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- TABLE DES MATIÈRES
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- DOCUMENTS OFFICIELS
- ÉTUDES ET MÉMOIRES Par noms d'auteurs.
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- DUBARD (Marcel). - Détermination de quelques plantes fourragères de l'Afrique occidentale française,.......... Page(s) .......... 75
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- ETUDES ET MEMOIRES
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- Canne à sucre. - Rendements industriels de la canne à sucre à l'île Maurice pour la coupe 1907-1908,.......... Page(s) .......... 254
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- Plantes alimentaires. Fruits. - Rendement de la citronnelle annamite et de la citronnelle de Ceylan,.......... Page(s) .......... 163
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MISSION FORESTIÈRE DE L'AFRIQUE OCCIDENTALE 63
Survient un troupeau de bestiaux affamés ; les herbes nouvelles, les
semis échappés à l'incendie et ceux qui viennent de naître et enfin et
surtout les jeunes pousses qui se sont formées à la base des arbres et
cépées morts depuis peu, tout est dévoré.
Les bestiaux, en effet, se montrent particulièrement friands des
jeunes pousses et des semis des arbres, ils semblent les préférer de
beaucoup aux herbes souvent trop dures.
Ce premier troupeau passé, d'autres lui succèdent sans cesse,
détruisant ce qui a échappé à ceux qui les ont précédés.
A l'action nuisible de l'incendie, s'ajoute l'action non moins novice
des troupeaux.
Ces faits se répètent tous les ans. Aussi au bout d'un certain laps dé
temps, les arbres et les cépées épuisés meurent un à un, sans être
remplacés par de jeunes sujets, et la forêt a vécu.
Ainsi se consomme la ruine de la forêt, sous les yeux des popula-
tions insouciantes et quasiment irresponsables. Que l'on ne croie pas
que nous exagérons : les choses se passent ainsi.
Les forêts, du reste, disparaissent plus ou moins rapidement
suivant le nombre plus ou moins grand des bestiaux existants dans
chaque région. Si dans la Guinée et le bassin supérieur du Sénégal
elles sont encore dans un état relativement satisfaisant, cela tient
à ce que, bien que l'on ait dit le contraire en ce qui concerne le
Fouta Djalon, ces régions sont pauvres en bestiaux, notamment en
chèvres et en moutons, et à ce que, d'autre part, d'immenses espaces
sont peu ou pas peuplés, comme par exemple la vallée inférieure du
Tinkisso.
Il en est bien différemment de la région du cours inférieur du Séné-
gal, à partir de Bakel, et surtout de la région située au nord du Niger,
à la limite sud du Sahara, entre Goumbou et Sumpi.
Dans cette malheureuse région, les troupeaux de toutes espèces,
bœufs, chèvres, moutons, abondent. Pendant la saison sèche, ce sont
les troupeaux des peuplades maures ; pendant la saison des pluies, ce
sont les troupeaux des indigènes voisins du Niger, du Macina en parti-
culier.
Les troupeaux succèdent aux troupeaux ; il ne reste bientôt plus
rien à la portée des animaux. C'est alors que les bergers entrent en
scène ; ils coupent les branches des arbres et arbustes et les donnent à
leurs bêtes pour qu'elles puissent manger les jeunes pousses à leur
aise. Il ne reste rien sur le sol, tout, jusqu'au moindre brin d'herbe
est détruit, les arbres à leur tour y passent.
Survient un troupeau de bestiaux affamés ; les herbes nouvelles, les
semis échappés à l'incendie et ceux qui viennent de naître et enfin et
surtout les jeunes pousses qui se sont formées à la base des arbres et
cépées morts depuis peu, tout est dévoré.
Les bestiaux, en effet, se montrent particulièrement friands des
jeunes pousses et des semis des arbres, ils semblent les préférer de
beaucoup aux herbes souvent trop dures.
Ce premier troupeau passé, d'autres lui succèdent sans cesse,
détruisant ce qui a échappé à ceux qui les ont précédés.
A l'action nuisible de l'incendie, s'ajoute l'action non moins novice
des troupeaux.
Ces faits se répètent tous les ans. Aussi au bout d'un certain laps dé
temps, les arbres et les cépées épuisés meurent un à un, sans être
remplacés par de jeunes sujets, et la forêt a vécu.
Ainsi se consomme la ruine de la forêt, sous les yeux des popula-
tions insouciantes et quasiment irresponsables. Que l'on ne croie pas
que nous exagérons : les choses se passent ainsi.
Les forêts, du reste, disparaissent plus ou moins rapidement
suivant le nombre plus ou moins grand des bestiaux existants dans
chaque région. Si dans la Guinée et le bassin supérieur du Sénégal
elles sont encore dans un état relativement satisfaisant, cela tient
à ce que, bien que l'on ait dit le contraire en ce qui concerne le
Fouta Djalon, ces régions sont pauvres en bestiaux, notamment en
chèvres et en moutons, et à ce que, d'autre part, d'immenses espaces
sont peu ou pas peuplés, comme par exemple la vallée inférieure du
Tinkisso.
Il en est bien différemment de la région du cours inférieur du Séné-
gal, à partir de Bakel, et surtout de la région située au nord du Niger,
à la limite sud du Sahara, entre Goumbou et Sumpi.
Dans cette malheureuse région, les troupeaux de toutes espèces,
bœufs, chèvres, moutons, abondent. Pendant la saison sèche, ce sont
les troupeaux des peuplades maures ; pendant la saison des pluies, ce
sont les troupeaux des indigènes voisins du Niger, du Macina en parti-
culier.
Les troupeaux succèdent aux troupeaux ; il ne reste bientôt plus
rien à la portée des animaux. C'est alors que les bergers entrent en
scène ; ils coupent les branches des arbres et arbustes et les donnent à
leurs bêtes pour qu'elles puissent manger les jeunes pousses à leur
aise. Il ne reste rien sur le sol, tout, jusqu'au moindre brin d'herbe
est détruit, les arbres à leur tour y passent.
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