Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1899-05-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mai 1899 05 mai 1899
Description : 1899/05/05 (A3,N28,T4). 1899/05/05 (A3,N28,T4).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64182953
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
260 REVUE DES CULTURES COLONIALES
espèces nouvelles. C'est ce que nous saurons bientôt, grâce aux recherches de
M. A. Giard. Mais, de ce qui précède, on peut déjà conclure, avant ce savant
maître, que les Hyménoptères parasites qui attaquent Cemiostoma coffeella, soit en
Amérique, soit à la Réunion, ne sont pas des ennemis spéciaux de cette Tinéite ;
mais que, dans chacune des deux régions, ils infestaient et continuent d'infester
d'autres hôtes indigènes d'où ils ont passé au Cemiostoma lorsque celui-ci a été
introduit par la culture du Caféier.
III. — LA GRACILAIRE DU CAFÉIER (Oracilaria coffeifoliélla).
Nous n-e pouvons encore donner aucun renseignement précis sur la présence
de la Gracilaire à la Réunion, car il nous reste à déterminer le nom exact du
Microlépidoptère qui nous semble correspondre à l'espèce en question. D'ici peu,
nous serons définitivement fixés sur ce point.
La larve de l'espèce que nous supposons être la Gracilaire est parasitée par les
deux minuscules hyménoptères dont nous avons parlé à propos de l'Elachiste.
Cette larve creuse des galeries très étroites, ayant l'aspect d'une ligne argentée
très sinueuse, dessinant à la face supérieure de la feuille un élégant et capricieux
lacis. Ces galeries diffèrent donc beaucoup de celles de l'Elachiste, qui ont
l'aspect de larges taches brunes, à contours très irréguliers.
IV. — LES COCHENILLES DU CAFÉIER.
La plus redoutable est certainement la cochenille blanche (Dactylopius adoni-
dum), qui attaque les parties tendres des rameaux, ainsi que les pédoncules des
fleurs et des fruits. Lorsque arrive la saison des pluies, l'insecte se réfugie sous
terre et se fixe sur les racines; ce qui, dans certains cas, peut amener rapide-
ment la mort des jeunes caféiers.
Quelques espèces du genre Lecanium causent aussi de réels dégâts. Ce sont
surtout le L. coffese et le L. nigrwn. Cette année, la première de ces cochenilles a
attaqué fortement les caféiers du quartier Saint-Leu, localité considérée comme
produisant le meilleur café de la Réunion.
Toutes ces cochenilles seraient encore bien plus abondantes si leur nombre
n'était pas réduit, dans une certaine proportion, par différents parasites, et
notamment par les chenilles de différentes espèces d'.Erctstî,ia, parmi lesquelles il
n'en est qu'une seule de bien connue jusqu'ici : l'E. blandula Gn.
V. — LE CURCULIONIDE DU CAFÉIER (Gratopsus punctum Fabr.).
A la Réunion, le seul Coléoptère réellement nuisible aux caféiers, pendant cer-
taines années, est un Curculionide, le Gratopus punctum, qui crible les feuilles de
perforations.
VI. — LES FOURMIS ET LES TERMITES.
Les fourmis causent parfois de sérieux dégâts en établissant leurs nids entre
les racines des caféiers. Lorsque arrivent les pluies, elles y transportent les Dacty-
lopius. Souvent, il est vrai, ces derniers se réfugient d'eux-mêmes sur les racines.
On est presque certain de trouver des fourmilières au pied des caféiers envahis
par les Dactylopius ou les Lecanium.
Différentes espèces de Termites — désignées aux Mascareignes sous le nom
espèces nouvelles. C'est ce que nous saurons bientôt, grâce aux recherches de
M. A. Giard. Mais, de ce qui précède, on peut déjà conclure, avant ce savant
maître, que les Hyménoptères parasites qui attaquent Cemiostoma coffeella, soit en
Amérique, soit à la Réunion, ne sont pas des ennemis spéciaux de cette Tinéite ;
mais que, dans chacune des deux régions, ils infestaient et continuent d'infester
d'autres hôtes indigènes d'où ils ont passé au Cemiostoma lorsque celui-ci a été
introduit par la culture du Caféier.
III. — LA GRACILAIRE DU CAFÉIER (Oracilaria coffeifoliélla).
Nous n-e pouvons encore donner aucun renseignement précis sur la présence
de la Gracilaire à la Réunion, car il nous reste à déterminer le nom exact du
Microlépidoptère qui nous semble correspondre à l'espèce en question. D'ici peu,
nous serons définitivement fixés sur ce point.
La larve de l'espèce que nous supposons être la Gracilaire est parasitée par les
deux minuscules hyménoptères dont nous avons parlé à propos de l'Elachiste.
Cette larve creuse des galeries très étroites, ayant l'aspect d'une ligne argentée
très sinueuse, dessinant à la face supérieure de la feuille un élégant et capricieux
lacis. Ces galeries diffèrent donc beaucoup de celles de l'Elachiste, qui ont
l'aspect de larges taches brunes, à contours très irréguliers.
IV. — LES COCHENILLES DU CAFÉIER.
La plus redoutable est certainement la cochenille blanche (Dactylopius adoni-
dum), qui attaque les parties tendres des rameaux, ainsi que les pédoncules des
fleurs et des fruits. Lorsque arrive la saison des pluies, l'insecte se réfugie sous
terre et se fixe sur les racines; ce qui, dans certains cas, peut amener rapide-
ment la mort des jeunes caféiers.
Quelques espèces du genre Lecanium causent aussi de réels dégâts. Ce sont
surtout le L. coffese et le L. nigrwn. Cette année, la première de ces cochenilles a
attaqué fortement les caféiers du quartier Saint-Leu, localité considérée comme
produisant le meilleur café de la Réunion.
Toutes ces cochenilles seraient encore bien plus abondantes si leur nombre
n'était pas réduit, dans une certaine proportion, par différents parasites, et
notamment par les chenilles de différentes espèces d'.Erctstî,ia, parmi lesquelles il
n'en est qu'une seule de bien connue jusqu'ici : l'E. blandula Gn.
V. — LE CURCULIONIDE DU CAFÉIER (Gratopsus punctum Fabr.).
A la Réunion, le seul Coléoptère réellement nuisible aux caféiers, pendant cer-
taines années, est un Curculionide, le Gratopus punctum, qui crible les feuilles de
perforations.
VI. — LES FOURMIS ET LES TERMITES.
Les fourmis causent parfois de sérieux dégâts en établissant leurs nids entre
les racines des caféiers. Lorsque arrivent les pluies, elles y transportent les Dacty-
lopius. Souvent, il est vrai, ces derniers se réfugient d'eux-mêmes sur les racines.
On est presque certain de trouver des fourmilières au pied des caféiers envahis
par les Dactylopius ou les Lecanium.
Différentes espèces de Termites — désignées aux Mascareignes sous le nom
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