Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1924-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 mai 1924 01 mai 1924
Description : 1924/05/01 (A10,N77)-1924/05/31. 1924/05/01 (A10,N77)-1924/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64175841
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/12/2012
162 ÉTUDES ET MÉMOIRES
d'hui qu'il y a soixante ins. Malgré la fertilité d'imagination
de M. Charles SUTTIE, surnommé ici l'Edison de l'industrie
textile (locale), et de son frère, on n'y a apporté, en somme, que
des modifications de détail.
C'est ce qui explique qu'il y a onze ans seulement, en 1912,
le Gouvernement du Dominion ait encore offert une prime
de £ 12.000 (100.000 francs au change actuel) au mécanicien
qui parviendrait à perfectionner la machine à défibrer les
feuilles de Phormium.
Avant 1860, on employait un procédé assez compliqué qui
consistait à écraser tout d'abord les feuilles entre les rouleaux
métalliques, puis à les faire bouillir dans une solution alcaline.
Mais une machine, que MM. PURCHAS et NINNIS firent breveter
en 1861, substitua le battage et l'écrasage des feuilles et per-
mit de supprimer le lavage dans une solution chimique.
Plusieurs types de défibreuses furent ensuite introduite sur
ce marché. Actuellement, les machines (strippers) employées
dans le Dominion sont fabriquées à Christchurch (île du Sud)
par la maison Booth Macdonald & Co Ltd.
Les feuilles passent entre deux pignons dentés tournant à
une vitesse de 430 tours à la minute, alors que le tambour
intérieur (18 X 6 pouces) portant 22 cloisons placées en dia-
gonale et à angles opposés longues d'un quart de pouce et
hautes d'un pouce et demi, tourne, lui, dans des coussinets à
ressort à une vitesse de 2.000 tours en avant d'une grosse
tringle de fonte (beater bar).
Cette machine laisse encore à désirer en ce sens que, battant
la feuille au lieu de l'écraser, elle réduit la résistance de la
fibre. De plus, elle occasionne trop de déchet. La fibre soyeuse
du P. Colensoi est immédiatement détériorée par la machine
en question et les inventeurs continuent à chercher des per-
fectionnements.
(A suivre).
d'hui qu'il y a soixante ins. Malgré la fertilité d'imagination
de M. Charles SUTTIE, surnommé ici l'Edison de l'industrie
textile (locale), et de son frère, on n'y a apporté, en somme, que
des modifications de détail.
C'est ce qui explique qu'il y a onze ans seulement, en 1912,
le Gouvernement du Dominion ait encore offert une prime
de £ 12.000 (100.000 francs au change actuel) au mécanicien
qui parviendrait à perfectionner la machine à défibrer les
feuilles de Phormium.
Avant 1860, on employait un procédé assez compliqué qui
consistait à écraser tout d'abord les feuilles entre les rouleaux
métalliques, puis à les faire bouillir dans une solution alcaline.
Mais une machine, que MM. PURCHAS et NINNIS firent breveter
en 1861, substitua le battage et l'écrasage des feuilles et per-
mit de supprimer le lavage dans une solution chimique.
Plusieurs types de défibreuses furent ensuite introduite sur
ce marché. Actuellement, les machines (strippers) employées
dans le Dominion sont fabriquées à Christchurch (île du Sud)
par la maison Booth Macdonald & Co Ltd.
Les feuilles passent entre deux pignons dentés tournant à
une vitesse de 430 tours à la minute, alors que le tambour
intérieur (18 X 6 pouces) portant 22 cloisons placées en dia-
gonale et à angles opposés longues d'un quart de pouce et
hautes d'un pouce et demi, tourne, lui, dans des coussinets à
ressort à une vitesse de 2.000 tours en avant d'une grosse
tringle de fonte (beater bar).
Cette machine laisse encore à désirer en ce sens que, battant
la feuille au lieu de l'écraser, elle réduit la résistance de la
fibre. De plus, elle occasionne trop de déchet. La fibre soyeuse
du P. Colensoi est immédiatement détériorée par la machine
en question et les inventeurs continuent à chercher des per-
fectionnements.
(A suivre).
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