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- SUPPLEMENT
- Table des n os 31-42.
- Table des Bulletins Bibliographiques (§§ 488 à 617).
- Liste des Collaborateurs.
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 374
37i JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE No 42 — Dec. 1904
pouvaient glisser les tamis garnis de fèves ;
ces tamis étaient faits de petites lattes de
bambou, et non de toile métallique.
Le fourneau, adossé extérieurement au sé-
choir, communiquait avec lui par une courte
cheminée. — A l'autre extrémité un puis-
sant ventilateur mû par trois ou quatre
hommes extrayait l'air chargé d'humidité.-
L'air chauffé par le foyer n'avait aucun con-
tact avec les gaz de celui-ci, qui, passant
sous le séchoir avant de se rendre dans
la cheminée, contribuaient encore à son
échauffement. — Le prix d'installation ne
dépassait pas 2.500 francs.
Le séchage étant d'autant meilleur qu'il a
lieu à plus basse température et plus lente-
ment, le séchoir ci-dessus avait été construit
dans le but de se rapprocher le plus possib le
des conditions du séchage naturel, sous l'ac-
tion du soleil et du vent. C'est ce séchoir,
avec de légères modifications, qui est actuel-
lement le plus en faveur auprès des plan-
teurs. La seule objection qu'on lui fasse est
que, l'air chaud ayant tendance à monter,
les fèves placées sur les chassis supérieurs
sont sèches en 36 heures, alors qu'il faut
un peu plus de temps pour les autres. 1
L'an dernier, M. FREDERICK HARFORD cons-
truisit un séchoir à l'Esterre d'après les
plans fournis par une maison d'Angleterre.
On trouve ici une tentative pour refouler
l'air chaud au moyen d'un ventilateur placé
immédiatement derrière le fourneau. — A
part cette différence, le séchoir était sembla-
ble à celui qui a été décrit ci-dessus (séchoir
de Ceylan).
Au début, il y eut de grandes difficultés à
refouler l'air chaud sur toute la longueur de
la chambre, et on dut installer à l'autre ex-
trémité un second ventilateur aspirant l'air
chaud et le rejetant au dehors. Ce séchoir
valait 7.500 francs, ce qui le rendait inacces-
sible aux petits cultivateurs.
Il semble donc que ce soit le modèle de
Ceylan qui donne les meilleurs résultats,
mais il est nécessaire de faire suivre à l'air
chaud un chemin bien défini, afin qu'il passe
également à travers les tamis inférieurs.
Il y a donc lieu d'installer des chicanes que
l'air ait à contourner avant d'arriver au ven-
tilateur aspirant.
L' IMPERIAL DEPARTMENT OF AGRICULTURE
des Indes Occidentales a fait installer, à la
Station Botanique de la Dominique, un sé-
choir construit comme suit :
Le corps du séchoir est divisé (fig. 34) en
trois compartiments A, B. C. L'air chaud ve-
vant du fourneau passe d'abord en A dans la
direction indiquée par les flèches ; il entou-
FIG.34— Séchoir du Gouvernement, Dominique.
re les fèves répandues sur les tamis (figurés
parles lignes pointillées). — Il passe ensuite
en B et en C, par les ouvertures E et F et
est rejeté en G sous l'action du ventilateur.
Les tamis sont montés sur des galets ; on
peut ainsi les retirer de temps à autre pour
remuer les fèves. — Afin d'étudier la valeur
comparative des diverses natures de tamis,
ceux du compartiment A seront en toile mé-
tallique ; ceux du compartiment C seront
faits de minces lattes de bambou, et les der-
niers construits en bois.
ir
+ *
Il y a lieu de rapprocher de l'étude qui précè-
de, cette note parue dansl' « Agricultural News,)
du 28 mars 1903, sur le même sujet :
« M. J. H. HART, chef du service botani-
que de laTrinidad, vient d'examiner, au nom
du Département de l'Agriculture, le travail
d'un séchoir de cacao sur une des propriétés
de l'île. — Ce séchoir, installé par MM. JOHN
GORDON & Co., de Londres, peut, dit-on,
sécher 50 sacs en 40 heures. — Le cacao
ainsi traité est d'excellente qualité.
» Les prix obtenus ont été légèrement su-
périeurs à ceux réalisés par le produit séché
au soleil. — Il y a maintenant deux séchoirs
GORDON en usage à la Trinité. »
Et plus loin :
« M. GEO. F. BRANCK, professeur d'Agricul.
pouvaient glisser les tamis garnis de fèves ;
ces tamis étaient faits de petites lattes de
bambou, et non de toile métallique.
Le fourneau, adossé extérieurement au sé-
choir, communiquait avec lui par une courte
cheminée. — A l'autre extrémité un puis-
sant ventilateur mû par trois ou quatre
hommes extrayait l'air chargé d'humidité.-
L'air chauffé par le foyer n'avait aucun con-
tact avec les gaz de celui-ci, qui, passant
sous le séchoir avant de se rendre dans
la cheminée, contribuaient encore à son
échauffement. — Le prix d'installation ne
dépassait pas 2.500 francs.
Le séchage étant d'autant meilleur qu'il a
lieu à plus basse température et plus lente-
ment, le séchoir ci-dessus avait été construit
dans le but de se rapprocher le plus possib le
des conditions du séchage naturel, sous l'ac-
tion du soleil et du vent. C'est ce séchoir,
avec de légères modifications, qui est actuel-
lement le plus en faveur auprès des plan-
teurs. La seule objection qu'on lui fasse est
que, l'air chaud ayant tendance à monter,
les fèves placées sur les chassis supérieurs
sont sèches en 36 heures, alors qu'il faut
un peu plus de temps pour les autres. 1
L'an dernier, M. FREDERICK HARFORD cons-
truisit un séchoir à l'Esterre d'après les
plans fournis par une maison d'Angleterre.
On trouve ici une tentative pour refouler
l'air chaud au moyen d'un ventilateur placé
immédiatement derrière le fourneau. — A
part cette différence, le séchoir était sembla-
ble à celui qui a été décrit ci-dessus (séchoir
de Ceylan).
Au début, il y eut de grandes difficultés à
refouler l'air chaud sur toute la longueur de
la chambre, et on dut installer à l'autre ex-
trémité un second ventilateur aspirant l'air
chaud et le rejetant au dehors. Ce séchoir
valait 7.500 francs, ce qui le rendait inacces-
sible aux petits cultivateurs.
Il semble donc que ce soit le modèle de
Ceylan qui donne les meilleurs résultats,
mais il est nécessaire de faire suivre à l'air
chaud un chemin bien défini, afin qu'il passe
également à travers les tamis inférieurs.
Il y a donc lieu d'installer des chicanes que
l'air ait à contourner avant d'arriver au ven-
tilateur aspirant.
L' IMPERIAL DEPARTMENT OF AGRICULTURE
des Indes Occidentales a fait installer, à la
Station Botanique de la Dominique, un sé-
choir construit comme suit :
Le corps du séchoir est divisé (fig. 34) en
trois compartiments A, B. C. L'air chaud ve-
vant du fourneau passe d'abord en A dans la
direction indiquée par les flèches ; il entou-
FIG.34— Séchoir du Gouvernement, Dominique.
re les fèves répandues sur les tamis (figurés
parles lignes pointillées). — Il passe ensuite
en B et en C, par les ouvertures E et F et
est rejeté en G sous l'action du ventilateur.
Les tamis sont montés sur des galets ; on
peut ainsi les retirer de temps à autre pour
remuer les fèves. — Afin d'étudier la valeur
comparative des diverses natures de tamis,
ceux du compartiment A seront en toile mé-
tallique ; ceux du compartiment C seront
faits de minces lattes de bambou, et les der-
niers construits en bois.
ir
+ *
Il y a lieu de rapprocher de l'étude qui précè-
de, cette note parue dansl' « Agricultural News,)
du 28 mars 1903, sur le même sujet :
« M. J. H. HART, chef du service botani-
que de laTrinidad, vient d'examiner, au nom
du Département de l'Agriculture, le travail
d'un séchoir de cacao sur une des propriétés
de l'île. — Ce séchoir, installé par MM. JOHN
GORDON & Co., de Londres, peut, dit-on,
sécher 50 sacs en 40 heures. — Le cacao
ainsi traité est d'excellente qualité.
» Les prix obtenus ont été légèrement su-
périeurs à ceux réalisés par le produit séché
au soleil. — Il y a maintenant deux séchoirs
GORDON en usage à la Trinité. »
Et plus loin :
« M. GEO. F. BRANCK, professeur d'Agricul.
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