Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1899-03-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mars 1899 05 mars 1899
Description : 1899/03/05 (A3,N24,T4). 1899/03/05 (A3,N24,T4).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418291f
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
152 REVUE DES CULTURES COLONIALES
qui est facile à dissoudre dans l'acide azotique dilué, et est reprécipité par une
addition d'alcali. L'ébullition précipite cette substance dans des solutions acides
ou alcalines, mais ne donne pas de précipité avec l'acide acétique et le ferro-
cyanure de potassium.
La protéine est ainsi identique à l'albumose décrit par Green provenant du
latex du Mimusops globosa.
R. H. BIFFEN.
Laboratoire de Cambridge, février 1898.
LE CAFÉ DANS L'ÉTAT DE SAO-PAULO
(Suite).
La cueillette dans l'Etat de Saô-Paulo commence à la fin de mai ou dans les
premiers jours de juin. C'est au mois de juin aussi que le café est mûr à
Madagascar.
Au Brésil, les ouvriers prennent de la main gauche l'extrémité de chaque
branche de café, et, en passant la branche de la base au sommet, entre le pouce
et l'index de la main droite, ils font tomber tous les fruits dans une corbeille ou
sur une toile disposée au pied de l'arbre.
Tout autour de l'arbre on a aménagé une aire que l'on balaie de façon à
-recueillir les grains tombés naturellement avant le passage de l'ouvrier.
D'après cette méthode, on récolte en même temps des fruits à diverses matu-
rités, mais le triage s'opère ensuite. Si l'on cueillait le café grain par grain,
l'opération répétée fatiguerait l'arbre. Il est strictement interdit de se servir
d'une gaule ou de secouer l'arbre pour en faire tomber les grains ; c'est pour
l'ouvrier un cas d'expulsion.
L'administrateur muni d'un hectolitre passe dans les allées avec le chariot.
Chaque ouvrier apporte le café qu'il a cueilli. On mesure, on met en sac sur
place et l'ouvrier reçoit une feuille d'un livret à souche sur laquelle on inscrit
la tâche accomplie.
Le terreiro, ou si l'on veut la terrasse, est l'aire sur laquelle le café sèche au
soleil. Parfois le terreiro est simplement un plan incliné dont la terre battue et
sèche présente, comme la terrasse qui'entoure les maisons de Tananarive, l'aspect
de brique cuite au soleil.
La déclivité est variable, elle est généralement de 1 à 2 par mètre; à la
fazenda de Santa-Etelvina, la déclivité du terreiro est de 15 par mètre. Une
rigole est aménagée pour l'écoulement de l'eau qui passe à travers une grille de
façon à ne pas entraîner les grains de café.
A la fazenda Santa-Etelvina, le café était amassé par petits tas sur terreiro ; on
le remuait chaque jour de façon que les graines fussent exposées tour à tour au
soleil. Ainsi entassés, les grains subissaient un léger commencement de fermen-
tation qui hâte la dessiccation.
La durée du séchage d'un café moyennement mûr est de douze à quinze jours
qui est facile à dissoudre dans l'acide azotique dilué, et est reprécipité par une
addition d'alcali. L'ébullition précipite cette substance dans des solutions acides
ou alcalines, mais ne donne pas de précipité avec l'acide acétique et le ferro-
cyanure de potassium.
La protéine est ainsi identique à l'albumose décrit par Green provenant du
latex du Mimusops globosa.
R. H. BIFFEN.
Laboratoire de Cambridge, février 1898.
LE CAFÉ DANS L'ÉTAT DE SAO-PAULO
(Suite).
La cueillette dans l'Etat de Saô-Paulo commence à la fin de mai ou dans les
premiers jours de juin. C'est au mois de juin aussi que le café est mûr à
Madagascar.
Au Brésil, les ouvriers prennent de la main gauche l'extrémité de chaque
branche de café, et, en passant la branche de la base au sommet, entre le pouce
et l'index de la main droite, ils font tomber tous les fruits dans une corbeille ou
sur une toile disposée au pied de l'arbre.
Tout autour de l'arbre on a aménagé une aire que l'on balaie de façon à
-recueillir les grains tombés naturellement avant le passage de l'ouvrier.
D'après cette méthode, on récolte en même temps des fruits à diverses matu-
rités, mais le triage s'opère ensuite. Si l'on cueillait le café grain par grain,
l'opération répétée fatiguerait l'arbre. Il est strictement interdit de se servir
d'une gaule ou de secouer l'arbre pour en faire tomber les grains ; c'est pour
l'ouvrier un cas d'expulsion.
L'administrateur muni d'un hectolitre passe dans les allées avec le chariot.
Chaque ouvrier apporte le café qu'il a cueilli. On mesure, on met en sac sur
place et l'ouvrier reçoit une feuille d'un livret à souche sur laquelle on inscrit
la tâche accomplie.
Le terreiro, ou si l'on veut la terrasse, est l'aire sur laquelle le café sèche au
soleil. Parfois le terreiro est simplement un plan incliné dont la terre battue et
sèche présente, comme la terrasse qui'entoure les maisons de Tananarive, l'aspect
de brique cuite au soleil.
La déclivité est variable, elle est généralement de 1 à 2 par mètre; à la
fazenda de Santa-Etelvina, la déclivité du terreiro est de 15 par mètre. Une
rigole est aménagée pour l'écoulement de l'eau qui passe à travers une grille de
façon à ne pas entraîner les grains de café.
A la fazenda Santa-Etelvina, le café était amassé par petits tas sur terreiro ; on
le remuait chaque jour de façon que les graines fussent exposées tour à tour au
soleil. Ainsi entassés, les grains subissaient un léger commencement de fermen-
tation qui hâte la dessiccation.
La durée du séchage d'un café moyennement mûr est de douze à quinze jours
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