Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1937-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 mars 1937 01 mars 1937
Description : 1937/03/01 (A12,N135)-1937/03/31. 1937/03/01 (A12,N135)-1937/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64138308
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- Produits du Congo Belge Ananas
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REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 81
La Production
des Parfums naturels
au Congo belge
Par L. PYNAERT,
Directeur du Jardin Colonial de Laeken (Belgique)
Le développement agricole du Congo Belge suscite, depuis tout un temps
déjà, l'admiration du mond e colonial. Cette colonie continentale et intérieure
dont, il y a quelques années, l'Agriculture paraissait évoluer d'une manière
bien lente, par suite de l'éloignement des divers centres de production, voit
actuellement ses efforts couronnés de succès. Quel que soit le point du Congo
que l'on envisage, on y trouve des produits d exportation remarquables. Il est
aujourd'hui bien connu que du Bas-Congo, on exportè des fruits frais, des fibres
de cordage ou de tissage ; du centre africain, on exporte des oléagineux, des
cafés de masse, - du cacao, du caoutchouc ; des frontières les plus éloignées des-
cendent des cotons et des cafés recherchés ; des transactions de produits alimen-
taires sont établies vers les Colonies limitrophes. A ces produits classiques s'a-
joutent, depuis quelques temps, des produits plus fin. Telles sont les essences
de parfumerie. Le Congo dont le climat était considéré comme particulièrement
âpre, jouit d'une réputation excellente depuis qu'on s'est attaché davantage à
en occuper les régions élevées. Des Européens les ont recherchées afin de s'y
adonner à l'agriculture. Ils en ont fait un choix de plantes dont le développe-
ment était favorisé par le climat. C'est ainsi qu'ils se sont livrés récemment
à la culture du Geranium rosat, avec ce résultat qu'en 1936, ils ont exporté une
quantité de 1.600 kilos d'essence. Pour qui connaît les conditions du centre
africain, c'est là un très beau résultat. Bien plus, il éveille les plus grands
espoirs.
A ce propos, certains détails méritent de fixer l'attention. Diverses circons-
tances s'y greffent. La production en est délicate. Que peut-on prévoir pour
les temps futurs ? S'il s'agissait d'un produit de grande consommation, la nou-
velle production ne présenterait rien de particulier. D'autre part, elle ne peut
être réservée au commun des mortels. Elle tient à une spécialité. Seuls des
praticiens accomplis peuvent s'en occuper. Mais leur grand intérêt provient de
ce que ce sont des matières peu pondéreuses, qui supportent des transports rela-
tivement onéreux et à longue distance.
En réalité, les recherches sur la production des essences de parfumerie au
La Production
des Parfums naturels
au Congo belge
Par L. PYNAERT,
Directeur du Jardin Colonial de Laeken (Belgique)
Le développement agricole du Congo Belge suscite, depuis tout un temps
déjà, l'admiration du mond e colonial. Cette colonie continentale et intérieure
dont, il y a quelques années, l'Agriculture paraissait évoluer d'une manière
bien lente, par suite de l'éloignement des divers centres de production, voit
actuellement ses efforts couronnés de succès. Quel que soit le point du Congo
que l'on envisage, on y trouve des produits d exportation remarquables. Il est
aujourd'hui bien connu que du Bas-Congo, on exportè des fruits frais, des fibres
de cordage ou de tissage ; du centre africain, on exporte des oléagineux, des
cafés de masse, - du cacao, du caoutchouc ; des frontières les plus éloignées des-
cendent des cotons et des cafés recherchés ; des transactions de produits alimen-
taires sont établies vers les Colonies limitrophes. A ces produits classiques s'a-
joutent, depuis quelques temps, des produits plus fin. Telles sont les essences
de parfumerie. Le Congo dont le climat était considéré comme particulièrement
âpre, jouit d'une réputation excellente depuis qu'on s'est attaché davantage à
en occuper les régions élevées. Des Européens les ont recherchées afin de s'y
adonner à l'agriculture. Ils en ont fait un choix de plantes dont le développe-
ment était favorisé par le climat. C'est ainsi qu'ils se sont livrés récemment
à la culture du Geranium rosat, avec ce résultat qu'en 1936, ils ont exporté une
quantité de 1.600 kilos d'essence. Pour qui connaît les conditions du centre
africain, c'est là un très beau résultat. Bien plus, il éveille les plus grands
espoirs.
A ce propos, certains détails méritent de fixer l'attention. Diverses circons-
tances s'y greffent. La production en est délicate. Que peut-on prévoir pour
les temps futurs ? S'il s'agissait d'un produit de grande consommation, la nou-
velle production ne présenterait rien de particulier. D'autre part, elle ne peut
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praticiens accomplis peuvent s'en occuper. Mais leur grand intérêt provient de
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tivement onéreux et à longue distance.
En réalité, les recherches sur la production des essences de parfumerie au
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