Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1899-02-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 février 1899 20 février 1899
Description : 1899/02/20 (A3,N23,T4). 1899/02/20 (A3,N23,T4).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64182901
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 111
Ce savant, auquel sa pratique de médecin oculiste vaut une fortune considé-
rable, s'intéresse vivement aux questions agricoles et consacre une partie de ses
revenus à des expériences d'un intérêt général pour son pays.
Il vient d'être élu président de la Société nationale d'agriculture de Rio-de-
Janeiro.
La plantation de M. Moura Brazil se compose de 5 à 600.000 caféiers dont
350.000 en production.
Les anciens caféiers plantés antérieurement à l'achat de la propriété par le
docteur sont à environ 2m ,20 de distance ; les nouveaux sont à 3m ,40 les uns
des autres. La meilleure distance à établir serait, d'après le docteur, d'environ
4m ,80.
M. Moura Brazil estime que les arbres de 25 à 30 ans d'âge lui rapporteront
15 arrobas de 15 kilos de café marchand pour 1000 pieds et que les arbres de
10 à 15 ans fournissent une récolte de 40 à 50 arrobas par an par 1000 pieds.
Une grande partie du cafezal est plantée en café Bourbon, que le docteur juge
très productif pour les terrains froids et montagneux; on retrouve en outre à
Tres-Barras, comme partout au Brésil, une quantité notable de caféiers du plant
dit Café commun.
Le Maragogipe est particulièrement apprécié par M. Moura Brazil comme résis-
tant aux intempéries et se développant très bien.
L'espèce dite Coroa de ouro serait, suivant le même auteur, particulièrement
riche en caféine.
Le docteur fait usage, pour l'entretien de sa plantation, d'une fumure dite
compost, préparée sous un hangar à l'abri de la pluie, avec les éléments sui-
vants :
Potasse 40 °/00
Chaux., , 40 »
Phosphate de chaux 60 »
Sulfate de fer 20 »
Fumier de ferme. , , , 420 »
Résidu de décortication 420 »
On ajoute à ce compost tous les animaux morts.
Suivant la nature du terrain, on élimine l'un ou l'autre des éléments ci-dessus.
Le prix de cet engrais revient à 0 Mr. 200 reis par pied de café.
On procède à trois binages par an pour l'entretien de la terre. Chaque binage
revient à 90.000 reis pour une superficie de 5 hectares.
Contre les fourmis, on prépare, à la fazenda même, du sulfure de carbone. L'ap-
pareil et l'installation n'ont coûté que 1.000 milreis.
L'appareil fournit 20 bidons par jour. Le bidon, qui coûte à Rio-de-Janeiro
8.000 reis, est ainsi préparé à raison de 3.000 reis.
En cas d'excès de la production sur les besoins, le débit est assuré dans les
propriétés avoisinantes.
A Tres-Barras, le conditionnement du café est réalisé dans des conditions ana-
logues à celles de Santa Alda.
L'inclinaison du « terreiro » est de 1
Pour tasser ou répandre les grains au séchoir, le docteur a imaginé une série
de dispositifs ingénieux qui simplifient la main-d'œuvre.
Ce sont des appareils en bois, munis de roues, de planchettes et de balais,
Ce savant, auquel sa pratique de médecin oculiste vaut une fortune considé-
rable, s'intéresse vivement aux questions agricoles et consacre une partie de ses
revenus à des expériences d'un intérêt général pour son pays.
Il vient d'être élu président de la Société nationale d'agriculture de Rio-de-
Janeiro.
La plantation de M. Moura Brazil se compose de 5 à 600.000 caféiers dont
350.000 en production.
Les anciens caféiers plantés antérieurement à l'achat de la propriété par le
docteur sont à environ 2m ,20 de distance ; les nouveaux sont à 3m ,40 les uns
des autres. La meilleure distance à établir serait, d'après le docteur, d'environ
4m ,80.
M. Moura Brazil estime que les arbres de 25 à 30 ans d'âge lui rapporteront
15 arrobas de 15 kilos de café marchand pour 1000 pieds et que les arbres de
10 à 15 ans fournissent une récolte de 40 à 50 arrobas par an par 1000 pieds.
Une grande partie du cafezal est plantée en café Bourbon, que le docteur juge
très productif pour les terrains froids et montagneux; on retrouve en outre à
Tres-Barras, comme partout au Brésil, une quantité notable de caféiers du plant
dit Café commun.
Le Maragogipe est particulièrement apprécié par M. Moura Brazil comme résis-
tant aux intempéries et se développant très bien.
L'espèce dite Coroa de ouro serait, suivant le même auteur, particulièrement
riche en caféine.
Le docteur fait usage, pour l'entretien de sa plantation, d'une fumure dite
compost, préparée sous un hangar à l'abri de la pluie, avec les éléments sui-
vants :
Potasse 40 °/00
Chaux., , 40 »
Phosphate de chaux 60 »
Sulfate de fer 20 »
Fumier de ferme. , , , 420 »
Résidu de décortication 420 »
On ajoute à ce compost tous les animaux morts.
Suivant la nature du terrain, on élimine l'un ou l'autre des éléments ci-dessus.
Le prix de cet engrais revient à 0 Mr. 200 reis par pied de café.
On procède à trois binages par an pour l'entretien de la terre. Chaque binage
revient à 90.000 reis pour une superficie de 5 hectares.
Contre les fourmis, on prépare, à la fazenda même, du sulfure de carbone. L'ap-
pareil et l'installation n'ont coûté que 1.000 milreis.
L'appareil fournit 20 bidons par jour. Le bidon, qui coûte à Rio-de-Janeiro
8.000 reis, est ainsi préparé à raison de 3.000 reis.
En cas d'excès de la production sur les besoins, le débit est assuré dans les
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A Tres-Barras, le conditionnement du café est réalisé dans des conditions ana-
logues à celles de Santa Alda.
L'inclinaison du « terreiro » est de 1
Pour tasser ou répandre les grains au séchoir, le docteur a imaginé une série
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Ce sont des appareils en bois, munis de roues, de planchettes et de balais,
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