Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 décembre 1904 31 décembre 1904
Description : 1904/12/31 (A4,N42). 1904/12/31 (A4,N42).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418280n
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
- Aller à la page de la table des matières353
- Sommaire
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux §§ 693-717: États - Unis, Amérique du Sud, Afrique allemande, Congo belge, Maurice, Madagascar, Japon, Java, Asie Mineure, Nouvelle-Calédonie. - Café, Riz, Canne à sucre, Tabac, Coton, Bambous, Piassava, Patate douce. Céleri. - Plantes utiles de' l'Afrique équatoriale. - Elevage. - Brasserie. - Engrais
- SUPPLEMENT
- Table des n os 31-42.
- Table des Bulletins Bibliographiques (§§ 488 à 617).
- Liste des Collaborateurs.
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 374
N° 42 — DÉc: 1904 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 377
chés européens qu'avant la publication de l'esti-
mation de Washington.
Les renseignements qui parviennent journelle-
ment des États-Unis sont soigneusement notés,
et nous constatons que, depuis ces.trois dernières
campagnes cotonnières, les planteurs Américains
ont pu, avec, l'appui des banquiers, distribuer
leur marchandise au fur et à mesure des besoins
de la consommation, masquant dans certains cas
des quantités qui auraient amené une 'baisse sur
les marchés consommateurs, et écoulant de gros
paquets lorsque la spéculation s'emparaît des
marchés, croyant à la rareté de la marchandise et
trompée par les manœuvres de retenue dans les
centres intérieurs.
Le producteur américain ayant gagné à ce
petit jeu beaucoup d'argent, ne laissera pas en-
core cette année avilir les prix du coton.
Ci-après, quelques chiffres, indiquant le total
de la récolte américaine au 16 décembre (depuis
le Ier septembre 1904), en balles de 220 kg. en
moyenne; en regard, les statistiques des années
précédentes, à la même date :
1904/1905 1903/1904 1902/1903 1901/1902
7.196.000 6091.000 5.947.000 5 961.000
L'approvisionnement visible du monde entier
était, au 16 décembre, en balles de 50 à 300 kg.,
selon provenance :
1904 1903 1902 1901
4.115.000 3.517.000 3.454.000 3.777.000
Cours du coton disponible, par sortes, au
17 décembre, aux 50 kg. entrepôt :
- Upland (Middling) fr. 54,00
Sea 1 sland. 100 à 450
Haïti (Fair!. 51,00
Savanilla (Fair) 37,00
Céara (Fair) 54,00
Pérou dur (Good Fair). 107,00
Broach (Fine) 51,00
: , Bengale. (Fine) 44,00
T Chine (Good) 5 3,00
- Égypte brun (Good Fair). 82,00
Égypte blanc (Good Fair) 102,00
Afrique Occle (Fair) 54,00
Autres sortes : Cotations et renseignements
sur demande.
A. & E. FOSSAT
Le Havre, 17 décembre 1904.
- 'M ,-
Le Marché du Café
Mercuriale spéciale du « J. d'A. T. »
Par M. A VERMOND.
J
Les mercuriales de M. VERMOND constituent en quelque
sorte la suite des chroniques que nous avons faites nous
même, dans ce Journal pendant plus de 20 mois, depuis
le mois de juillet 1901,. jusqu'au mois de mars 1903.
N'ayant pas pratique personnellement le commerce des ca-
fés, nous éprouvions toujours une certaine gêne à rédi-
ger ces articles ; ils étaient aussi, forcément, quelque peu
décousus, cependant ils nous est arrivé d'y publier- un
grand nombre de documents d'un intérêt indiscutable et
peu connus. Enfin, ce travail auquel nous n'avons jamais
bien. pu nous faire, nous prenait beaucoup trop de
temps. Au moment où nous avons abandonné ces chroni-
ques commerciales du café, le S'antos était à 32,15; la si-
tuation a bien changé depuis, car le voilà à 48,50 !
M. VERMOND. est à même de. parler du café avec une bien
autre compétence que nous ne pouvions le faire : chef d'une
maison honorablement connue à Paris et au Havre, il a en
même temps d'importànteintérêtg agncoTesala Guadeloupe
et il en a eu, à un moment donné, aussi au Mexique et au
Guatemala. Nous lui .sommes particulièrement reconnais-
sant d'avoir accepté,— pour satisfaire notre public, très mé-
langé sous le rapport des nationalités, — de suivre non seule-
ment les sortes commerciales du marché 0 français mais
encore plusiaurs provenances qui n'offrent" pas d'intérêt
commercial direct pour lui même. - N. D. L. R.
*
* *
Depuis un an déjà, la majorité de ceux que le
café intéresse prévoit de la hausse pour cet arti-
cle. En effet, au Brésil, la fécolte en cours, beau-
coup plus faible que celles des années précédentes
n'atteindra sans doute pas io.oqo.ooo de sacs ;
si les avis sur la mauvaise floraison ont exacts,
la récolte suivante sera encore inférieure à ce
chiffre, et il n'en eut pas tant fallu naguère pour
justifier une élévation de prix aussi considérable
que rapide.
Mais les 14.100.000 sacs en stock, la méfian-
ce de la consommation qui vit au jour le jour
font contre-poids à l'ardeur de la spéculation.
C'est pourquoi le mouvement -en avant a été
moins rapide qu'on ne s'y attendait généralement
et le cours de 50 francs, annoncé depuis long-
temps comme base, n'a pu encore être atteint.
Il semble qu'il va l'être bientôt, maintenant
qu'on vient de franchir le prix de 46 francs, limi-
te où jusqu'ici se heurtait la hausse. Novembre
a fini à 45 fr. 50 ; aujourd'hui la cote est à
48 fr. 50.
Les sortes fines se ressentent de la fermeté
des cafés brésiliens. Le Moka et le Porto-Rico
spécialement, sont rares et chers. - Le Guade-
loupe est dans une position particulière : poussé,
dans la dernière campagne, à'desfirix excessifs
par l'imprudence de vendeurs à découvert qui
chés européens qu'avant la publication de l'esti-
mation de Washington.
Les renseignements qui parviennent journelle-
ment des États-Unis sont soigneusement notés,
et nous constatons que, depuis ces.trois dernières
campagnes cotonnières, les planteurs Américains
ont pu, avec, l'appui des banquiers, distribuer
leur marchandise au fur et à mesure des besoins
de la consommation, masquant dans certains cas
des quantités qui auraient amené une 'baisse sur
les marchés consommateurs, et écoulant de gros
paquets lorsque la spéculation s'emparaît des
marchés, croyant à la rareté de la marchandise et
trompée par les manœuvres de retenue dans les
centres intérieurs.
Le producteur américain ayant gagné à ce
petit jeu beaucoup d'argent, ne laissera pas en-
core cette année avilir les prix du coton.
Ci-après, quelques chiffres, indiquant le total
de la récolte américaine au 16 décembre (depuis
le Ier septembre 1904), en balles de 220 kg. en
moyenne; en regard, les statistiques des années
précédentes, à la même date :
1904/1905 1903/1904 1902/1903 1901/1902
7.196.000 6091.000 5.947.000 5 961.000
L'approvisionnement visible du monde entier
était, au 16 décembre, en balles de 50 à 300 kg.,
selon provenance :
1904 1903 1902 1901
4.115.000 3.517.000 3.454.000 3.777.000
Cours du coton disponible, par sortes, au
17 décembre, aux 50 kg. entrepôt :
- Upland (Middling) fr. 54,00
Sea 1 sland. 100 à 450
Haïti (Fair!. 51,00
Savanilla (Fair) 37,00
Céara (Fair) 54,00
Pérou dur (Good Fair). 107,00
Broach (Fine) 51,00
: , Bengale. (Fine) 44,00
T Chine (Good) 5 3,00
- Égypte brun (Good Fair). 82,00
Égypte blanc (Good Fair) 102,00
Afrique Occle (Fair) 54,00
Autres sortes : Cotations et renseignements
sur demande.
A. & E. FOSSAT
Le Havre, 17 décembre 1904.
- 'M ,-
Le Marché du Café
Mercuriale spéciale du « J. d'A. T. »
Par M. A VERMOND.
J
Les mercuriales de M. VERMOND constituent en quelque
sorte la suite des chroniques que nous avons faites nous
même, dans ce Journal pendant plus de 20 mois, depuis
le mois de juillet 1901,. jusqu'au mois de mars 1903.
N'ayant pas pratique personnellement le commerce des ca-
fés, nous éprouvions toujours une certaine gêne à rédi-
ger ces articles ; ils étaient aussi, forcément, quelque peu
décousus, cependant ils nous est arrivé d'y publier- un
grand nombre de documents d'un intérêt indiscutable et
peu connus. Enfin, ce travail auquel nous n'avons jamais
bien. pu nous faire, nous prenait beaucoup trop de
temps. Au moment où nous avons abandonné ces chroni-
ques commerciales du café, le S'antos était à 32,15; la si-
tuation a bien changé depuis, car le voilà à 48,50 !
M. VERMOND. est à même de. parler du café avec une bien
autre compétence que nous ne pouvions le faire : chef d'une
maison honorablement connue à Paris et au Havre, il a en
même temps d'importànteintérêtg agncoTesala Guadeloupe
et il en a eu, à un moment donné, aussi au Mexique et au
Guatemala. Nous lui .sommes particulièrement reconnais-
sant d'avoir accepté,— pour satisfaire notre public, très mé-
langé sous le rapport des nationalités, — de suivre non seule-
ment les sortes commerciales du marché 0 français mais
encore plusiaurs provenances qui n'offrent" pas d'intérêt
commercial direct pour lui même. - N. D. L. R.
*
* *
Depuis un an déjà, la majorité de ceux que le
café intéresse prévoit de la hausse pour cet arti-
cle. En effet, au Brésil, la fécolte en cours, beau-
coup plus faible que celles des années précédentes
n'atteindra sans doute pas io.oqo.ooo de sacs ;
si les avis sur la mauvaise floraison ont exacts,
la récolte suivante sera encore inférieure à ce
chiffre, et il n'en eut pas tant fallu naguère pour
justifier une élévation de prix aussi considérable
que rapide.
Mais les 14.100.000 sacs en stock, la méfian-
ce de la consommation qui vit au jour le jour
font contre-poids à l'ardeur de la spéculation.
C'est pourquoi le mouvement -en avant a été
moins rapide qu'on ne s'y attendait généralement
et le cours de 50 francs, annoncé depuis long-
temps comme base, n'a pu encore être atteint.
Il semble qu'il va l'être bientôt, maintenant
qu'on vient de franchir le prix de 46 francs, limi-
te où jusqu'ici se heurtait la hausse. Novembre
a fini à 45 fr. 50 ; aujourd'hui la cote est à
48 fr. 50.
Les sortes fines se ressentent de la fermeté
des cafés brésiliens. Le Moka et le Porto-Rico
spécialement, sont rares et chers. - Le Guade-
loupe est dans une position particulière : poussé,
dans la dernière campagne, à'desfirix excessifs
par l'imprudence de vendeurs à découvert qui
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