Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1899-02-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 février 1899 20 février 1899
Description : 1899/02/20 (A3,N23,T4). 1899/02/20 (A3,N23,T4).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64182901
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
100 REVUE DES CULTURES COLONIALES
grand atelier de photographie, une riche bibliothèque et de très belles collec-
tions. Des laboratoires spéciaux ont, été aménagés récemment pour l'étude des
maladies du riz, de la canne à sucre, du tabac, du caféier, etc.
Le jardin de Buitenzorg fait partie des s'Lands Plantentuin. En 1855, Teyss-
mann, directeur du jardin de Buitenzorg, planta à Tjïbodas, sur le volcan du
Gedeh, à 1.400 mètres d'altitude, quelques pieds de quinquina, qui y prospé-
rèrent ; et, depuis cette époque, la culture du quinquina est devenue une des
principales ressources de l'île. Aujourd'hui, la station de Tiibodas possède
300 hectares de forêt vierge, et le directeur actuel, M. Treub, y a établi en plein
bois un laboratoire unique en son genre, consacré exclusivement à l'étude du
quinquina.
En 1875, on fondait encore la station de TjUceltmenh, à 325 mètres, consacrée à
des champs d'expériences et dotée de laboratoires biologiques. On trouvera des
détails sur les travaux de ces stations dans diverses publications :
Annales du Jar dm botanique de Buitenzorg (publiées, à Leyde, chez E.-J. Brill).
Medeelingen ait's Lands Plantentuin (Batavia, G. Koff et C°).
Verslagen van's Lands Plantentuin (Batavia, G. Koff et C°).
« Tous ces laboratoires et jardins sont à la disposition des savants d'Europe
et d'Amérique. Plus de quarante savants ont déjà profité de cette offre géné-
reuse pendant ces dix dernières années. Plusieurs gouvernements d'Europe et
d'Amérique envoient régulièrement des botanistes à Java, afin qu'ils puissent
s'initier là-bas à la culture des plantes économiques et étudier sur place la végé-
tation tropicale ; Buitenzorg est pour la botanique ce que la Grèce est pour l'archéologie
et l'Italie pour l'art. » (MASSART, assistant de l'Institut botanique, Revue de V Uni-
versité de Bruxelles, 5, 1895:) -
Si nous revenons maintenant aux Antilles, nous trouvons à Trinidad un beau
jardin, rattaché au palais du Gouvernement, à Port of Spain, et d'une superficie
totale d'environ 25 hectares, dont 16 apparliennent au Jardin botanique propre-
ment dit. Il est établi dans un site très pittoresque, mais il ne trouve pas, dans
le sol sablonneux de cette partie de l'île, la fertilité des terres volcaniques des
autres îles des Antilles. Le sol consiste en débris de schistes micacés contenant
une grande quantité de silice, d'alumine et de fer, mais très pauvre en chaux.
C'est, suivant l'expression anglaise, un sol affamé (hungry soil). Cependant, sous
l'habile direction de M. J.-H. Hart, c'est aujourd'hui un des plus beaux jardins
des Antilles, et il a rendu beaucoup de services comme école pratique dont le
public suit avec intérêt tous les travaux.
A la Barbade, le service du pénitencier de Dodd possède un champ d'expé-
riences très étendu, doté d'un laboratoire biologique, et qui a rendu, dans ces
dernières années, de très grands services. C'est là qu'ont été commencés les
remarquables travaux de MM. Harrisson et Bovell sur la culture de la canne et
la reproduction de la canne à partir de la graine, travaux que M. Harrisson a
ensuite continués, avec M. Jenman, à la station botanique de Demerara, dans la
Guyane anglaise. La Barbade possède encore un laboratoire officiel à Bridge-
town, agrandi récemment pour l'étude des maladies des plantes. A l'époque où
ont commencé à apparaître les maladies de la canne à sucre, le champ d'expé-
riences de Dodd a vu affluer un nombre considérable de visiteurs, qui suivaient
avec intérêt tous les travaux de la station. L'utilité des champs d'expériences a
paru alors si manifeste qu'aussitôt de nouveaux établissements ont été créés à
grand atelier de photographie, une riche bibliothèque et de très belles collec-
tions. Des laboratoires spéciaux ont, été aménagés récemment pour l'étude des
maladies du riz, de la canne à sucre, du tabac, du caféier, etc.
Le jardin de Buitenzorg fait partie des s'Lands Plantentuin. En 1855, Teyss-
mann, directeur du jardin de Buitenzorg, planta à Tjïbodas, sur le volcan du
Gedeh, à 1.400 mètres d'altitude, quelques pieds de quinquina, qui y prospé-
rèrent ; et, depuis cette époque, la culture du quinquina est devenue une des
principales ressources de l'île. Aujourd'hui, la station de Tiibodas possède
300 hectares de forêt vierge, et le directeur actuel, M. Treub, y a établi en plein
bois un laboratoire unique en son genre, consacré exclusivement à l'étude du
quinquina.
En 1875, on fondait encore la station de TjUceltmenh, à 325 mètres, consacrée à
des champs d'expériences et dotée de laboratoires biologiques. On trouvera des
détails sur les travaux de ces stations dans diverses publications :
Annales du Jar dm botanique de Buitenzorg (publiées, à Leyde, chez E.-J. Brill).
Medeelingen ait's Lands Plantentuin (Batavia, G. Koff et C°).
Verslagen van's Lands Plantentuin (Batavia, G. Koff et C°).
« Tous ces laboratoires et jardins sont à la disposition des savants d'Europe
et d'Amérique. Plus de quarante savants ont déjà profité de cette offre géné-
reuse pendant ces dix dernières années. Plusieurs gouvernements d'Europe et
d'Amérique envoient régulièrement des botanistes à Java, afin qu'ils puissent
s'initier là-bas à la culture des plantes économiques et étudier sur place la végé-
tation tropicale ; Buitenzorg est pour la botanique ce que la Grèce est pour l'archéologie
et l'Italie pour l'art. » (MASSART, assistant de l'Institut botanique, Revue de V Uni-
versité de Bruxelles, 5, 1895:) -
Si nous revenons maintenant aux Antilles, nous trouvons à Trinidad un beau
jardin, rattaché au palais du Gouvernement, à Port of Spain, et d'une superficie
totale d'environ 25 hectares, dont 16 apparliennent au Jardin botanique propre-
ment dit. Il est établi dans un site très pittoresque, mais il ne trouve pas, dans
le sol sablonneux de cette partie de l'île, la fertilité des terres volcaniques des
autres îles des Antilles. Le sol consiste en débris de schistes micacés contenant
une grande quantité de silice, d'alumine et de fer, mais très pauvre en chaux.
C'est, suivant l'expression anglaise, un sol affamé (hungry soil). Cependant, sous
l'habile direction de M. J.-H. Hart, c'est aujourd'hui un des plus beaux jardins
des Antilles, et il a rendu beaucoup de services comme école pratique dont le
public suit avec intérêt tous les travaux.
A la Barbade, le service du pénitencier de Dodd possède un champ d'expé-
riences très étendu, doté d'un laboratoire biologique, et qui a rendu, dans ces
dernières années, de très grands services. C'est là qu'ont été commencés les
remarquables travaux de MM. Harrisson et Bovell sur la culture de la canne et
la reproduction de la canne à partir de la graine, travaux que M. Harrisson a
ensuite continués, avec M. Jenman, à la station botanique de Demerara, dans la
Guyane anglaise. La Barbade possède encore un laboratoire officiel à Bridge-
town, agrandi récemment pour l'étude des maladies des plantes. A l'époque où
ont commencé à apparaître les maladies de la canne à sucre, le champ d'expé-
riences de Dodd a vu affluer un nombre considérable de visiteurs, qui suivaient
avec intérêt tous les travaux de la station. L'utilité des champs d'expériences a
paru alors si manifeste qu'aussitôt de nouveaux établissements ont été créés à
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