1899-09-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 septembre 1899 05 septembre 1899
Description : 1899/09/05 (A3,N36,T5). 1899/09/05 (A3,N36,T5).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64183036
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
146 REVUE DES CULTURES COLONIALES
Les fleurs sont à cinq pétales jaunes avec une large macule violacée dans le
fond 4e la corolle. Ces fruits sont en forme de pyramide aiguë, ils sont relevés
de cinq côtes saillantes correspondant avec les cinq loges de l'ovaire. -
Les graines sont de la grosseur de celles du chanvre; leur couleur est grise et
leur surface est chagrinée et rugueuse.
Ce sont les jeunes fruits qui sont les plus, estimés; on les vend à la douzaine.
Cette .culture bien conduite donne des bénéfices, étant donné sa réussite presque
toujours assurée et l'espace de temps relativement court pendant lequel elle
occupe le terrain.
Le Gombo est connu dans la plupart de nos colonies où il rend de grands ser-
vices pendant une grande partie de l'année, alors qu'en France et dans l'Europo
méridionale on ne peut l'obtenir, en plein.air, qu'en été.
Les préparations culinaires des Gombo sont nombreuses; le plus souvent ils
sont employés en garniture autour de la viande de boucherie : bœuf, mouton,
veau; ils accompagnent anssi très bien un poulet ou un canard.
Après avoir été blanchis, on les prépare en salade; ils constituent alors un
plat sain et rafraîchissant.
Ajoutons que la saveur naturelle des Gombo n'étant pas grande, un assaison-
nement un peu relevé leur est nécessaire.
En. outre de ses propriétés alimentaires, le Gombo fournit encore une filasse
blanche que l'on retire de ses tiges et dont on se sert. comme textile à la Guyane
(Calalou) et dans plusieurs colonies.
Enfin les graines elles-mêmes, torréfiées et mises en poudre, constituent un
succédané du café qui n'est pas sans valeur. -
V. DAVIN,
Chef de culture au Jardin botanique de Marseille.
LES CHANGES r)'A VENII DE LA CULTURE DES GUTTA,
DES CAOUTCHOUTIERS ET DE L'ANANAS POUR FIBRE
Au dernier congrès des planteurs de café qui s'est tenu à Malang, Java, il y a
eu une importante conférence de M. WIGIAN (du jardin de Buitenzorg) qui avait
été chargé de présenter aux assistants les cultures suceplibles de remplacer
avantageusement le café de plus en plus menacé par les maladies et par la con-
currence brésilienne ; nous répondrons certainement- aux vœux de nos lecteurs
en extrayant les données essentielles de quelques chapitres de cette conférence,
notamment de ceux qui traitent des arbres à gutta, des caoutchoutiers, de la cul-
ture de l'ananas pour la fibre.
Guttas. — D'après Burck, au moins six Sapotacées méritent l'attention au
point de vue industriel, comme producteurs de gutta : Palaquium gutta; P. oblon-
gifolÙtin; P. Borneense; P. Treubii, en deux. variétés; Payena Leerii. Toutes ces
espèces sont cultivées au jardin de Buitenzorg — à l'école de botanique; de plus,
de petites plantations en ont été faites au « cultuurluïu n, jardin d'essais agricoles,
annexe du jardin botanique. Enfin, à Tjipetir (dans le Preanger), Burck a créé
des cultures plus importantes de guttas et de caoutchoutiers, aujourd'hui gérées
par le département des Forêts.
Le Dr Van Romburgh fit saigner, en 1893 et 1894, au « cultuurtuin », un cer-
Les fleurs sont à cinq pétales jaunes avec une large macule violacée dans le
fond 4e la corolle. Ces fruits sont en forme de pyramide aiguë, ils sont relevés
de cinq côtes saillantes correspondant avec les cinq loges de l'ovaire. -
Les graines sont de la grosseur de celles du chanvre; leur couleur est grise et
leur surface est chagrinée et rugueuse.
Ce sont les jeunes fruits qui sont les plus, estimés; on les vend à la douzaine.
Cette .culture bien conduite donne des bénéfices, étant donné sa réussite presque
toujours assurée et l'espace de temps relativement court pendant lequel elle
occupe le terrain.
Le Gombo est connu dans la plupart de nos colonies où il rend de grands ser-
vices pendant une grande partie de l'année, alors qu'en France et dans l'Europo
méridionale on ne peut l'obtenir, en plein.air, qu'en été.
Les préparations culinaires des Gombo sont nombreuses; le plus souvent ils
sont employés en garniture autour de la viande de boucherie : bœuf, mouton,
veau; ils accompagnent anssi très bien un poulet ou un canard.
Après avoir été blanchis, on les prépare en salade; ils constituent alors un
plat sain et rafraîchissant.
Ajoutons que la saveur naturelle des Gombo n'étant pas grande, un assaison-
nement un peu relevé leur est nécessaire.
En. outre de ses propriétés alimentaires, le Gombo fournit encore une filasse
blanche que l'on retire de ses tiges et dont on se sert. comme textile à la Guyane
(Calalou) et dans plusieurs colonies.
Enfin les graines elles-mêmes, torréfiées et mises en poudre, constituent un
succédané du café qui n'est pas sans valeur. -
V. DAVIN,
Chef de culture au Jardin botanique de Marseille.
LES CHANGES r)'A VENII DE LA CULTURE DES GUTTA,
DES CAOUTCHOUTIERS ET DE L'ANANAS POUR FIBRE
Au dernier congrès des planteurs de café qui s'est tenu à Malang, Java, il y a
eu une importante conférence de M. WIGIAN (du jardin de Buitenzorg) qui avait
été chargé de présenter aux assistants les cultures suceplibles de remplacer
avantageusement le café de plus en plus menacé par les maladies et par la con-
currence brésilienne ; nous répondrons certainement- aux vœux de nos lecteurs
en extrayant les données essentielles de quelques chapitres de cette conférence,
notamment de ceux qui traitent des arbres à gutta, des caoutchoutiers, de la cul-
ture de l'ananas pour la fibre.
Guttas. — D'après Burck, au moins six Sapotacées méritent l'attention au
point de vue industriel, comme producteurs de gutta : Palaquium gutta; P. oblon-
gifolÙtin; P. Borneense; P. Treubii, en deux. variétés; Payena Leerii. Toutes ces
espèces sont cultivées au jardin de Buitenzorg — à l'école de botanique; de plus,
de petites plantations en ont été faites au « cultuurluïu n, jardin d'essais agricoles,
annexe du jardin botanique. Enfin, à Tjipetir (dans le Preanger), Burck a créé
des cultures plus importantes de guttas et de caoutchoutiers, aujourd'hui gérées
par le département des Forêts.
Le Dr Van Romburgh fit saigner, en 1893 et 1894, au « cultuurtuin », un cer-
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