Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1899-03-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mars 1899 05 mars 1899
Description : 1899/03/05 (A3,N24,T4). 1899/03/05 (A3,N24,T4).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418291f
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
136 REVUE DES CULTURES COLONIALES
de la cavité porte des spores hyalines, fusoïdes, droites, de 16 à 18 [J. de long
sur 2 [x 1/2 à 3 [x de large, placées au sommet de courts pédoncules, également
hyalins, de 5 n sur 1 [J. 1/2. Le mycélium, brun:dans le voisinage du conceptacle,
se décolore à mesure qu'il devient plus grêle en s'enfonçant entre les cellules
du périderme cortical.
Ceuthospora coffeicola G. Del. — Les fructifications sont constituées par de pe-
tites masses brunes, munies à leur sommet d'un col qui perfore l'épiderme des-
séché, sous lequel ils sont placés dans l'épaisseur du liège. Ces masses brunes,
n'atteignant qu'une fraction de millimètre dans leur plus grand diamètre ; elles
sont obtusément coniques et creusées à l'intérieur de compartiments inégaux,
irréguliers. Sur les surfaces internes, s'insèrent de petits spores, paraissant ses-
de 5p. qui sont très nombreuses, hyalines, ovoïdes oblongues, d'une dimension
siles, sur 1 p. 1/2.
Ces deux espèces sont des formes incomplètes de champignons ascomycètes,
dont la forme à asques n'est pas connue.
(A suivre.) Dr G. DELACROIX,
Maître de conférences à l'Institut agronomique,
Chef des travaux déjà Station de pathologie végétale.
L'OPUNTIA INERME
Pour assurer au bétail une alimentation verte en toutes saisons, la colonie de
Mayotte a demandé au Ministère des Colonies de leur procurer des raquettes de
l'Opuntia sans épines.
Le Jardin d'Essai d'Alger qui diffuse depuis longtemps cette utile Cactée, a été
chargé par le Ministère de faire parvenir à Mayotte tous les éléments de nature
à faciliter le succès de cette plantation.
Une notice indiquant les principaux principes culturaux à appliquer accom-
pagne cet envoi, mais je ne crois pas inutile de résumer ici ce que l'on sait sur
cette question dont je ne parlerai qu'en planteur et en praticien.
* *
L'Opuntia Ficus indica, appelé vulgairement Figuier de Barbarie, aune aire d'ex-
tension et de subspontanéité considérable. De l'Amérique centrale, cette plante
remonte sur les plateaux du Mexique, en Califormie, dans la Floride, etc., puis
on la retrouve subspontanée au Cap, en Australie et dans tout le bassin médi-
terranéen où elle s'est fortement implantée dans la Tunisie et en Algérie, don-
nant ainsi un caractère tout particulier à la végétation de ces pays.
, La graine transportée par l'homme et les animaux a été le principal moyen
de dissémination de cette plante, la multiplication agame n'étant intervenue que
plus tard.
Le but de la culture de l'Opuntia paraît avoir été d'obtenir de cette plante
rustique et défensive un fruit très estimé par les populations méridionales,
ensuite un moyen d'enclore la propriété ou de protéger l'habitation.
Quant à la forme inerme, employée depuis quelques siècles pour la nourriture
de la cavité porte des spores hyalines, fusoïdes, droites, de 16 à 18 [J. de long
sur 2 [x 1/2 à 3 [x de large, placées au sommet de courts pédoncules, également
hyalins, de 5 n sur 1 [J. 1/2. Le mycélium, brun:dans le voisinage du conceptacle,
se décolore à mesure qu'il devient plus grêle en s'enfonçant entre les cellules
du périderme cortical.
Ceuthospora coffeicola G. Del. — Les fructifications sont constituées par de pe-
tites masses brunes, munies à leur sommet d'un col qui perfore l'épiderme des-
séché, sous lequel ils sont placés dans l'épaisseur du liège. Ces masses brunes,
n'atteignant qu'une fraction de millimètre dans leur plus grand diamètre ; elles
sont obtusément coniques et creusées à l'intérieur de compartiments inégaux,
irréguliers. Sur les surfaces internes, s'insèrent de petits spores, paraissant ses-
de 5p. qui sont très nombreuses, hyalines, ovoïdes oblongues, d'une dimension
siles, sur 1 p. 1/2.
Ces deux espèces sont des formes incomplètes de champignons ascomycètes,
dont la forme à asques n'est pas connue.
(A suivre.) Dr G. DELACROIX,
Maître de conférences à l'Institut agronomique,
Chef des travaux déjà Station de pathologie végétale.
L'OPUNTIA INERME
Pour assurer au bétail une alimentation verte en toutes saisons, la colonie de
Mayotte a demandé au Ministère des Colonies de leur procurer des raquettes de
l'Opuntia sans épines.
Le Jardin d'Essai d'Alger qui diffuse depuis longtemps cette utile Cactée, a été
chargé par le Ministère de faire parvenir à Mayotte tous les éléments de nature
à faciliter le succès de cette plantation.
Une notice indiquant les principaux principes culturaux à appliquer accom-
pagne cet envoi, mais je ne crois pas inutile de résumer ici ce que l'on sait sur
cette question dont je ne parlerai qu'en planteur et en praticien.
* *
L'Opuntia Ficus indica, appelé vulgairement Figuier de Barbarie, aune aire d'ex-
tension et de subspontanéité considérable. De l'Amérique centrale, cette plante
remonte sur les plateaux du Mexique, en Califormie, dans la Floride, etc., puis
on la retrouve subspontanée au Cap, en Australie et dans tout le bassin médi-
terranéen où elle s'est fortement implantée dans la Tunisie et en Algérie, don-
nant ainsi un caractère tout particulier à la végétation de ces pays.
, La graine transportée par l'homme et les animaux a été le principal moyen
de dissémination de cette plante, la multiplication agame n'étant intervenue que
plus tard.
Le but de la culture de l'Opuntia paraît avoir été d'obtenir de cette plante
rustique et défensive un fruit très estimé par les populations méridionales,
ensuite un moyen d'enclore la propriété ou de protéger l'habitation.
Quant à la forme inerme, employée depuis quelques siècles pour la nourriture
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 8/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6418291f/f8.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6418291f/f8.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6418291f/f8.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6418291f
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6418291f
Facebook
Twitter