Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 novembre 1904 30 novembre 1904
Description : 1904/11/30 (A4,N41). 1904/11/30 (A4,N41).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64182790
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
- Aller à la page de la table des matières321
- Sommaire
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 342
- .......... Page(s) .......... 343
- .......... Page(s) .......... 344
- .......... Page(s) .......... 344
- .......... Page(s) .......... 345
- .......... Page(s) .......... 346
- .......... Page(s) .......... 347
- .......... Page(s) .......... 348
- .......... Page(s) .......... 350
- .......... Page(s) .......... 350
- .......... Page(s) .......... 351
- .......... Page(s) .......... 351
- .......... Page(s) .......... 352
- .......... Page(s) .......... 352
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux §§ 672=692: Algérie, Réunion, Cuba, Etats-Unis, Hawaï, Inde, Indo-Chine, Japon, Queensland. - Savonnier, Canne à sucre, Café, Poivre, Coton, Caoutchouc, Tabac, Citrus,Cowpea, Soja, Plantes potagères, vivrières, fourragères, Fleurs, Bois. -Irrigation.
- FIGURES
QUATRIÈME ANNÉE. N° 4 I • • 30 NOVEMBRE 1904
, Journal d'Agriculture Tropicale
Les Batteuses à Riz
=-- :"J
Types spéciaux : américains, anglais, italiens.— Les batteuses à pointes de l'ouest au la France. — -*Z'i
1 -
Principes généraux. 1 i;". r
Par M. F. MAIN.
On divise généralement les batteuses en
deux catégories : batteuses EN BOUT et bat-
teuses EN TRAVERS, selon la façon dont on
présente la paille dans la machine. Pour l'é-
tude spéciale des batteuses à riz, il sera plus
rationnel de nous baser sur les organes tra-
vaillants, et nous distinguerons les batteu-
ses A POINTES et les batteuses A BATTES ( ou
A BATTEUR ECOSSAIS ). Dans les premières, les
génératrices du batteur sont garnies de poin-
tes ou dents en acier, de formes variables ;
dans les autres, au contraire, les génératrices
du batteur sont dépourvues de pointes et
constituées soit par des cornières, soit par
de longues' tiges de fonte, à section ovale,
plus ou moins cannelées.
Quoique les deux types soient usités pour
le riz, nous n'hésiterons pas à donner la pré-
férence au batteur à pointes pour cette cé-
réale, tandis que nous conseillerons toujours
le batteur écossais pour le blé.
Nous pouvons dire qu'il y a actuellement
en présence, pour le riz, trois types de bat-
teuses, construits respectivement en Améri-
que, en Angleterre et en Italie. — Nous ne
distinguons pas ici les batteuses .à bras, à
manège ou à vapeur ; cela n'a guère d'influ-
ence que sur la quantité de travail obtenu
et nous y reviendrons plus loin.
La batteuse américaine est une batteuse à
pointes, en bout. La batteuse anglaise est
une batteuse en travers, également à pointes
(bien que les Anglais aient parfois préconisé
le batteur écossais). Enfin la batteuse italien-
ne n'a pas de contrebatteur.
Nous allons rapidement examiner ces trois
types ; nous les comparerons ensuite.
Batteuse américaine. — La batteuse amé-
ricaine n'est guère construite que par deux
ou trois grandes maisons des Etats-Unis.
Les types de ces maisons'ont bien des points
de ressemblance :
Le batteur, à dix ou douze battes, est gar-
ni de dents d'acier forgé, ayant à peu près la
forme indiquée ci-contre. Le contrebatteur
est également garni de deux ou
quatre rangées de dents, à peu
près de même forme. Le batteur
tourne à douze cents tours ; la
paille venant d'être soumise à son
action est saisie par un tambour
garni de fourches qui l'envoie sur
une toile sans fin, munie d'un
secoueur, ou sur des secoueurs à
mouvements alternatifs (plus ra-
rement). Elle y abandonne les Fig. 21.
derniers grains de paddy avant
d'être rejetée au dehors. Le grain sor-
tant du batteur et celui qui s'est détaché
après coup de la paille se rassemblent et
tombent dans une boîte à cribles, où un ven-
tilateur et deux grilles les nettoient à peu
près. Il est rare qu'il y ait un deuxième coup de
vent (un deuxième nettoyage) à ces machines.
La largeur des batteuses à riz américaines
est faible, en général. Elle va de 0m60 à 0m80
ou 0m90. Ce sont donc des batteuses en bout,
qui broient la paille.
Elles demandent, pour fonctionner, une
force de dix à douze chevaux, suivant la lar-
geur, et font un travail considérable. Pour qui-
conque n'a vu travailler que des batteuses
anglaises ou françaises, ces instruments sont
de véritables gouffres, où l'engreneur a fort
à faire. Aussi les alimentateurs automati-
ques sont-ils très souvent usités, d'autant
, Journal d'Agriculture Tropicale
Les Batteuses à Riz
=-- :"J
Types spéciaux : américains, anglais, italiens.— Les batteuses à pointes de l'ouest au la France. — -*Z'i
1 -
Principes généraux. 1 i;". r
Par M. F. MAIN.
On divise généralement les batteuses en
deux catégories : batteuses EN BOUT et bat-
teuses EN TRAVERS, selon la façon dont on
présente la paille dans la machine. Pour l'é-
tude spéciale des batteuses à riz, il sera plus
rationnel de nous baser sur les organes tra-
vaillants, et nous distinguerons les batteu-
ses A POINTES et les batteuses A BATTES ( ou
A BATTEUR ECOSSAIS ). Dans les premières, les
génératrices du batteur sont garnies de poin-
tes ou dents en acier, de formes variables ;
dans les autres, au contraire, les génératrices
du batteur sont dépourvues de pointes et
constituées soit par des cornières, soit par
de longues' tiges de fonte, à section ovale,
plus ou moins cannelées.
Quoique les deux types soient usités pour
le riz, nous n'hésiterons pas à donner la pré-
férence au batteur à pointes pour cette cé-
réale, tandis que nous conseillerons toujours
le batteur écossais pour le blé.
Nous pouvons dire qu'il y a actuellement
en présence, pour le riz, trois types de bat-
teuses, construits respectivement en Améri-
que, en Angleterre et en Italie. — Nous ne
distinguons pas ici les batteuses .à bras, à
manège ou à vapeur ; cela n'a guère d'influ-
ence que sur la quantité de travail obtenu
et nous y reviendrons plus loin.
La batteuse américaine est une batteuse à
pointes, en bout. La batteuse anglaise est
une batteuse en travers, également à pointes
(bien que les Anglais aient parfois préconisé
le batteur écossais). Enfin la batteuse italien-
ne n'a pas de contrebatteur.
Nous allons rapidement examiner ces trois
types ; nous les comparerons ensuite.
Batteuse américaine. — La batteuse amé-
ricaine n'est guère construite que par deux
ou trois grandes maisons des Etats-Unis.
Les types de ces maisons'ont bien des points
de ressemblance :
Le batteur, à dix ou douze battes, est gar-
ni de dents d'acier forgé, ayant à peu près la
forme indiquée ci-contre. Le contrebatteur
est également garni de deux ou
quatre rangées de dents, à peu
près de même forme. Le batteur
tourne à douze cents tours ; la
paille venant d'être soumise à son
action est saisie par un tambour
garni de fourches qui l'envoie sur
une toile sans fin, munie d'un
secoueur, ou sur des secoueurs à
mouvements alternatifs (plus ra-
rement). Elle y abandonne les Fig. 21.
derniers grains de paddy avant
d'être rejetée au dehors. Le grain sor-
tant du batteur et celui qui s'est détaché
après coup de la paille se rassemblent et
tombent dans une boîte à cribles, où un ven-
tilateur et deux grilles les nettoient à peu
près. Il est rare qu'il y ait un deuxième coup de
vent (un deuxième nettoyage) à ces machines.
La largeur des batteuses à riz américaines
est faible, en général. Elle va de 0m60 à 0m80
ou 0m90. Ce sont donc des batteuses en bout,
qui broient la paille.
Elles demandent, pour fonctionner, une
force de dix à douze chevaux, suivant la lar-
geur, et font un travail considérable. Pour qui-
conque n'a vu travailler que des batteuses
anglaises ou françaises, ces instruments sont
de véritables gouffres, où l'engreneur a fort
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ques sont-ils très souvent usités, d'autant
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