Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1937-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 mars 1937 01 mars 1937
Description : 1937/03/01 (A12,N135)-1937/03/31. 1937/03/01 (A12,N135)-1937/03/31.
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64138308
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- Produits du Congo Belge Ananas
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REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 87
En millions de francs
Exportations globales. I -203
Importations globales. 524
Excédent 679
Exportations non compris celles vers la Belgique 289
Importations non compris celles de la Belgique 323
Déficit. 34
Ainsi, au lieu d'un surplus de près de 700 millions de francs, il y aurait
un excédent d'entrées, donc un solde passif de 34 millions de francs qu'il
faudrait porter au débit de la balance générale de la Belgique. (Il faut remar-
quer en passant que la balance des paiements de la Belgique est d'ordinaire
créditrice par suite de l'intervention d'autres éléments et qu'en outre: un solde
d'une trentaine de millions est pratiquement d' un poids minime dans l'ensem-
ble). Au point de vue où l'on se place ici, cette situation dénote un certain
déséquilibre et permet de tirer quelques enseignements d'ordre pratique. Ce
déséquilibre provient, soit d'une trop faible participation du commerce métro-
politain dans les importations, soit d'un manque de développement des expor-
tations vers les pays étrangers.
Telle est la situation que reflètent les chiffres. La réalité est plus favorable,
car il ne faut pas perdre de vue que certains produits du Congo ne font que
passer par le marché belge, les réexportations de coton congolais, de copal, de
cuivre, pour ne citer que les cas les plus courants, devraient être mises au
crédit du commerce colonial. Pour le coton brut, si les importations dans
l'Union Economique Belgo-Luxembourgeoise ont atteint 443 millions de francs,
dont 115 millions provenant du Congo Belge, les réexportations ont été de
116 millions de francs, et il convient d'attribuer la plus grosse part au coton
de la Colonie.
Quant aux importations proprement dites, c'est-à-dire exclusion faite de
celles de provenance métropolitaine, leur part relative a tendu à s' accroître
depuis 1925, ainsi qu'on peut le constater par le tableau suivant :
Importations de pays étrangers
En millions de fr. En o/o du total
1920 138 58.8
1925 385 43.9
1929 980 50.4
1934 220 58,5
1935 323 61,7
Si, d'une part, les achats à l'étranger se sont rapprochés en 1935 de leur
niveau de 1925, il faut noter d'autre part que les importations étrangères se
sont développées plus rapidement que celles de la Métropole. Bien entendu,
il faudrait tenir compte de l'influence exercée par la dévaluation sur les prix
d'articles non fournis par le marché belge (1). Mais en tout état de cause, ceci
(i) En poids, la part des importations étrangères ressortait à 57 0/0 en 1955, contre
64,4 0/0 en 1934. Les prix ont donc été influencés par la dévaluation.
En millions de francs
Exportations globales. I -203
Importations globales. 524
Excédent 679
Exportations non compris celles vers la Belgique 289
Importations non compris celles de la Belgique 323
Déficit. 34
Ainsi, au lieu d'un surplus de près de 700 millions de francs, il y aurait
un excédent d'entrées, donc un solde passif de 34 millions de francs qu'il
faudrait porter au débit de la balance générale de la Belgique. (Il faut remar-
quer en passant que la balance des paiements de la Belgique est d'ordinaire
créditrice par suite de l'intervention d'autres éléments et qu'en outre: un solde
d'une trentaine de millions est pratiquement d' un poids minime dans l'ensem-
ble). Au point de vue où l'on se place ici, cette situation dénote un certain
déséquilibre et permet de tirer quelques enseignements d'ordre pratique. Ce
déséquilibre provient, soit d'une trop faible participation du commerce métro-
politain dans les importations, soit d'un manque de développement des expor-
tations vers les pays étrangers.
Telle est la situation que reflètent les chiffres. La réalité est plus favorable,
car il ne faut pas perdre de vue que certains produits du Congo ne font que
passer par le marché belge, les réexportations de coton congolais, de copal, de
cuivre, pour ne citer que les cas les plus courants, devraient être mises au
crédit du commerce colonial. Pour le coton brut, si les importations dans
l'Union Economique Belgo-Luxembourgeoise ont atteint 443 millions de francs,
dont 115 millions provenant du Congo Belge, les réexportations ont été de
116 millions de francs, et il convient d'attribuer la plus grosse part au coton
de la Colonie.
Quant aux importations proprement dites, c'est-à-dire exclusion faite de
celles de provenance métropolitaine, leur part relative a tendu à s' accroître
depuis 1925, ainsi qu'on peut le constater par le tableau suivant :
Importations de pays étrangers
En millions de fr. En o/o du total
1920 138 58.8
1925 385 43.9
1929 980 50.4
1934 220 58,5
1935 323 61,7
Si, d'une part, les achats à l'étranger se sont rapprochés en 1935 de leur
niveau de 1925, il faut noter d'autre part que les importations étrangères se
sont développées plus rapidement que celles de la Métropole. Bien entendu,
il faudrait tenir compte de l'influence exercée par la dévaluation sur les prix
d'articles non fournis par le marché belge (1). Mais en tout état de cause, ceci
(i) En poids, la part des importations étrangères ressortait à 57 0/0 en 1955, contre
64,4 0/0 en 1934. Les prix ont donc été influencés par la dévaluation.
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