Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1899-07-20

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134

Description : 20 juillet 1899 20 juillet 1899

Description : 1899/07/20 (A3,N33,T5). 1899/07/20 (A3,N33,T5).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418300z

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 05/08/2013

NOUVELLES ET CORRESPONDANCES - 61

qui se délitent facilement, et fournissent de nombreux matériaux à l'alluvion-
nement des parties basses. -

100 DE TERRE BRUTE 1.000 DE TERRE BRUTE
ET SÈCHE ET SÈCHE
RENFERMENT : RENFERMENT:
-.

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(plaines. » 43.27 11.10 37.73 1.84 4.13 2.01 242.0 1.0 0 -
a e u Kasseb. 1 montagnes. » 51.30 1.4 34.3 1.51 2.78 0.81 287.5 1.2 0
Pays des Oucbteta. 0.27 0 2.24 64.31 0.77 1.89 0.48 0 1.8 traces

La quantité moyenne annuelle de pluies est de 520 millimètres 2 à Souk-el-
Arba, et il ne faut guère compter sur des condensations atmosphériques à partir
des premiers jours de mai: conditions d'autant plus désavantageuses pour des.
cultures en terre sèche, que la plaine est fortement insolée en été et soumise à
une évaporation intense.

Au contraire, dans les régions montagneuses, sur les deux versants déjà

vallée, les pluies sont tardives et abondantes; en outre, les terres conservent
pendant longtemps une fraîcheur naturelle particulièrement favorable à la belle
venue du maïs, du sorgho et des pois chiches.

(A suivre.) ̃ FRANÇOIS MALET,
Ingénieur-Agronome.

NOUVELLES ET CORRESPONDANCES

Le transport des jeunes plants.

Monsieur le Directeur,
Dans son article paru dans le numéro 25 de la Revue des Cultures Coloniales,
M. Charles Emery paraît attribuer à M. Fauchère, directeur de la Station Agro-
nomique de Nahanisana, la découverte des « tentes » pour remplacer les pots de
terre pour le transport des jeunes plants. - --
Sans vouloir diminuer le mérite que peut avoir M. Fauchère, je ne retiens de
cette assertion que le fait que les tentes, en usage à la Réunion depuis un grand
nombre d'années, paraissent peu connues au dehors et rendraient certainement
des services dans beaucoup de pays où elles sont encore ignorées. Aussi ai-je
cru utile de vous donner quelques renseignements sur leur mode de fabri-
cation.

Celles qu'on emploie ici sont le plus ordinairement faites en feuilles de vaquois
(Pandanus uiilts). Ces feuilles servent à faire les sacs dans lesquels on exporte le
café et où l'on exportait autrefois le sucre. Ces sacs qu'on appelle « tentes » ont
fait donner le même nom à nos petits pots de fleur si usités aujourd'hui. Outre
le vaquois, on peut employer beaucoup d'autres feuilles de même forme,

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