Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/12/2012
L'Industrie textile en Nouvelle-Zélande (Le Phormium lenax Forst.)
par
PAUL SERRE Consul de France Correspondant de L'Institut National d'Agronomie Coloniale (Suite) (1)
On put d'ailleurs s'assurer des progrès réalisés à l'Exposi- tion Universelle de Christchurch (Nouvelle-Zélande), qui eut lieu en 1907, et, dès 1908, le Gouvernement crut devoir adjoin- dre aux « Graders » des « Instructors » qui, sur la demande des premiers, allaient remédier, sur place, aux défectuosités cons-
tatées.
Ce fut au cours de cette même année qu'on procéda à une révision des règles concernant la classification des fibres ; mais, par suite de l'abondance et du prix réduit du Chanvre de Manille, aussi des redevances (royalties) payées aux proprié- taires de marais, et restées les mêmes qu'aux époques des vaches grasses, c'est-à-dire trop élevées, la production baissa.
Enfin, en 1909, on réglementa la classification des étoupes (tow) de Phormium.
En 1913, on produisit non moins de 28.092 tonnes de filasse et 6.299 tonnes d'étoupe, et, durant tout le temps de la tour- mente, l'exportation annuelle se maintint dans les environs de 28.000 tonnes. Les prix atteignirent £ 50 la tonne f. o. b., en 1918 et même £ 70 ultérieurement.
Puis, à partir de l'armistice, on connut une nouvelle période de fluctuations de prix causée par la concurrence des chanvres étrangers, du sisal et du liennequen du Mexique. Enfin, les « Millers », décidément bien éprouvés, virent les plantations
(1) Voir l'Agronomie Coloniale ne 76 (avril), p. 97.
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