Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1937-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 juin 1937 01 juin 1937
Description : 1937/06/01 (A12,N138)-1937/07/31 (A12,N139). 1937/06/01 (A12,N138)-1937/07/31 (A12,N139).
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6413833h
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
236 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
fours métalliques sont encore employés, quoique des chiffres compa-
ratifs enregistrés sur place, au Soudan, soient en faveur de ces derniers
qui donnent des rendements bien supérieurs aux méthodes indigènes.
(( En Afrique Equatoriale, M. Lhuillier, ingénieur d'agronomie
coloniale, a utilisé pour la fabrication du charbon de bois des termi-
tières; nous enregistrons cette pratique qui a été employée en Oubanghi
Chari pendant un temps assez long, au moment où un transport auto-
mobile à gazogène fonctionnait régulièrement, il y a quelques années.
« On se servait de grosses termitières que l'on aménageait spécia-
lement en laissant à la carcasse une épaisseur de 60 cm., après avoir
ménagé une entrée et une cheminée.
« L'exploitation était du reste organisée judicieusement, une équipe
de noirs était affectée à la coupe des bois (1.000 kgs par homme et
par jour), une autre équipe était affectéee au transport.
« Les fours étaient conduits comme des meules. La carbonisation
pouvait durer de 90 à 130 heures suivant la capacité de la termitière
(en moyenne 1.350 kgs de bois). »
Les rendements étaient de 10 à 13,5 Actuellement, nous le ver-
rons plus loin, une société de transport fait pour son compte de la car-
bonisation avec des fours Trihan fils.
A Madagascar, à la Réunion, aux Antilles, le charbon de bois est
avec le bois le combustible ménager et tous les blanchisseurs indigènes
en font un usage courant pour chauffer leurs fers à repasser aussi bien
que pour la cuisine.
Les essences forestières coloniales à carboniser
En 1931, des recherches nombreuses ont été faites sur la carboni-
sation de différentes essences forestières coloniales, en vue de trouver
les meilleurs charbons de bois pour gazogènes. Ci-dessous nous don-
nons l'indication sommaire des charbons obtenus (1) :
« Bois du Gabon : Okoumé, charbon assez léger; Okip, Alep et
Eveuss, charbon lourd; Coula, charbon lourd; Ebiéra, charbon moyen.
« Bois de Madagascar : Honkolahy et Honkovavy, charbon très
lourd; Tsitalany, charbon lourd; Fobo, Farafata, Afiaty, charbon plus
léger.
« Bois de la Guinée : Tali, charbon lourd éclaté; Oufiri, charbon
lourd ; Kinsi, charbon très lourd.
« Bois du Sénégal : Véné, charbon lourd; Ratt, charbon léger;
Goniaké, charbon moyen pétillant; Sing, charbon pétillant; N'Guaitch,
beau charbon lourd.
(1) L. LARGUIER : La fabrication du charbon de bois aux Colonies, Revue Interna-
tionale du Bois, janvier 1934.
fours métalliques sont encore employés, quoique des chiffres compa-
ratifs enregistrés sur place, au Soudan, soient en faveur de ces derniers
qui donnent des rendements bien supérieurs aux méthodes indigènes.
(( En Afrique Equatoriale, M. Lhuillier, ingénieur d'agronomie
coloniale, a utilisé pour la fabrication du charbon de bois des termi-
tières; nous enregistrons cette pratique qui a été employée en Oubanghi
Chari pendant un temps assez long, au moment où un transport auto-
mobile à gazogène fonctionnait régulièrement, il y a quelques années.
« On se servait de grosses termitières que l'on aménageait spécia-
lement en laissant à la carcasse une épaisseur de 60 cm., après avoir
ménagé une entrée et une cheminée.
« L'exploitation était du reste organisée judicieusement, une équipe
de noirs était affectée à la coupe des bois (1.000 kgs par homme et
par jour), une autre équipe était affectéee au transport.
« Les fours étaient conduits comme des meules. La carbonisation
pouvait durer de 90 à 130 heures suivant la capacité de la termitière
(en moyenne 1.350 kgs de bois). »
Les rendements étaient de 10 à 13,5 Actuellement, nous le ver-
rons plus loin, une société de transport fait pour son compte de la car-
bonisation avec des fours Trihan fils.
A Madagascar, à la Réunion, aux Antilles, le charbon de bois est
avec le bois le combustible ménager et tous les blanchisseurs indigènes
en font un usage courant pour chauffer leurs fers à repasser aussi bien
que pour la cuisine.
Les essences forestières coloniales à carboniser
En 1931, des recherches nombreuses ont été faites sur la carboni-
sation de différentes essences forestières coloniales, en vue de trouver
les meilleurs charbons de bois pour gazogènes. Ci-dessous nous don-
nons l'indication sommaire des charbons obtenus (1) :
« Bois du Gabon : Okoumé, charbon assez léger; Okip, Alep et
Eveuss, charbon lourd; Coula, charbon lourd; Ebiéra, charbon moyen.
« Bois de Madagascar : Honkolahy et Honkovavy, charbon très
lourd; Tsitalany, charbon lourd; Fobo, Farafata, Afiaty, charbon plus
léger.
« Bois de la Guinée : Tali, charbon lourd éclaté; Oufiri, charbon
lourd ; Kinsi, charbon très lourd.
« Bois du Sénégal : Véné, charbon lourd; Ratt, charbon léger;
Goniaké, charbon moyen pétillant; Sing, charbon pétillant; N'Guaitch,
beau charbon lourd.
(1) L. LARGUIER : La fabrication du charbon de bois aux Colonies, Revue Interna-
tionale du Bois, janvier 1934.
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