Revue internationale des produits coloniaux

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42 pages

Titre : Revue internationale des produits coloniaux

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1937-05-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 mai 1937 01 mai 1937

Description : 1937/05/01 (A12,N137)-1937/05/31. 1937/05/01 (A12,N137)-1937/05/31.

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Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k64138323

Source : CIRAD, 2012-231858

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

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SOMMAIRE
- Bois Coloniaux - L'Électricité aux Colonies
  - L'Histoire du Déboisement en Amérique et en Océanie
    Paul BUFFAULT
    Ancien Conservateur des Eaux et Forêts.
    .......... Page(s) .......... 161
  - Le Boisement Agricole en Uruguay
    Marcel RIGOTARD
    Ingénieur Agronome, Ancien Chef du Service de l'Agriculture et des Forêts de la Réunion.
    .......... Page(s) .......... 187
  - L'électricité au service des exploitations coloniales
    G. ADAMFI
    Ingénieur en Chef.
    .......... Page(s) .......... 189
  - Un nouvel agent de désinfection et de stérilisation
    G. R
    .......... Page(s) .......... 195
  - Marché Polonais des produits coloniaux
    A. I
    .......... Page(s) .......... 196

REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 187

Le Boisement Agricole
en Uruguay
par MARCEL RIGOTARD,
Ingénieur agronome,
Ancien Chef du Service de l'Agriculture
et des Forêts de La Réunion.

Depuis quelque temps un mouvement se dessine en faveur du reboi-
sement et nous avons signalé récemment (1) l'intérêt du boisement
agricole. Il nous paraît utile d'attirer encore l'attention sur cette ques-
tion très importante à propos d'une communication de M. le Conser-
vateur Guinier, directeur de l'Ecole Nationale des Eaux et Forêts,
à l'Académie d'Agriculture.

Nous disions qu'il serait très souvent possible aux propriétaires fon-
ciers de créer, en France, des plantations forestières de quelques hec-
tares dans les terrains les moins accessibles, les moins aptes aux cultu-
res annuelles, notamment aux limites des propriétés. On obtiendrait
ainsi des bouquets d'arbres, de préférence d'une seule essence, dans
une région donnée : ce serait le peuplement pur, discontinu, au lieu
du vaste massif d'un seul tenant difficilement réalisable.

Or, M. Guinier fait observer que déjà. en France, sans parler du
Jura, où le pré-bois réalise une utilisation logique du terrain dans l'en-
semble de ce massif, on commence à apprécier les lisières d'arbres qui
bordent les prés d'embouche et où le bétail trouve un abri contre le
soleil ou les' grands vents. Le bétail n'est plus considéré comme l'en-
nemi de l'arbre, il lui demande, au contraire, une sorte de protection !

Mais l'extension des reboisements dans les pays de vastes plaines,
consacrées uniquement à l'élevage du bétail, apparaît surtout dans
certains pays d'élevage, en l' espèce l'Uruguay.

M. Guinier nous donne à ce suj et d'intéressantes précisions qu'il est
bon de faire largement connaître. Les animaux des races fortement
sélectionnées, élevées en Uruguay en plein air toute l' année, récla-
ment contre l'excès de soleil ou contre la violence des vents ou des
pluies un minimum de protection ; or l'arbre seul peut la leur pro-
curer et de la façon la plus économique pour les propriétaires de
domaines : la forêt n'est plus un abri qui coûte, mais un abri produc-
tif. De grands éleveurs ont propagé cette idée, qui a été adoptée par

(1) Le boisement agricole, par Marcel Rigotard ; La Vie Agricole et Rurale, 1036.

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