Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 juillet 1904 31 juillet 1904
Description : 1904/07/31 (A4,N37). 1904/07/31 (A4,N37).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418275b
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
- Aller à la page de la table des matières193
- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 195
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 573=586 : Japon. Inde. Ceylan Malaisie. Sumatra. Java. Haïti. Paraguay. Egypte. Soudan français. - Coton. Maïs. Riz. Coca. Ramie. Sticklack. Manioc. Quinquinas. Suif végétal. Cacao. Caoutchouc. Cocotier. Canne à sucre. Elevage. Cardama. Thé. Sagou. Tabac. - Buffle. - L'Annuaire colonial.
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 199
214 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE Ko 37 - JUIL. 1904
de M. MAJANI sur la machine de MM. MARCUS
MASON & Co, article publié dans le no 28 du
« J. d'A. T. »; au moment où ce document
est parvenu à Java, l'étude de M. ZEHNTNER
était déjà sous presse. Par contre, il s'est
donné la peine de relever soigneusement la
bibliographie antérieure, portant sur divers
procédés traditionnels, savoir : « Tropen-
pflanzer » 1903, p. 248, Surinam et Came-
roun; — Kinclt (V. « J. d'A. T. », n, 30,
papier bleu, § 486), p. 80, Trinidad ; —
Preuss (V. « J. d'A. T. » n° 13, papier bleu,
§ 177), p. 249 de l'édition allemande, Equa-
teur; — Axel Preyer, in « Tropenpflanzer »
1901, p. 160, Ceylan.
Nous n'insisterons pas sur cette partie du
Fig. 18. — Oilils pour ouvrir les cabosses.
1 el 2, Lame de SCHMALZ. — 3 et i, Couperet de V. D. SLOOT.
— 5. Casse-cabosses de MAKSCHALL.
mémoire dont l'exposé nous mènerait trop
loin. Notre intention est de présenter, ici,
avec croquis à l'appui, trois outils d'inven-
tion récente, dont M. ZEHNTNER a pu en per-
sonne étudier le travail, dans des plantations
de sa région.
Le premier de ces outils, imaginé par
M. C. O. SCHMALZ, à la plantation Banaran,
est expliqué par les schémas 1 et 2 de la fig.
18. C'est une lame de fer ou d'acier longue de
15 cm. et large de 15 mm. Sur sa plus grande
longueur, elle a 8mm. d'épaisseur, maisvers
l'une des extrémités, elle s'amincit brusque-
ment et n'a alors plus que 2 mm., en même
temps qu'elle se rétrécit d'un côté, dans le
sens de la largeur, de sorte que cette extré-
mité prend la forme d'une pointe triangu-
laire; elle a 8 à 10 mm. de long et est affilée
sur les deux côtés. L'autre extrémité de
l'outil s'amincit progressivement, mais sans
se rétrécir, et garde une forme rectangu-
laire; autrement dit, elle est taillée en ciseau
à froid, à double biseau.
La cabosse étant tenue dans la main gau-
che, on l'incise longitudinalement, au moyen
de la pointe triangulaire, en suivant les
interstices des côtes. Deux incisions pareil-
les permettent, en s'aidant de l'extrémité
taillée en ciseau, d'enlever une portion suffi-
sante de la paroi ; il n'y a plus qu'à retirer
les lèves avec la main.
Jamais, pour ainsi dire, il n'y en a d'enta-
mées.
Malheureusement le maniement de l'outil
parait quelque peu fastidieux, en
même temps qu'un peu trop fatigant.
Faute de métal, on peut en façonner
dans du vieux bambou bien dur.
Le couperet en bois d'aren, imaginé
par M. A. C. J. VAN DER SLOOT, à Assinan,
représenté par les croquis 3 et 4 de notre
cliché (3, profil ; 4, section transversale,
sert à ouvrir par contusion : La cabosse
reposant dans la main gauche, on frappe
d'un coup sec, avec le tranchant, entre
deux côtes ; ce qui suffit pour la faire
éclater.
En retournant le couperet, le tran-
chant en dessus, on a l'équivalent d'un
maillet. D'ailleurs, le tranchant même
ne tarde pas à s'émousser et agit alors éga-
lement à la façon d'un maillet. — Nos deux
croquis sont une réduction au VG1116 environ.
Le casse-cabosses (CACAO PLETTER) repré-
senté par le croquis 5, est déjà un appareil
d'un ordre plus élevé, une véritable petite
machine.
Construit en premier lieu par M. II. MAR-
EHALL, employé de la plantation Penggong
(Bojolali), il se fait aujourd'hui en plusieurs
grandeurs et en matériaux plus ou moins
lourds, selon qu'il s'agit de s'en servir en
plein champ ou à la factorerie seulement.
A Penggong, où l'on emploie les deux
types, les appareils portatifs, —il y en a une
quinzaine en usage, — ont environ 80 cm.
de long; la planche horizontale et la verti-
cale ont 15 cm. de large ; la planche mobile,
de M. MAJANI sur la machine de MM. MARCUS
MASON & Co, article publié dans le no 28 du
« J. d'A. T. »; au moment où ce document
est parvenu à Java, l'étude de M. ZEHNTNER
était déjà sous presse. Par contre, il s'est
donné la peine de relever soigneusement la
bibliographie antérieure, portant sur divers
procédés traditionnels, savoir : « Tropen-
pflanzer » 1903, p. 248, Surinam et Came-
roun; — Kinclt (V. « J. d'A. T. », n, 30,
papier bleu, § 486), p. 80, Trinidad ; —
Preuss (V. « J. d'A. T. » n° 13, papier bleu,
§ 177), p. 249 de l'édition allemande, Equa-
teur; — Axel Preyer, in « Tropenpflanzer »
1901, p. 160, Ceylan.
Nous n'insisterons pas sur cette partie du
Fig. 18. — Oilils pour ouvrir les cabosses.
1 el 2, Lame de SCHMALZ. — 3 et i, Couperet de V. D. SLOOT.
— 5. Casse-cabosses de MAKSCHALL.
mémoire dont l'exposé nous mènerait trop
loin. Notre intention est de présenter, ici,
avec croquis à l'appui, trois outils d'inven-
tion récente, dont M. ZEHNTNER a pu en per-
sonne étudier le travail, dans des plantations
de sa région.
Le premier de ces outils, imaginé par
M. C. O. SCHMALZ, à la plantation Banaran,
est expliqué par les schémas 1 et 2 de la fig.
18. C'est une lame de fer ou d'acier longue de
15 cm. et large de 15 mm. Sur sa plus grande
longueur, elle a 8mm. d'épaisseur, maisvers
l'une des extrémités, elle s'amincit brusque-
ment et n'a alors plus que 2 mm., en même
temps qu'elle se rétrécit d'un côté, dans le
sens de la largeur, de sorte que cette extré-
mité prend la forme d'une pointe triangu-
laire; elle a 8 à 10 mm. de long et est affilée
sur les deux côtés. L'autre extrémité de
l'outil s'amincit progressivement, mais sans
se rétrécir, et garde une forme rectangu-
laire; autrement dit, elle est taillée en ciseau
à froid, à double biseau.
La cabosse étant tenue dans la main gau-
che, on l'incise longitudinalement, au moyen
de la pointe triangulaire, en suivant les
interstices des côtes. Deux incisions pareil-
les permettent, en s'aidant de l'extrémité
taillée en ciseau, d'enlever une portion suffi-
sante de la paroi ; il n'y a plus qu'à retirer
les lèves avec la main.
Jamais, pour ainsi dire, il n'y en a d'enta-
mées.
Malheureusement le maniement de l'outil
parait quelque peu fastidieux, en
même temps qu'un peu trop fatigant.
Faute de métal, on peut en façonner
dans du vieux bambou bien dur.
Le couperet en bois d'aren, imaginé
par M. A. C. J. VAN DER SLOOT, à Assinan,
représenté par les croquis 3 et 4 de notre
cliché (3, profil ; 4, section transversale,
sert à ouvrir par contusion : La cabosse
reposant dans la main gauche, on frappe
d'un coup sec, avec le tranchant, entre
deux côtes ; ce qui suffit pour la faire
éclater.
En retournant le couperet, le tran-
chant en dessus, on a l'équivalent d'un
maillet. D'ailleurs, le tranchant même
ne tarde pas à s'émousser et agit alors éga-
lement à la façon d'un maillet. — Nos deux
croquis sont une réduction au VG1116 environ.
Le casse-cabosses (CACAO PLETTER) repré-
senté par le croquis 5, est déjà un appareil
d'un ordre plus élevé, une véritable petite
machine.
Construit en premier lieu par M. II. MAR-
EHALL, employé de la plantation Penggong
(Bojolali), il se fait aujourd'hui en plusieurs
grandeurs et en matériaux plus ou moins
lourds, selon qu'il s'agit de s'en servir en
plein champ ou à la factorerie seulement.
A Penggong, où l'on emploie les deux
types, les appareils portatifs, —il y en a une
quinzaine en usage, — ont environ 80 cm.
de long; la planche horizontale et la verti-
cale ont 15 cm. de large ; la planche mobile,
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 22/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6418275b/f22.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6418275b/f22.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6418275b/f22.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6418275b
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6418275b