Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 avril 1904 30 avril 1904
Description : 1904/04/30 (A4,N34). 1904/04/30 (A4,N34).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64182723
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
- Aller à la page de la table des matières97
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 122
- .......... Page(s) .......... 123
- .......... Page(s) .......... 124
- .......... Page(s) .......... 124
- .......... Page(s) .......... 125
- .......... Page(s) .......... 125
- .......... Page(s) .......... 126
- .......... Page(s) .......... 126
- .......... Page(s) .......... 127
- .......... Page(s) .......... 128
- .......... Page(s) .......... 128
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux. §§ 530-540: Australie Occidentale. Inde. Trinidad. Cameroun. Congo Indépendant. - Afrique Occidentale anglaise. Madagascar. - Thé. Café. Cacao. Canne à sucre. Vigne. Caoutchouc. Gutta. Coton. Agaves textiles. - Horticulture tropicale. Huilerie. Fécule-Distillerie. Vinification
- FIGURES
n6 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 34 - AvitIL 1904
cité dans ce Journal, en annoncent, mais
nous n'avons pas eu l'occasion de juger
leurs modèles. Celui dont nous donnons
ci-dessous le dessin, est une machine impro-
visée, en quelque sorte, par un agriculteur
de Java, pressé par le besoin; elle a été
décrite par M. STULHMANN, à la suite de son
voyage dans cette île, où il l'a rencontrée
à la Plantation Djamprit, en 1901.
Voici les détails qu'il donne dans sa bro-
ch ure (1) :
La cueillette des fruits est faite au moyen
de longues perches de bambou terminées
par un crochet. La récolte s'élève à envi-
ron 320 gousses par arbre et par an. Pour
obtenir 1 picul (62 kilos) de kapok, il faut
80.000 gousses.
Des femmes et des enfants retirent des
gousses les graines garnies de bourre, et
étalent le tout au soleil, sur des aires cimen-
tées recouvertes de grillages pour empêcher
que le vent n'emporte la marchandise.
Celle-ci passe ensuite dans une machine
fort simple, qui a été construite sur la plan-
tation même (fig. 9).
C'est une ancienne enveloppe de chau.-
Fig. 9. Égreneuse de kapok de la Pl. Djamprit.
(1) Comparez « J. d'A. T. « n° 26. § 444, papier
bleu.
dière, en tôle, mesurant IID80 de hauteur et
om8o de diamètre. A l'intérieur se trouvent
quatre étages de bras fixes, montés sur les
parois. Au centre tourne un axe vertical
portant également quatre étages de bras,
alternant avec les précédents. Ces bras ont
une section ovale, mousse, et font environ
400 tours par minute. A la base du cylindre
se trouve un double fond muni d'un grillage
à sa partie supérieure, par lequel arrive un
courant d'air envoyé de bas en haut par un
ventilateur placé sur le côté, et tournant à
1.140 tours.
La matière à égrener est introduite par un
orifice situé près du sommet de la machine
et subit le fouettement des bras. Les graines
,tombent à la partie inférieure de la machine,
où elles se rassemblent, tandis que la bourre,
chassée par le ventilateur; sort parla partie
supérieure et se rend dans une chambre
constituée par des paillassons. ,
* L'ensemble de l'appareil, qui demande
très peu de force est mû par une roue hydrau-
lique qui transmet son mouvement par des
poulies à un arbre intermédiaire, permet-
tant d'augmenter la vitesse de rotation, et
aux axes du ventilateur d'une part, et du
batteur de l'autre.
La séparation se fait d'autant mieux et
doutant plus vite que le kapok est plus sec.
Le débit est de 2 piculs ( 125 kg.) à 2 pi-
culs h/2(I55 kg.)par jour. Lorsque le kapok
n'est pas bien sec, il faut tourner moins vite
et employer un nombre plus grand de bras
fouetteurs. Inutile d'ajouter que le prix réa-
lisé sur le marché métropolitain, est d'au-
tant plus élevé que l'égrenage aura été plus
parfait.
La graine même constitue un déchet pré-
cieux, car elle contient environ 20 d'une
huile assez bonne pour que les Chinois de
Java aient pu l'employer à falsifier l'huile
d'arachide (1).
La graine de kapok est à présent régu-
lièrement cotée sur le marché de Rotterdam.
(1) Cf. « J. d'A. T. » n° 16. –L'huiLe de kapok a
fait récemment en France l'objet d'une étude mono-
graphique des plus remarquables, sur laquelle nous
aurons encore l'occasion de revenir. N. D. L. R.
cité dans ce Journal, en annoncent, mais
nous n'avons pas eu l'occasion de juger
leurs modèles. Celui dont nous donnons
ci-dessous le dessin, est une machine impro-
visée, en quelque sorte, par un agriculteur
de Java, pressé par le besoin; elle a été
décrite par M. STULHMANN, à la suite de son
voyage dans cette île, où il l'a rencontrée
à la Plantation Djamprit, en 1901.
Voici les détails qu'il donne dans sa bro-
ch ure (1) :
La cueillette des fruits est faite au moyen
de longues perches de bambou terminées
par un crochet. La récolte s'élève à envi-
ron 320 gousses par arbre et par an. Pour
obtenir 1 picul (62 kilos) de kapok, il faut
80.000 gousses.
Des femmes et des enfants retirent des
gousses les graines garnies de bourre, et
étalent le tout au soleil, sur des aires cimen-
tées recouvertes de grillages pour empêcher
que le vent n'emporte la marchandise.
Celle-ci passe ensuite dans une machine
fort simple, qui a été construite sur la plan-
tation même (fig. 9).
C'est une ancienne enveloppe de chau.-
Fig. 9. Égreneuse de kapok de la Pl. Djamprit.
(1) Comparez « J. d'A. T. « n° 26. § 444, papier
bleu.
dière, en tôle, mesurant IID80 de hauteur et
om8o de diamètre. A l'intérieur se trouvent
quatre étages de bras fixes, montés sur les
parois. Au centre tourne un axe vertical
portant également quatre étages de bras,
alternant avec les précédents. Ces bras ont
une section ovale, mousse, et font environ
400 tours par minute. A la base du cylindre
se trouve un double fond muni d'un grillage
à sa partie supérieure, par lequel arrive un
courant d'air envoyé de bas en haut par un
ventilateur placé sur le côté, et tournant à
1.140 tours.
La matière à égrener est introduite par un
orifice situé près du sommet de la machine
et subit le fouettement des bras. Les graines
,tombent à la partie inférieure de la machine,
où elles se rassemblent, tandis que la bourre,
chassée par le ventilateur; sort parla partie
supérieure et se rend dans une chambre
constituée par des paillassons. ,
* L'ensemble de l'appareil, qui demande
très peu de force est mû par une roue hydrau-
lique qui transmet son mouvement par des
poulies à un arbre intermédiaire, permet-
tant d'augmenter la vitesse de rotation, et
aux axes du ventilateur d'une part, et du
batteur de l'autre.
La séparation se fait d'autant mieux et
doutant plus vite que le kapok est plus sec.
Le débit est de 2 piculs ( 125 kg.) à 2 pi-
culs h/2(I55 kg.)par jour. Lorsque le kapok
n'est pas bien sec, il faut tourner moins vite
et employer un nombre plus grand de bras
fouetteurs. Inutile d'ajouter que le prix réa-
lisé sur le marché métropolitain, est d'au-
tant plus élevé que l'égrenage aura été plus
parfait.
La graine même constitue un déchet pré-
cieux, car elle contient environ 20 d'une
huile assez bonne pour que les Chinois de
Java aient pu l'employer à falsifier l'huile
d'arachide (1).
La graine de kapok est à présent régu-
lièrement cotée sur le marché de Rotterdam.
(1) Cf. « J. d'A. T. » n° 16. –L'huiLe de kapok a
fait récemment en France l'objet d'une étude mono-
graphique des plus remarquables, sur laquelle nous
aurons encore l'occasion de revenir. N. D. L. R.
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