Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 avril 1904 30 avril 1904
Description : 1904/04/30 (A4,N34). 1904/04/30 (A4,N34).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64182723
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
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- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 122
- .......... Page(s) .......... 123
- .......... Page(s) .......... 124
- .......... Page(s) .......... 124
- .......... Page(s) .......... 125
- .......... Page(s) .......... 125
- .......... Page(s) .......... 126
- .......... Page(s) .......... 126
- .......... Page(s) .......... 127
- .......... Page(s) .......... 128
- .......... Page(s) .......... 128
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux. §§ 530-540: Australie Occidentale. Inde. Trinidad. Cameroun. Congo Indépendant. - Afrique Occidentale anglaise. Madagascar. - Thé. Café. Cacao. Canne à sucre. Vigne. Caoutchouc. Gutta. Coton. Agaves textiles. - Horticulture tropicale. Huilerie. Fécule-Distillerie. Vinification
- FIGURES
118 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 34 AVRIL 1904
localités, toujours très rares, où il est possi-
blesde produire les Sea-island.
Ces derniers n'exigent d'ailleurs pas seu-
lement un climat exceptionnel, mais aussi
bien plus de soins que les races à courte
soie : Ils sont très sujets aux déprédations de
certains insectes, contre lesquels il faut les
défendre systématiquement. La cueillette
demande une main-d'œuvre habile' et bien
surveillée. L'égrenage ne peut se faire qu'au
moyen des machines à roulaux (« roller-
gins »), bien moins productifs que les
x saw-gins ». A l'emballage, le Sea-island
ne saurait supporter sans dommage les
fortes pressions que l'on fait subir aux
cotons ordinaires ; d'où, balles de dimen-
sion et de forme différentes. Généralement,
il est expédié en longues balles cylindriques
rappelant les balles de houblon.
Tout cela cause des suppléments de frais;
la culture du Sea-island n'en demeure pas
moins plus avantageuse que celle des cotons
à courte soie. Elle offre aussi plus de sécu-
rité, en ce sens que la concurrence est limi-
tée d'avance par des conditions climatériques
difficiles à rencontrer.
Dès à présent, l'on produit aux Antilles
des cotons Sea-island aussi beaux que
les plus beaux de la Caroline du Sud; c'est
d'ailleurs aux Antilles que l'on place la
patrie botanique de l'espèce. MM. MORRIS
et BOVELL sont convaincus que l'on y arri-
vera aussi à les produire à meilleur compte
qu'aux États-Unis, et qu'un jour prochain
le coton longue soie des Indes Occidentales
ourra être livré à Liverpool à un prix
défiant toute concurrence.
PARTIE COMMERCIALE
Le Marché du Caoutchouc.
Par MM. HECHT FRÈRES & Cie.
Para fin. C'est une maxime bien con-
nue et qui a souvent trouvé son application
dans le marché des matières premières : que
rien ne saurait résister à la grève des fabri-
cants. Le cours du caoutchouc en a souvent
donné la preuve. Voici plusieurs mois que,
malgré une augmentation de production au
Brésil, les stocks sont extrêmement réduits.
Cette augmentation a en effet été absorbée
et au delà par l'accroissement de la produc-
tion. Les Etats- U nis sont actuellement dans
une ère de grande prospérité et ont acheté
par grandes quantités depuis quelques mois.
En Europe, les plus grandes usines sont
démunies de stock et ne vivent qu'au jour
le jour. Et pourtant, si forte est la puissance
d'abstention de la manufacture qu'il a suffi
que les Américains cessent pendant quinze
jours leurs achats au Brésil pour que, mal-
gré la demande active qui règne en Europe,
les cours aient immédiatement baissé.
Le Para Fin du Haut-Amazone, qui avait
presque touché i3 francs, est retombé à
12,45. Quelques rachats de vendeurs a dé-
couvert pour avril l'ont fait remonter à
12, 7 5 ; mais, circonstance importante, on
fait maintenant du déport, c'est-à-dire que
le prix du livrable est inférieur à celui du
disponible. Une baisse importante paraît
cependant difficile pour le moment; mais la
confiance, ce facteur premier de la spécula-
tion, manque complètement. Il est donc
probable que la consommation résistera à
toute nouvelle tentative de hausse, et n'a-
chètera, comme elle vient de le faire, qu'en
profitant de chaque détente dans les cours.
Le Para Fin du Bas-Amazone est restée
régulièrement à 25 centimes au-dessous du
Haut-Amazone.
Sortes intermédiaires. Le Sernamby de
Manaos, plus rare qu'il ne l'est d'habitude à
cette époque de l'année, est resté recherché
de 9,75 à 9,80 ; on croit qu'il y a encore un
découvert sur cette sorte. Le Cameta est
tenu nominalement 8 francs, sans affaires.
Le Sernamby Pérou est certainement la
sorte la meilleur marché du moment ;
tombé un moment à 8,90, ce qui était re-
localités, toujours très rares, où il est possi-
blesde produire les Sea-island.
Ces derniers n'exigent d'ailleurs pas seu-
lement un climat exceptionnel, mais aussi
bien plus de soins que les races à courte
soie : Ils sont très sujets aux déprédations de
certains insectes, contre lesquels il faut les
défendre systématiquement. La cueillette
demande une main-d'œuvre habile' et bien
surveillée. L'égrenage ne peut se faire qu'au
moyen des machines à roulaux (« roller-
gins »), bien moins productifs que les
x saw-gins ». A l'emballage, le Sea-island
ne saurait supporter sans dommage les
fortes pressions que l'on fait subir aux
cotons ordinaires ; d'où, balles de dimen-
sion et de forme différentes. Généralement,
il est expédié en longues balles cylindriques
rappelant les balles de houblon.
Tout cela cause des suppléments de frais;
la culture du Sea-island n'en demeure pas
moins plus avantageuse que celle des cotons
à courte soie. Elle offre aussi plus de sécu-
rité, en ce sens que la concurrence est limi-
tée d'avance par des conditions climatériques
difficiles à rencontrer.
Dès à présent, l'on produit aux Antilles
des cotons Sea-island aussi beaux que
les plus beaux de la Caroline du Sud; c'est
d'ailleurs aux Antilles que l'on place la
patrie botanique de l'espèce. MM. MORRIS
et BOVELL sont convaincus que l'on y arri-
vera aussi à les produire à meilleur compte
qu'aux États-Unis, et qu'un jour prochain
le coton longue soie des Indes Occidentales
ourra être livré à Liverpool à un prix
défiant toute concurrence.
PARTIE COMMERCIALE
Le Marché du Caoutchouc.
Par MM. HECHT FRÈRES & Cie.
Para fin. C'est une maxime bien con-
nue et qui a souvent trouvé son application
dans le marché des matières premières : que
rien ne saurait résister à la grève des fabri-
cants. Le cours du caoutchouc en a souvent
donné la preuve. Voici plusieurs mois que,
malgré une augmentation de production au
Brésil, les stocks sont extrêmement réduits.
Cette augmentation a en effet été absorbée
et au delà par l'accroissement de la produc-
tion. Les Etats- U nis sont actuellement dans
une ère de grande prospérité et ont acheté
par grandes quantités depuis quelques mois.
En Europe, les plus grandes usines sont
démunies de stock et ne vivent qu'au jour
le jour. Et pourtant, si forte est la puissance
d'abstention de la manufacture qu'il a suffi
que les Américains cessent pendant quinze
jours leurs achats au Brésil pour que, mal-
gré la demande active qui règne en Europe,
les cours aient immédiatement baissé.
Le Para Fin du Haut-Amazone, qui avait
presque touché i3 francs, est retombé à
12,45. Quelques rachats de vendeurs a dé-
couvert pour avril l'ont fait remonter à
12, 7 5 ; mais, circonstance importante, on
fait maintenant du déport, c'est-à-dire que
le prix du livrable est inférieur à celui du
disponible. Une baisse importante paraît
cependant difficile pour le moment; mais la
confiance, ce facteur premier de la spécula-
tion, manque complètement. Il est donc
probable que la consommation résistera à
toute nouvelle tentative de hausse, et n'a-
chètera, comme elle vient de le faire, qu'en
profitant de chaque détente dans les cours.
Le Para Fin du Bas-Amazone est restée
régulièrement à 25 centimes au-dessous du
Haut-Amazone.
Sortes intermédiaires. Le Sernamby de
Manaos, plus rare qu'il ne l'est d'habitude à
cette époque de l'année, est resté recherché
de 9,75 à 9,80 ; on croit qu'il y a encore un
découvert sur cette sorte. Le Cameta est
tenu nominalement 8 francs, sans affaires.
Le Sernamby Pérou est certainement la
sorte la meilleur marché du moment ;
tombé un moment à 8,90, ce qui était re-
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