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- TABLE DES MATIÈRES
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- DOCUMENTS OFFICIELS
- ÉTUDES ET MÉMOIRES Par noms d'auteurs.
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- DUBARD (Marcel). - Détermination de quelques plantes fourragères de l'Afrique occidentale française,.......... Page(s) .......... 75
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- ETUDES ET MEMOIRES
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- Canne à sucre. - Rendements industriels de la canne à sucre à l'île Maurice pour la coupe 1907-1908,.......... Page(s) .......... 254
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- Plantes alimentaires. Fruits. - Rendement de la citronnelle annamite et de la citronnelle de Ceylan,.......... Page(s) .......... 163
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LE PALMIER A HUILE 37
ment en Guinée et en Casamance. On les retrouve à la Côte d'Ivoire
et quelque peu au Dahomey.
Les Sierra-Léonais, possédant pour la plupart une instruction
primaire satisfaisante, sont très habiles en matière de négoce. On
leur fait le reproche de n'avoir que peu de scrupule dans les affaires.
Ils cherchent avant tout à gagner beaucoup d'argent le plus rapi-
dement possible, afin de retourner à Sierra-Leone vivre à ne rien
faire.
Les Sénégalais, presque tous d'origine ouolove, se mêlent rapide-
ment aux populations au milieu desquelles ils se trouvent, en
parlent tous les idiomes et finissent par se fixer dans le pays sans
esprit de départ. Peut-être moins habiles commerçants que les
Sierra-léonais, ils parviennent cependant à faire un chiffre d'affaires
assez élevé, grâce à l'ascendant qu'ils savent prendre sur les indi-
gènes avec lesquels ils se trouvent en contact.
A côté de ces deux groupes de traitants, communs à l'Afrique occi-
dentale, on trouve dans chaque colonie des races ayant des aptitudes
les portant plus particulièrement vers le commerce.
Au Dahomey, les Nagos, qui résident pour la plus grande partie
sur le territoire de Porto-Novo et dont le berceau d'origine est la
région d'Abéokouta, dans la colonie anglaise de Lagos, se montrent
en même temps que bons agriculteurs, commerçants avisés. Avec
les Musulmans de Porto-Novo, ils détiennent en grande partie le
commerce de détail du Bas-Dahomey.
A la Côte d Ivoire, à côté des installations des Sénégalais, des
Sierra-Léonais et de quelques Gabonais, s'élèvent en nombre de
plus en plus grand des boutiques tenues par des Fantees ou Appol-
Ioniens de la Gold-Coast.
En Guinée, aux Sénégalais, aux Sierra-Léonais et aux quelques
Soussous qui s'adonnent au commerce, est venue s'ajouter depuis
1897 une catégorie de traitants, les Syriens, qui, par leur manière de
procéder, ont provoqué de nombreuses plaintes de la part des com-
merçants de la colonie. Mais comme leurs transactions portent surtout
sur le caoutchouc, nous ne faisons que les mentionner en passant,
sans nous arrêter à l'étude de la situation qu'ils ont fait naître.
Pour compléter cette liste, citons également les dioulas, ou col-
porteurs noirs, qui opèrent surtout dans les régions de l'intérieur,
non pourvues encore de moyens de transport faciles ; ils ne nous
intéressent pas au point de vue du commerce des produits du palmier
à huile.
ment en Guinée et en Casamance. On les retrouve à la Côte d'Ivoire
et quelque peu au Dahomey.
Les Sierra-Léonais, possédant pour la plupart une instruction
primaire satisfaisante, sont très habiles en matière de négoce. On
leur fait le reproche de n'avoir que peu de scrupule dans les affaires.
Ils cherchent avant tout à gagner beaucoup d'argent le plus rapi-
dement possible, afin de retourner à Sierra-Leone vivre à ne rien
faire.
Les Sénégalais, presque tous d'origine ouolove, se mêlent rapide-
ment aux populations au milieu desquelles ils se trouvent, en
parlent tous les idiomes et finissent par se fixer dans le pays sans
esprit de départ. Peut-être moins habiles commerçants que les
Sierra-léonais, ils parviennent cependant à faire un chiffre d'affaires
assez élevé, grâce à l'ascendant qu'ils savent prendre sur les indi-
gènes avec lesquels ils se trouvent en contact.
A côté de ces deux groupes de traitants, communs à l'Afrique occi-
dentale, on trouve dans chaque colonie des races ayant des aptitudes
les portant plus particulièrement vers le commerce.
Au Dahomey, les Nagos, qui résident pour la plus grande partie
sur le territoire de Porto-Novo et dont le berceau d'origine est la
région d'Abéokouta, dans la colonie anglaise de Lagos, se montrent
en même temps que bons agriculteurs, commerçants avisés. Avec
les Musulmans de Porto-Novo, ils détiennent en grande partie le
commerce de détail du Bas-Dahomey.
A la Côte d Ivoire, à côté des installations des Sénégalais, des
Sierra-Léonais et de quelques Gabonais, s'élèvent en nombre de
plus en plus grand des boutiques tenues par des Fantees ou Appol-
Ioniens de la Gold-Coast.
En Guinée, aux Sénégalais, aux Sierra-Léonais et aux quelques
Soussous qui s'adonnent au commerce, est venue s'ajouter depuis
1897 une catégorie de traitants, les Syriens, qui, par leur manière de
procéder, ont provoqué de nombreuses plaintes de la part des com-
merçants de la colonie. Mais comme leurs transactions portent surtout
sur le caoutchouc, nous ne faisons que les mentionner en passant,
sans nous arrêter à l'étude de la situation qu'ils ont fait naître.
Pour compléter cette liste, citons également les dioulas, ou col-
porteurs noirs, qui opèrent surtout dans les régions de l'intérieur,
non pourvues encore de moyens de transport faciles ; ils ne nous
intéressent pas au point de vue du commerce des produits du palmier
à huile.
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