Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1937-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 mars 1937 01 mars 1937
Description : 1937/03/01 (A12,N135)-1937/03/31. 1937/03/01 (A12,N135)-1937/03/31.
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64138308
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- Produits du Congo Belge Ananas
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86 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
Le commerce du Congo belge
avec les pays étrangers
En règle générale, les chiffres relatifs au commerce congolais sont considérés
sous l'angle des relations avec la Métropole. S'il est normal de se préoccuper
du développement des échanges de la Colonie avec la mère-patrie, on ne doit
pas négliger l'autre aspect du problème, celui des relations commerciales avec
d'autres pays. A l'heure actuelle, la Belgique intervient à raison de 40
environ dans les importations du Congo Belge, et lui prend 75 environ de
ses expéditions. Ces proportions paraissent normales et soulignent l'importance
des fonctions qui sont dévolues à un domaine colonial : celle de servir de
débouché à la production nationale et celle de constituer un réservoir de ma-
tières premières et de denrées alimentaires. A ce double égard, la situation
est favorable, bien que l' on puisse admettre que la part des importations métro-
politaines pourrait être plus marquée.
Mais il est un facteur qui n'est pas toujours pris en considération, alors
qu'il mériterait de retenir l'attention de ceux qui s'intéressent aux questions
cambiaires. Il s'agit de la monnaie de paiement. Le Congo a la même unité
monétaire que la Belgique et en prenant les choses au sens large et pratique,
on doit reconnaître que la Banque du Congo Belge est une sorte de départe-
ment annexe de l'Institut d'émission de la Métropole. C'est pourquoi certains
économistes admettent que les deux balances du commerce n'en forment qu'une
seule. Par rapport à la Belgique, le Congo est un marché intérieur, aux possi-
bilités très étendues. Le développement des échanges réciproques doit être
favorisé, mais surtout dans la mesure où il constitue une amélioration de la
balance des comptes. Donner la préférence au Congo Belge pour la fourniture
de matières premières, c'est agir au même titre que le Gouvernement lorsqu'il
donne la préférence aux producteurs du pays dans les adjudications publiques.
Lui vendre des articles belges, c'est uniquement étendre ce marché intérieur
auquel on vient de faire allusion.
Il n'en reste pas moins que le solde du commerce colonial, ce solde qu'on
pourrait appeler « extra-national », peut venir alléger ou grever la balance des
comptes. S'il l'allège, c'est parce qu'il procure au vaste ensemble économi-
que des devises étrangères plus qu'il n'en exige pour le paiement de ses impor-
tations de l'étranger. En utilisant les chiffres officiels de l'année 1935, les
derniers connus, on peut présenter la balance commerciale du Congo Belge
d'une manière qui paraîtra inhabituelle, mais qui permet de faire d'intéressan-
tes constatations.
Le commerce du Congo belge
avec les pays étrangers
En règle générale, les chiffres relatifs au commerce congolais sont considérés
sous l'angle des relations avec la Métropole. S'il est normal de se préoccuper
du développement des échanges de la Colonie avec la mère-patrie, on ne doit
pas négliger l'autre aspect du problème, celui des relations commerciales avec
d'autres pays. A l'heure actuelle, la Belgique intervient à raison de 40
environ dans les importations du Congo Belge, et lui prend 75 environ de
ses expéditions. Ces proportions paraissent normales et soulignent l'importance
des fonctions qui sont dévolues à un domaine colonial : celle de servir de
débouché à la production nationale et celle de constituer un réservoir de ma-
tières premières et de denrées alimentaires. A ce double égard, la situation
est favorable, bien que l' on puisse admettre que la part des importations métro-
politaines pourrait être plus marquée.
Mais il est un facteur qui n'est pas toujours pris en considération, alors
qu'il mériterait de retenir l'attention de ceux qui s'intéressent aux questions
cambiaires. Il s'agit de la monnaie de paiement. Le Congo a la même unité
monétaire que la Belgique et en prenant les choses au sens large et pratique,
on doit reconnaître que la Banque du Congo Belge est une sorte de départe-
ment annexe de l'Institut d'émission de la Métropole. C'est pourquoi certains
économistes admettent que les deux balances du commerce n'en forment qu'une
seule. Par rapport à la Belgique, le Congo est un marché intérieur, aux possi-
bilités très étendues. Le développement des échanges réciproques doit être
favorisé, mais surtout dans la mesure où il constitue une amélioration de la
balance des comptes. Donner la préférence au Congo Belge pour la fourniture
de matières premières, c'est agir au même titre que le Gouvernement lorsqu'il
donne la préférence aux producteurs du pays dans les adjudications publiques.
Lui vendre des articles belges, c'est uniquement étendre ce marché intérieur
auquel on vient de faire allusion.
Il n'en reste pas moins que le solde du commerce colonial, ce solde qu'on
pourrait appeler « extra-national », peut venir alléger ou grever la balance des
comptes. S'il l'allège, c'est parce qu'il procure au vaste ensemble économi-
que des devises étrangères plus qu'il n'en exige pour le paiement de ses impor-
tations de l'étranger. En utilisant les chiffres officiels de l'année 1935, les
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