Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1899-07-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 juillet 1899 20 juillet 1899
Description : 1899/07/20 (A3,N33,T5). 1899/07/20 (A3,N33,T5).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418300z
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/08/2013
46 REVUE DES CULTURES COLONIALES
La culture du téosinte sera sans doute possible dans toutes les parties de Mada-
gascar où la saison des pluies dure au moins trois mois.
Dans le voisinage de Tananarive, il faut le semer dès le début de la saison des
pluies, sur des terres bien ameublies et convenablement fumées.
La germination est assez longue ; la plante est lente à se développer, surtout
pendant le premier mois de végétation ; mais dès que l'enracinement est terminé,
les tiges se mettent à pousser avec vigueur et rapidité.
Le téosinte, n'atteignant pas ici de très grandes dimensions, doit être semé en
poquets, situés à om,50 ou om,70 les uns des autres, dans chacun desquels on
dépose trois ou quatre graines qu'on recouvre d'un peu de terre bien pulvérisée.
Un sarclage est indispensable lorsque les plants ont atteint quelques centimè-
tres de hauteur; enfin il convient d'éclaircir pour ne laisser qu'un pied bien
vigoureux par trou.
La coupe, comme pour presque toutes les plantes fourragères d'ailleurs, doit
avoir lieu au commencement de la floraison.
(A suivre.) EM. PRUDHOMME,
Inspecteur, chef du service de l'agriculture.
RAPPORT
SUR LES CHAMPS D'ESSAIS DU JARDIN BOTANIQUE DE SAIGON
La création du premier champ d'expériences dans notre colonie remonte
à 1875. M. le-contre-amiral Duperré, alors Gouverneur de la Cochinchine, fonda
la ferme expérimentale des Mares, d'une superficie de 120 hectares environ : de
nombreux essais de culture y furent tentés. Cet établissement était situé sur la
route de Cholon, à 2 kilomètres de Saigon, c'est à cause de cette proximité que
cet emplacement fut choisi. Le sol, d'une grande pauvreté, le manque d'eau
pour les irrigations rendaient les cultures difficiles et d'un prix de revient très
élevé, et les changements constants dans le personnel dirigeant furent les causes
de sa suppression en 1885.
Trois ans plus tard, le directeur du jardin botanique obtint qu'une somme
de'3.000 piastres fût inscrite au budget pour créer un champ d'essais au village
de Tri-an, situé au premier rapide du Donaï. Le terrain choisi dans un pays où
la population est composée exclusivement de bûcherons rendait le recrutement
de la main-d'œuvre difficile; aucuns travaux n'ayant été commencés, le crédit
fut supprimé l'année suivante.
En 1895, une somme de 1.000 piastres fut allouée au jardin botanique pour
tenter des essais de culture dans le Nord de l'arrondissement de Thudaumot, en
pays moïs. Après -les expériences encourageantes qui furent faites dans cette
région, un nouveau crédit de 3.000 piastres fut demandé pour leur continuation
l'année suivante. Ce n'est qu'en 1897 que l'Administration demanda cette somme
à l'Assemblée locale, ce qui nous a permis d'établir une station à Hong-quan,
Ong-iem, Phu-my et de faire des essais de riz à Bentré.
Hong-quan est situé à 87 kilomètres de Thaudaumot, sur la route de Kralié.
Le terrain est accidenté, formé d'une série de plateaux élevés de 20 à 40 mètres,
ayant jusqu'à 7 kilomètres de long sur 3 kilomètres de large ; il est couvert d'une
végétation luxuriante où le bambou domine, variété que les Annamites désignent
La culture du téosinte sera sans doute possible dans toutes les parties de Mada-
gascar où la saison des pluies dure au moins trois mois.
Dans le voisinage de Tananarive, il faut le semer dès le début de la saison des
pluies, sur des terres bien ameublies et convenablement fumées.
La germination est assez longue ; la plante est lente à se développer, surtout
pendant le premier mois de végétation ; mais dès que l'enracinement est terminé,
les tiges se mettent à pousser avec vigueur et rapidité.
Le téosinte, n'atteignant pas ici de très grandes dimensions, doit être semé en
poquets, situés à om,50 ou om,70 les uns des autres, dans chacun desquels on
dépose trois ou quatre graines qu'on recouvre d'un peu de terre bien pulvérisée.
Un sarclage est indispensable lorsque les plants ont atteint quelques centimè-
tres de hauteur; enfin il convient d'éclaircir pour ne laisser qu'un pied bien
vigoureux par trou.
La coupe, comme pour presque toutes les plantes fourragères d'ailleurs, doit
avoir lieu au commencement de la floraison.
(A suivre.) EM. PRUDHOMME,
Inspecteur, chef du service de l'agriculture.
RAPPORT
SUR LES CHAMPS D'ESSAIS DU JARDIN BOTANIQUE DE SAIGON
La création du premier champ d'expériences dans notre colonie remonte
à 1875. M. le-contre-amiral Duperré, alors Gouverneur de la Cochinchine, fonda
la ferme expérimentale des Mares, d'une superficie de 120 hectares environ : de
nombreux essais de culture y furent tentés. Cet établissement était situé sur la
route de Cholon, à 2 kilomètres de Saigon, c'est à cause de cette proximité que
cet emplacement fut choisi. Le sol, d'une grande pauvreté, le manque d'eau
pour les irrigations rendaient les cultures difficiles et d'un prix de revient très
élevé, et les changements constants dans le personnel dirigeant furent les causes
de sa suppression en 1885.
Trois ans plus tard, le directeur du jardin botanique obtint qu'une somme
de'3.000 piastres fût inscrite au budget pour créer un champ d'essais au village
de Tri-an, situé au premier rapide du Donaï. Le terrain choisi dans un pays où
la population est composée exclusivement de bûcherons rendait le recrutement
de la main-d'œuvre difficile; aucuns travaux n'ayant été commencés, le crédit
fut supprimé l'année suivante.
En 1895, une somme de 1.000 piastres fut allouée au jardin botanique pour
tenter des essais de culture dans le Nord de l'arrondissement de Thudaumot, en
pays moïs. Après -les expériences encourageantes qui furent faites dans cette
région, un nouveau crédit de 3.000 piastres fut demandé pour leur continuation
l'année suivante. Ce n'est qu'en 1897 que l'Administration demanda cette somme
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Ong-iem, Phu-my et de faire des essais de riz à Bentré.
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Le terrain est accidenté, formé d'une série de plateaux élevés de 20 à 40 mètres,
ayant jusqu'à 7 kilomètres de long sur 3 kilomètres de large ; il est couvert d'une
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