Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1924-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1924 01 janvier 1924
Description : 1924/01/01 (A10,N73)-1924/01/31. 1924/01/01 (A10,N73)-1924/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6417580c
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
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16 ÉTUDES ET MÉMOIRES
(0,75), une résistance au froissement si véritablement nulle
que, surpris de ce résultat, ils avaient tout d'abord cru devoir
incriminer la façon dont ils avaient conduit le blanchiment ;
ils l'avaient recommencé, puis, pour varier, en avaient essayé
un autre au permanganate, le tout en vain et pour arriver à
la même conclusion. Quelle qu'en soit la cause, cette défec-
tuosité s'est donc produite aussi dans nos essais mais sans
être aussi marquée.
La cellulose de Parasolier a une structure microscopique si
particulière qu'elle est aisément reconnaissable à l'œil le
moins exercé.
Elle est formée de fibres assez courtes (lm lm, 4 en moyenne,
1 m lm, 9 au maximum), larges et aplaties comme des limandes.
La paroi de la fibre est, en effet, extrêmement mince, et c'est
là son caractère distinctif, de telle sorte que la fibre qui,
primitivement était prismatique quadrangulaire, une fois
qu'elle a été isolée et ramollie par le lessivage s'aplatit com-
plètement. Examinée ainsi à plat, dans les pâtes à papier, elle
a l'aspect d'un fuseau, avec le milieu très élargi (55 millièmes
de millimètres en moyenne, quelquefois 100 millièmes et même
exceptionnellement jusqu'à 134 millièmes) ; les extrémités
sont plus ou moins longuement effilées comme dans la fibre
de tremble, mais la différence de largeur entre le milieu et les
bouts de la fibre est bien plus marquée. Toutes les fibres ont
la paroi mince ; il n'y a, pour ainsi dire, pas de fibres à paroi
épaisse même dans le bois formé pendant la saison sèche,
malgré qu'il soit un peu plus dense.
En raison même de la minceur de leur paroi, les fibres du
bois de Parasolier sont étonnamment transparentes, même
après une coloration intense par les réactifs usuels. Sur le fond
clair de la fibre, on aperçoit nettement des lignes longitudi-
nales plus sombres, correspondant aux arêtes du prisme
primitif. Ces lignes, un peu courbées, se rejoignent vers les
extrémités effilées.
Les vaisseaux sont volumineux, ordinairement courts et
larges ; leur pore terminal est non grillagé ; les ponctuations
elliptiques ou en fente sont assez grandes et très serrées. Ils
(0,75), une résistance au froissement si véritablement nulle
que, surpris de ce résultat, ils avaient tout d'abord cru devoir
incriminer la façon dont ils avaient conduit le blanchiment ;
ils l'avaient recommencé, puis, pour varier, en avaient essayé
un autre au permanganate, le tout en vain et pour arriver à
la même conclusion. Quelle qu'en soit la cause, cette défec-
tuosité s'est donc produite aussi dans nos essais mais sans
être aussi marquée.
La cellulose de Parasolier a une structure microscopique si
particulière qu'elle est aisément reconnaissable à l'œil le
moins exercé.
Elle est formée de fibres assez courtes (lm lm, 4 en moyenne,
1 m lm, 9 au maximum), larges et aplaties comme des limandes.
La paroi de la fibre est, en effet, extrêmement mince, et c'est
là son caractère distinctif, de telle sorte que la fibre qui,
primitivement était prismatique quadrangulaire, une fois
qu'elle a été isolée et ramollie par le lessivage s'aplatit com-
plètement. Examinée ainsi à plat, dans les pâtes à papier, elle
a l'aspect d'un fuseau, avec le milieu très élargi (55 millièmes
de millimètres en moyenne, quelquefois 100 millièmes et même
exceptionnellement jusqu'à 134 millièmes) ; les extrémités
sont plus ou moins longuement effilées comme dans la fibre
de tremble, mais la différence de largeur entre le milieu et les
bouts de la fibre est bien plus marquée. Toutes les fibres ont
la paroi mince ; il n'y a, pour ainsi dire, pas de fibres à paroi
épaisse même dans le bois formé pendant la saison sèche,
malgré qu'il soit un peu plus dense.
En raison même de la minceur de leur paroi, les fibres du
bois de Parasolier sont étonnamment transparentes, même
après une coloration intense par les réactifs usuels. Sur le fond
clair de la fibre, on aperçoit nettement des lignes longitudi-
nales plus sombres, correspondant aux arêtes du prisme
primitif. Ces lignes, un peu courbées, se rejoignent vers les
extrémités effilées.
Les vaisseaux sont volumineux, ordinairement courts et
larges ; leur pore terminal est non grillagé ; les ponctuations
elliptiques ou en fente sont assez grandes et très serrées. Ils
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