Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1924-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 avril 1924 01 avril 1924
Description : 1924/04/01 (A10,N76)-1924/04/30. 1924/04/01 (A10,N76)-1924/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6417583m
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
114 ÉTUDES ET MÉMOIRES
VARIÉTÉS CULTIVÉES
Le cotonnier dit d'Egypte, multiplié grâce à Mehemet Ali,
dérive du Gossypium barbadense dont il possède les principales
caractéristiques botaniques. Il donne des fibres longues et
fines connues sous le nom de « coton jumel ».
Les variétés trouvées dans les champs ou créées artificielle-
ment, puis fixées, sont trop nombreuses pour que nous les
envisagions une à une. Nous ne ferons que citer le Gallini, le
Bamieh, l'Abiad, le Hamouli, le Hariri, le Zafiri, le Psikha, le
Maskas, le Sultani, etc., qui ont disparu en culture ; l'Abassi,
le Yannovitch, le Nubari, etc., de création plus récente et très
peu cultivés, pour ne parler que des trois variétés qui ont joui
de la plus grande faveur : l'Ashmouni, le Mit Afifi, le Sakella-
ridis.
L'Ashmouni a été la variété autrefois la plus répandue dans
toute l'Egypte. Elle est maintenant cantonnée presqu'unique-
ment aux régions les plus chaudes : à la Haute-Egypte. Ses
fibres sont de couleur beurrée, d'une longueur moyenne de
30 millimètres. Il est le plus précoce. La qualité de ses soies,
son rendement dans le champ et à l'égrenage en font une sorte
inférieure.
Le Mit Afifi, plus vigoureux, à plus grand rendement, a des
fibres de teinte beurrée, longues, fines et résistantes. Son ren-
dement à l'égrenage de 33% peut atteindre 35%. Il a été,
jusqu'en ces dernières années, réputé le meilleur coton égyp-
tien et la surface sur laquelle on le cultivait est arrivée à être
environ 80% (en 1909) de la surface en coton de Basse-Egypte.
En 1922, elle n'atteignait pas 2%. On l'a abandonnée en raison
de la détérioration de la variété. L'essai de réobtenir par sélec-
tion le type primitif, ce qui a donné l'Afifi-Assili, n'a eu en
grande culture, qu'un très médiocre succès.
Le Sakellaridis n'est cultivé que depuis 1906. Sa fibre est
blanche et supérieure à celle du Mit Afifi. Son rendement à
l'hectare est plus élevé, mais son rendement à l'égrenage plus
faible. Sa culture est plus délicate ; il est notamment plus sen-
sible aux moindres variations de l'alimentation en eau. Sa
VARIÉTÉS CULTIVÉES
Le cotonnier dit d'Egypte, multiplié grâce à Mehemet Ali,
dérive du Gossypium barbadense dont il possède les principales
caractéristiques botaniques. Il donne des fibres longues et
fines connues sous le nom de « coton jumel ».
Les variétés trouvées dans les champs ou créées artificielle-
ment, puis fixées, sont trop nombreuses pour que nous les
envisagions une à une. Nous ne ferons que citer le Gallini, le
Bamieh, l'Abiad, le Hamouli, le Hariri, le Zafiri, le Psikha, le
Maskas, le Sultani, etc., qui ont disparu en culture ; l'Abassi,
le Yannovitch, le Nubari, etc., de création plus récente et très
peu cultivés, pour ne parler que des trois variétés qui ont joui
de la plus grande faveur : l'Ashmouni, le Mit Afifi, le Sakella-
ridis.
L'Ashmouni a été la variété autrefois la plus répandue dans
toute l'Egypte. Elle est maintenant cantonnée presqu'unique-
ment aux régions les plus chaudes : à la Haute-Egypte. Ses
fibres sont de couleur beurrée, d'une longueur moyenne de
30 millimètres. Il est le plus précoce. La qualité de ses soies,
son rendement dans le champ et à l'égrenage en font une sorte
inférieure.
Le Mit Afifi, plus vigoureux, à plus grand rendement, a des
fibres de teinte beurrée, longues, fines et résistantes. Son ren-
dement à l'égrenage de 33% peut atteindre 35%. Il a été,
jusqu'en ces dernières années, réputé le meilleur coton égyp-
tien et la surface sur laquelle on le cultivait est arrivée à être
environ 80% (en 1909) de la surface en coton de Basse-Egypte.
En 1922, elle n'atteignait pas 2%. On l'a abandonnée en raison
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Le Sakellaridis n'est cultivé que depuis 1906. Sa fibre est
blanche et supérieure à celle du Mit Afifi. Son rendement à
l'hectare est plus élevé, mais son rendement à l'égrenage plus
faible. Sa culture est plus délicate ; il est notamment plus sen-
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