Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1937-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 octobre 1937 01 octobre 1937
Description : 1937/10/01 (A12,N142)-1937/10/31. 1937/10/01 (A12,N142)-1937/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6413835b
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 31 t
La croissance des bois sera favorisée par des éclaircies qui porteront
sur les essences secondaires, celles qui n'ont pas d'avenir ou que le
sylviculteur cherchera à éliminer. Les produits pourraient être cédés
directement aux usagers, pour éviter des frais, au cas où les coupes ne
seraient pas assez importantes pour intéresser un exploitant. Les droits
des usagers seraient sauvegardés, dans le cas contraire, par la déli-
vrance des bois nécessaires avant la mise en adjudication des coupes.
L'éclaircie, pratiquée à intervalles réguliers de huit ans, permettrait
d'activer la croissance dans une très large mesure et d'arriver plus
rapidement au type que nous nous sommes fixé.
MESURES D'AMÉNAGEMENT
Afin d'obtenir un rendement et une activité à peu près constants,
les exploitations devront être faites méthodiquement, c'est-à-dire que
les lots ne devront plus être choisis au hasard par les demandeurs,
mais, régulièrement, tous les ans ou tous les deux ans, une série de
coupes sera mise en adjudication. Les lots offerts ne devront pas dé-
passer 25 à 30 hectares, afin de permettre la concurrence entre tous
les exploitants. La durée d'exploitation devra être fixée à deux ans.
Les prolongations ne devront pas être supérieures à une année, ou à
deux ans au maximum.
En vue de cette réalisation, il sera nécessaire de constituer des séries
d'exploitations où les coupes seront assises régulièrement. En dehors
de la dune côtière, à exploiter du Nord au Sud lorsqu'elle sera en
état, nous envisageons trois séries d'exploitations :
r série : série de l'Ifontsy (constituée par les forêts d' Andrakasy,
Manohandrivotra, Sahapampana et Bekorampa);
2e série : série d'Ankirihiry (avec les forêts d'Ankirihiry et Ano-
sikonkana) ;
3° série : série d' Analalava (dont les forêts d' Analalava, Amba-
tomena, Anjambamaho et Analila seront les constituants).
Les parcelles devront avoir autant que possible des limites natu-
relles. Une bonne mesure consisterait à conserver, pour les événements
imprévus (cyclone) et les gros travaux administratifs, une petite réserve
dans chaque série. Les voies de vidange seront améliorées au fur et
à mesure des exploitations. Un contrôle des parcelles, facile à tenir,
permettra de se rendre compte de l'évolution des peuplements. Nous
avons indiqué, à propos de chaque massif, les travaux à exécuter ;
nous n'y reviendrons pas ici. Ils seraient à préciser par une reconnais-
sance de détail dans chaque cas particulier, après établissement de la
carte sommaire du massif.
La croissance des bois sera favorisée par des éclaircies qui porteront
sur les essences secondaires, celles qui n'ont pas d'avenir ou que le
sylviculteur cherchera à éliminer. Les produits pourraient être cédés
directement aux usagers, pour éviter des frais, au cas où les coupes ne
seraient pas assez importantes pour intéresser un exploitant. Les droits
des usagers seraient sauvegardés, dans le cas contraire, par la déli-
vrance des bois nécessaires avant la mise en adjudication des coupes.
L'éclaircie, pratiquée à intervalles réguliers de huit ans, permettrait
d'activer la croissance dans une très large mesure et d'arriver plus
rapidement au type que nous nous sommes fixé.
MESURES D'AMÉNAGEMENT
Afin d'obtenir un rendement et une activité à peu près constants,
les exploitations devront être faites méthodiquement, c'est-à-dire que
les lots ne devront plus être choisis au hasard par les demandeurs,
mais, régulièrement, tous les ans ou tous les deux ans, une série de
coupes sera mise en adjudication. Les lots offerts ne devront pas dé-
passer 25 à 30 hectares, afin de permettre la concurrence entre tous
les exploitants. La durée d'exploitation devra être fixée à deux ans.
Les prolongations ne devront pas être supérieures à une année, ou à
deux ans au maximum.
En vue de cette réalisation, il sera nécessaire de constituer des séries
d'exploitations où les coupes seront assises régulièrement. En dehors
de la dune côtière, à exploiter du Nord au Sud lorsqu'elle sera en
état, nous envisageons trois séries d'exploitations :
r série : série de l'Ifontsy (constituée par les forêts d' Andrakasy,
Manohandrivotra, Sahapampana et Bekorampa);
2e série : série d'Ankirihiry (avec les forêts d'Ankirihiry et Ano-
sikonkana) ;
3° série : série d' Analalava (dont les forêts d' Analalava, Amba-
tomena, Anjambamaho et Analila seront les constituants).
Les parcelles devront avoir autant que possible des limites natu-
relles. Une bonne mesure consisterait à conserver, pour les événements
imprévus (cyclone) et les gros travaux administratifs, une petite réserve
dans chaque série. Les voies de vidange seront améliorées au fur et
à mesure des exploitations. Un contrôle des parcelles, facile à tenir,
permettra de se rendre compte de l'évolution des peuplements. Nous
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