Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1937-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 juin 1937 01 juin 1937
Description : 1937/06/01 (A12,N138)-1937/07/31 (A12,N139). 1937/06/01 (A12,N138)-1937/07/31 (A12,N139).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6413833h
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
234 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
Le marché actuel du charbon de bois
L'Indochine, de toutes nos colonies, est celle qui produit le plus de
charbon de bois. Depuis 1925, son exportation annuelle a oscillé entre
40.000 et 50.000 tonnes. La production du Tonkin compte pour
2.000 à 4.000 tonnes, celle de l'Annam pour 2.500, du Cambodge
de 8.000 à 10.000, la Cochinchine produit 30.000 à 35.000 tonnes.
Mais en Indochine, la fabrication du charbon de bois est une indus-
trie très ancienne. Elle est encore pratiquée, à la Colonie, d'après des
procédés importés par les Chinois. Le charbon est d'ailleurs vendu sous
le nom de Thantau, lequel signifie charbon de Chine. Pour la carbo-
nisation du bois, les indigènes ne connaissent que le procédé de fours
primitifs.
Le rendement, par le procédé indigène des fours chinois, n'est pas
parfait et la production est irrégulière (1).
« Suivant leur emplacement dans le four, les bois sont plus ou moins
complètement carbonisés. Il en résulte une production de différentes
qualités au point de vue carbonisation. On classe généralement le
charbon en trois catégories :
« Première catégorie : le bon charbon tel qu'on le vend ordinai-
rement au consommateur;
« Deuxième catégorie : le charbon mal cuit, bois incomplètement
carbonisé, appelés fumerons ou incuits;
« Troisième catégorie : les brisures de charbons (braisette) prove-
nant de la manipulation.
« Le poids moyen d'un stère de charbon, fait avec des bois de
bonne qualité, varie de 210 à 230 kilos. Un stère de bois de feu d'es-
sences diverses produit de 120 à 130 kilos de charbon de bois.
« Suivant la qualité du charbon, le poids moyen est :
« Stère de charbon tel qu'il est vendu au consommateur : 230 kgs;
« Stère de charbon mal cuit : 240 kgs;
« Stère de brisures provenant de la manipulation : 270 kgs.
« La contenance des fours varie de 10 à 50 stères de bois. Les plus
grands (50 stères) peuvent donner 6.000 kilos de charbon.
(( Les fours de petites dimensions sont quelquefois appelés « fours
annamites », l'appellation de « fours chinois » étant réservée à ceux
de 40 à 50 stères. »
Signalons encore la fabrication de la braisette par trou creusé en
terre, d'un mètre de profondeur environ sur 1 m. 50 de diamètre.
« Mais le rendement en charbon des très jeunes bois employés est assez
faible et l'imperfection du procédé de cuisson oblige à consommer
beaucoup plus de bois pour fabriquer un poids donné de charbon qu'il
n'en faut dans un grand four. Ce procédé tend d'ailleurs à disparaître.
Il est à peu près identique au mode de fabrication dit « four arabe »
ou « four souterrain de la méthode kabyle ».
(1) Le Moniteur des Scieries et des Travaux Publics (11 et 18 juin 1936).
Le marché actuel du charbon de bois
L'Indochine, de toutes nos colonies, est celle qui produit le plus de
charbon de bois. Depuis 1925, son exportation annuelle a oscillé entre
40.000 et 50.000 tonnes. La production du Tonkin compte pour
2.000 à 4.000 tonnes, celle de l'Annam pour 2.500, du Cambodge
de 8.000 à 10.000, la Cochinchine produit 30.000 à 35.000 tonnes.
Mais en Indochine, la fabrication du charbon de bois est une indus-
trie très ancienne. Elle est encore pratiquée, à la Colonie, d'après des
procédés importés par les Chinois. Le charbon est d'ailleurs vendu sous
le nom de Thantau, lequel signifie charbon de Chine. Pour la carbo-
nisation du bois, les indigènes ne connaissent que le procédé de fours
primitifs.
Le rendement, par le procédé indigène des fours chinois, n'est pas
parfait et la production est irrégulière (1).
« Suivant leur emplacement dans le four, les bois sont plus ou moins
complètement carbonisés. Il en résulte une production de différentes
qualités au point de vue carbonisation. On classe généralement le
charbon en trois catégories :
« Première catégorie : le bon charbon tel qu'on le vend ordinai-
rement au consommateur;
« Deuxième catégorie : le charbon mal cuit, bois incomplètement
carbonisé, appelés fumerons ou incuits;
« Troisième catégorie : les brisures de charbons (braisette) prove-
nant de la manipulation.
« Le poids moyen d'un stère de charbon, fait avec des bois de
bonne qualité, varie de 210 à 230 kilos. Un stère de bois de feu d'es-
sences diverses produit de 120 à 130 kilos de charbon de bois.
« Suivant la qualité du charbon, le poids moyen est :
« Stère de charbon tel qu'il est vendu au consommateur : 230 kgs;
« Stère de charbon mal cuit : 240 kgs;
« Stère de brisures provenant de la manipulation : 270 kgs.
« La contenance des fours varie de 10 à 50 stères de bois. Les plus
grands (50 stères) peuvent donner 6.000 kilos de charbon.
(( Les fours de petites dimensions sont quelquefois appelés « fours
annamites », l'appellation de « fours chinois » étant réservée à ceux
de 40 à 50 stères. »
Signalons encore la fabrication de la braisette par trou creusé en
terre, d'un mètre de profondeur environ sur 1 m. 50 de diamètre.
« Mais le rendement en charbon des très jeunes bois employés est assez
faible et l'imperfection du procédé de cuisson oblige à consommer
beaucoup plus de bois pour fabriquer un poids donné de charbon qu'il
n'en faut dans un grand four. Ce procédé tend d'ailleurs à disparaître.
Il est à peu près identique au mode de fabrication dit « four arabe »
ou « four souterrain de la méthode kabyle ».
(1) Le Moniteur des Scieries et des Travaux Publics (11 et 18 juin 1936).
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