Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1937-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 février 1937 01 février 1937
Description : 1937/02/01 (A12,N134)-1937/02/28. 1937/02/01 (A12,N134)-1937/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6413829m
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- SOMMAIRE
- Les Produits Coloniaux à Travers le Monde
- .......... Page(s) .......... 41
- Chronique douanière: France, Grèce, Lettonie, Nicaragua, Pologne.
- Chronique des Foires et Expositions: Exposition Internationale, Paris 1937. Foire Internationale de Paris. Foire de Bordeaux. Foire de Leipzig
De nos Correspondants
62 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
Commerce entre l'Allemagne
et ses anciennes colonies d'Afrique
On signale une vigoureuse reprise des relations commerciales entre l'Allemagne
et ses anciennes colonies. Pendant le premier semestre 1936, les échanges ont
atteint 13 millions de R.M. contre 11,1 millions pour la même période de 1935.
On escompte que pour l'année entière ce chiffre dépassera 26 millions de R.M.
Sur ce total, les importations en Allemagne entrent pour la plus grande part.
Mais importations comme exportations indiquent depuis 1932 une progression
constante et régulière. L'importation de matières premières et denrées coloniales
provenant des anciennes colonies allemandes est passée de 5,3 millions en 1932
à 18,7 millions en 1935, chiffre qui sera encore sensiblement dépassé en 1936.
Parmi les colonises envisagées, c'est le Cameroun qui tient la tête avec 10,58
millions de commerce avec l'Allemagne en 1935. Viennent ensuite le Sud-Ouest
Africain, l'Est-Africain et le Togo.
On voit d'après les chiffres cités que l'Allemagne trouve aisément dans ses
anciennes colonies les denrées et matières premières qui lui sont nécessaires.
D'autre part, sa flotte de commerce trouve dans le transit des marchandises
africaines un élément sérieux de développement. Si les chiffres actuels sont encore
loin d'atteindre ceux d'avant-guerre, cela tient surtout à la politique d'autarchie
et de restriction économique pratiquée actuellement par l'Allemagne.
BELGIQUE
Le marché du Graphite
(Note de M. Bouchet, attaché commercial)
Le graphite est importé en Belgique presque entièrement sous forme brute,
pulvérisée, en paillettes ou en flocons.
Les principaux pays fournisseurs sont en premier lieu l'Autriche, l'Allema-
gne, la France, et enfin l'Angleterre.
D'autres pays fournissent encore du graphite, l'Italie et la Tchécoslovaquie
par exemple, mais en petites quantités.
En 1935, les importations de graphites ont atteint un total de : 11.383 quin-
taux métriques provenant de l'Autriche, de l'Allemagne, de la France (1.985
quintaux métriques).
Les emplois de graphite sont différents selon que l'on utilise le graphite à
l'état sec ou au contraire à l'état humide.
A l'état sec, le graphite est utilisé dans la fabrication des poudres, des
pâtes pour fourneaux et des piles de poche. Mais, en Belgique, le graphite sec
est utilisé seulement dans la fabrication des piles sèches.
A l'état humide, le graphite est utilisé surtout dans la lubrification des auto-
mobiles et du matériel roulant de chemins de fer et de tramways, dans la fabri-
cation de certaines couleurs, et enfin, dans la fonderie et la verrerie pour le
démoulage des pièces.
Commerce entre l'Allemagne
et ses anciennes colonies d'Afrique
On signale une vigoureuse reprise des relations commerciales entre l'Allemagne
et ses anciennes colonies. Pendant le premier semestre 1936, les échanges ont
atteint 13 millions de R.M. contre 11,1 millions pour la même période de 1935.
On escompte que pour l'année entière ce chiffre dépassera 26 millions de R.M.
Sur ce total, les importations en Allemagne entrent pour la plus grande part.
Mais importations comme exportations indiquent depuis 1932 une progression
constante et régulière. L'importation de matières premières et denrées coloniales
provenant des anciennes colonies allemandes est passée de 5,3 millions en 1932
à 18,7 millions en 1935, chiffre qui sera encore sensiblement dépassé en 1936.
Parmi les colonises envisagées, c'est le Cameroun qui tient la tête avec 10,58
millions de commerce avec l'Allemagne en 1935. Viennent ensuite le Sud-Ouest
Africain, l'Est-Africain et le Togo.
On voit d'après les chiffres cités que l'Allemagne trouve aisément dans ses
anciennes colonies les denrées et matières premières qui lui sont nécessaires.
D'autre part, sa flotte de commerce trouve dans le transit des marchandises
africaines un élément sérieux de développement. Si les chiffres actuels sont encore
loin d'atteindre ceux d'avant-guerre, cela tient surtout à la politique d'autarchie
et de restriction économique pratiquée actuellement par l'Allemagne.
BELGIQUE
Le marché du Graphite
(Note de M. Bouchet, attaché commercial)
Le graphite est importé en Belgique presque entièrement sous forme brute,
pulvérisée, en paillettes ou en flocons.
Les principaux pays fournisseurs sont en premier lieu l'Autriche, l'Allema-
gne, la France, et enfin l'Angleterre.
D'autres pays fournissent encore du graphite, l'Italie et la Tchécoslovaquie
par exemple, mais en petites quantités.
En 1935, les importations de graphites ont atteint un total de : 11.383 quin-
taux métriques provenant de l'Autriche, de l'Allemagne, de la France (1.985
quintaux métriques).
Les emplois de graphite sont différents selon que l'on utilise le graphite à
l'état sec ou au contraire à l'état humide.
A l'état sec, le graphite est utilisé dans la fabrication des poudres, des
pâtes pour fourneaux et des piles de poche. Mais, en Belgique, le graphite sec
est utilisé seulement dans la fabrication des piles sèches.
A l'état humide, le graphite est utilisé surtout dans la lubrification des auto-
mobiles et du matériel roulant de chemins de fer et de tramways, dans la fabri-
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