Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 novembre 1904 30 novembre 1904
Description : 1904/11/30 (A4,N41). 1904/11/30 (A4,N41).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64182790
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
- Aller à la page de la table des matières321
- Sommaire
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 342
- .......... Page(s) .......... 343
- .......... Page(s) .......... 344
- .......... Page(s) .......... 344
- .......... Page(s) .......... 345
- .......... Page(s) .......... 346
- .......... Page(s) .......... 347
- .......... Page(s) .......... 348
- .......... Page(s) .......... 350
- .......... Page(s) .......... 350
- .......... Page(s) .......... 351
- .......... Page(s) .......... 351
- .......... Page(s) .......... 352
- .......... Page(s) .......... 352
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux §§ 672=692: Algérie, Réunion, Cuba, Etats-Unis, Hawaï, Inde, Indo-Chine, Japon, Queensland. - Savonnier, Canne à sucre, Café, Poivre, Coton, Caoutchouc, Tabac, Citrus,Cowpea, Soja, Plantes potagères, vivrières, fourragères, Fleurs, Bois. -Irrigation.
- FIGURES
N° 41 — Nov. 190i JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 347
w
F
grande distance qu'autrefois, mais que le
plus souvent c'est à cela que se borne l'ap-
plication de la méthode nouvelle, qui, dans
ces conditions, ne pourra donner lieu qu'à
des appréciations fort diverses et cela, tout
à fait à tort.
Il serait à désirer que l'on réagit contre
cette tendance indéniable à ne retenir qu'un
seul fait, d'une série des faits qui consti-
tuent un ensemble complet, ce qui, comme
je viens de le dire ne pourra qu'amener des
mécomptes. Il est à désirer que l'on répande
dans les campagnes cette idée que la culture
de la canne comprend une suite d'opérations,
1 dont aucune ne peut être négligée sans que
le résultat final soit compromis ; que cela se
fasse sous une forme claire, concise, à la
portée de tous, en éloignant toutes lçs di-
gressions inutiles. Il faut que le cultivateur
sache qu'avant de planter sa canne aux dis-
tances de 3 m. 30 X 2 m. 50, il doit préparer
convenablement le sol ; qu'il doit, par la
suite, le remuer constamment, - ce qu'il fera
économiquement en se servant d'instruments
spéciaux qu'on lui désigne, — et qu'à la ré-
colte il ne doit plus raser son champ comme
par le passé, en envoyant à l'usine, avec les
cannes riches, les rejets, espoir de sa future
récolte, qu'il détruit sans profit pour lui-
même, et au grand préjudice du fabricant.
L'achat de la canne à la valeur propor-
tionnelle, en intéressant le cultivateur à la
production des cannes riches, serait le plus
puissant auxiliaire des réformateurs, et le
couronnement de leur œuvre.
O. B.
L'exploitation des Sansevières d'Abyssi.
nie, et la défibreuse Bœken.
Nous avons annoncé, en son temps (« J. d'A.
T.» no 30) que l'exploitation d'une Sansevière
allait être entreprise en Abyssinie sur une
grande échelle ; en effet, à la suite des essais
de la défibreuse BOBKEN à la Station d'Essais
de Machines, en décembre 1903, M. GUIGNONY,
Agent consulaire de France au Harrar, s'était
rendu acquéreur de cette machine pour en-
treprendre l'exploitation d'un peuplement
naturel de sansevières et, en particulier,
d'une espèce qui' semble être le S. Ehren-
bergii.
1>us avons appris depuis que l'entreprise,
localisée aux environs de Diré Daoura (kilo-
mètre 300 du chemin de fer Djibouti Harrar),
était enlfonctionnement régulier ; le « Bulle-
tin Agricole » italien de l'Erythrée nous ap-
porte à ce sujet des détails intéressants. Nous
avons pu les :compléter et les contrôler auprès
de M. BOEKEN, qui a traversé Paris ces jours-
ci, en route pour Cuba où il doit surveiller le
montage d'une usine de défibration de bana-
niers; nous avons eu, en plus, quelques chif-
fres récents par un associé de M. GUIGNONY.
L'usine à sansevières de M. OvIGNONY
comprend une défibreuse BùEKEN. et un appla-
tisseur du même constructeur, actionnés par
un moteur à gaz pauvre, d'environ 25 che-
vaux, qui met accessoirement en mouvement
un petit moulin à grains. La conduite de la
partie mécanique est confiée à une seule per-
sonne, qui suffit à faire tout le nécessaire.
Les feuilles sont apportées à l'usine par les
indigènes qui en fournissent, en moyenne,
de 150 à 200 kilos par jour et par homme.
M. GUIGNONY, dans ces conditions, arrive à
produire de 1.500 à 1.800 kilos de fibres. Au
31 octobre, on en avait produit un total de
190 balles, d'environ 160 kg., qui ont trouvé
preneurs en Europe à des prix avantageux.
M. NEUVILLE, —qui revient d'Abyssinie et ne
tardera pas, espérons-le, à reprendre sa col-
laboration si appréciée au « J. d'A. T. », —
voudra bien, peut-être, nous donner un jour
quelques détails scientifiques sur la végéta-
tion de ces sansevières d'Abyssinie, car il a
visité la région des sansevières et en a même
rapporté des plantes et des graines pour le
Muséum d'Histoire Naturelle.
L'exploitation se développe, entous cas, assez
bien pour que M. GUIGNONY ait songé àaccroitre
ses moyens de production ; il vient de se pro-
curer une deuxième machine BOEKEN. Cette
défibreuse, actuellement en route sur l'Abys-
sinie, fonctionne sur les mêmes principes que
la première, mais les plans, que l'inventeur
a eu l'amabilité de nous communiquer, nous
ont revélé nombre d'améliorations capitules,
sur lesquelles nous comptons revenir très
prochainement. P. M.
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grande distance qu'autrefois, mais que le
plus souvent c'est à cela que se borne l'ap-
plication de la méthode nouvelle, qui, dans
ces conditions, ne pourra donner lieu qu'à
des appréciations fort diverses et cela, tout
à fait à tort.
Il serait à désirer que l'on réagit contre
cette tendance indéniable à ne retenir qu'un
seul fait, d'une série des faits qui consti-
tuent un ensemble complet, ce qui, comme
je viens de le dire ne pourra qu'amener des
mécomptes. Il est à désirer que l'on répande
dans les campagnes cette idée que la culture
de la canne comprend une suite d'opérations,
1 dont aucune ne peut être négligée sans que
le résultat final soit compromis ; que cela se
fasse sous une forme claire, concise, à la
portée de tous, en éloignant toutes lçs di-
gressions inutiles. Il faut que le cultivateur
sache qu'avant de planter sa canne aux dis-
tances de 3 m. 30 X 2 m. 50, il doit préparer
convenablement le sol ; qu'il doit, par la
suite, le remuer constamment, - ce qu'il fera
économiquement en se servant d'instruments
spéciaux qu'on lui désigne, — et qu'à la ré-
colte il ne doit plus raser son champ comme
par le passé, en envoyant à l'usine, avec les
cannes riches, les rejets, espoir de sa future
récolte, qu'il détruit sans profit pour lui-
même, et au grand préjudice du fabricant.
L'achat de la canne à la valeur propor-
tionnelle, en intéressant le cultivateur à la
production des cannes riches, serait le plus
puissant auxiliaire des réformateurs, et le
couronnement de leur œuvre.
O. B.
L'exploitation des Sansevières d'Abyssi.
nie, et la défibreuse Bœken.
Nous avons annoncé, en son temps (« J. d'A.
T.» no 30) que l'exploitation d'une Sansevière
allait être entreprise en Abyssinie sur une
grande échelle ; en effet, à la suite des essais
de la défibreuse BOBKEN à la Station d'Essais
de Machines, en décembre 1903, M. GUIGNONY,
Agent consulaire de France au Harrar, s'était
rendu acquéreur de cette machine pour en-
treprendre l'exploitation d'un peuplement
naturel de sansevières et, en particulier,
d'une espèce qui' semble être le S. Ehren-
bergii.
1>us avons appris depuis que l'entreprise,
localisée aux environs de Diré Daoura (kilo-
mètre 300 du chemin de fer Djibouti Harrar),
était enlfonctionnement régulier ; le « Bulle-
tin Agricole » italien de l'Erythrée nous ap-
porte à ce sujet des détails intéressants. Nous
avons pu les :compléter et les contrôler auprès
de M. BOEKEN, qui a traversé Paris ces jours-
ci, en route pour Cuba où il doit surveiller le
montage d'une usine de défibration de bana-
niers; nous avons eu, en plus, quelques chif-
fres récents par un associé de M. GUIGNONY.
L'usine à sansevières de M. OvIGNONY
comprend une défibreuse BùEKEN. et un appla-
tisseur du même constructeur, actionnés par
un moteur à gaz pauvre, d'environ 25 che-
vaux, qui met accessoirement en mouvement
un petit moulin à grains. La conduite de la
partie mécanique est confiée à une seule per-
sonne, qui suffit à faire tout le nécessaire.
Les feuilles sont apportées à l'usine par les
indigènes qui en fournissent, en moyenne,
de 150 à 200 kilos par jour et par homme.
M. GUIGNONY, dans ces conditions, arrive à
produire de 1.500 à 1.800 kilos de fibres. Au
31 octobre, on en avait produit un total de
190 balles, d'environ 160 kg., qui ont trouvé
preneurs en Europe à des prix avantageux.
M. NEUVILLE, —qui revient d'Abyssinie et ne
tardera pas, espérons-le, à reprendre sa col-
laboration si appréciée au « J. d'A. T. », —
voudra bien, peut-être, nous donner un jour
quelques détails scientifiques sur la végéta-
tion de ces sansevières d'Abyssinie, car il a
visité la région des sansevières et en a même
rapporté des plantes et des graines pour le
Muséum d'Histoire Naturelle.
L'exploitation se développe, entous cas, assez
bien pour que M. GUIGNONY ait songé àaccroitre
ses moyens de production ; il vient de se pro-
curer une deuxième machine BOEKEN. Cette
défibreuse, actuellement en route sur l'Abys-
sinie, fonctionne sur les mêmes principes que
la première, mais les plans, que l'inventeur
a eu l'amabilité de nous communiquer, nous
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