Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1937-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 janvier 1937 01 janvier 1937
Description : 1937/01/01 (A12,N133)-1937/01/31. 1937/01/01 (A12,N133)-1937/01/31.
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64138286
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
24 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
Le Commerce des Bois
en Syrie
«m m I ■ ■
1. LES FORETS SYRIENNES
Les forêts ne se rencontrent plus actuellement que dans les massifs
montagneux; les peuplements forestiers des plaines ont complètement
disparu.
Dans la République Libanaise, c'est dans la partie septentrionale que
l'on trouve les superficies boisées les plus étendues.
Les essences dominantes sont : le pin, le sapin, le chêne et le gené-
vrier; dans le versant nord du Liban (région du Hermel), on trouve le
pin, le chêne vert, le genévrier. Dans la région d' Akar, on trouve éga-
lement le pin et le genévrier qui forment la base du peuplement. Dans
la basse vallée du Nahr Ibrahim se trouve une assez belle forêt de pins.
Dans les districts de Tyr et de Saïda, existent encore quelques lam-
beaux de forêts.
Les cèdres du Liban, que l'on trouve dans la haute vallée du Nahr
Kadicha, ne forment plus actuellement que des bosquets de petites
étendues.
Les forêts de l'Amanus, dans le sandjak d'Alexandrette, au nord
de la Syrie, sont de beaucoup plus importantes; elles couvrent une su-
perficie supérieure à 35.000 hectares; elles contiennent surtout des pins
noirs et des genévriers.
Le Djébel Ansarich (nord de l'Etat des Alaouites) renferme égale-
ment des peuplements de pins assez importants (6.000 hectares).
Les produits que l'on tire des forêts syriennes sont : un peu de bois
d'oeuvre d'utilisation locale, du bois de chauffage, du charbon de bois
et du goudron.
La Syrie était, dit-on, beaucoup plus boisée jadis qu'elle ne l'est à
l'époque actuelle. On impute à l'administration turque la destruction
des boisements.
La régénération des forêts a été entreprise dès l'occupation française.
Des mesures conservatoires ont été prises, tendant les unes à réglemen-
ter l'exploitation forestière, les autres à mettre en défense, contre la
chèvre surtout, les parties des montagnes où la régénération peut être
aisément obtenue.
Il n'y a pas de commerce d'exportation de bois syriens.
Le Commerce des Bois
en Syrie
«m m I ■ ■
1. LES FORETS SYRIENNES
Les forêts ne se rencontrent plus actuellement que dans les massifs
montagneux; les peuplements forestiers des plaines ont complètement
disparu.
Dans la République Libanaise, c'est dans la partie septentrionale que
l'on trouve les superficies boisées les plus étendues.
Les essences dominantes sont : le pin, le sapin, le chêne et le gené-
vrier; dans le versant nord du Liban (région du Hermel), on trouve le
pin, le chêne vert, le genévrier. Dans la région d' Akar, on trouve éga-
lement le pin et le genévrier qui forment la base du peuplement. Dans
la basse vallée du Nahr Ibrahim se trouve une assez belle forêt de pins.
Dans les districts de Tyr et de Saïda, existent encore quelques lam-
beaux de forêts.
Les cèdres du Liban, que l'on trouve dans la haute vallée du Nahr
Kadicha, ne forment plus actuellement que des bosquets de petites
étendues.
Les forêts de l'Amanus, dans le sandjak d'Alexandrette, au nord
de la Syrie, sont de beaucoup plus importantes; elles couvrent une su-
perficie supérieure à 35.000 hectares; elles contiennent surtout des pins
noirs et des genévriers.
Le Djébel Ansarich (nord de l'Etat des Alaouites) renferme égale-
ment des peuplements de pins assez importants (6.000 hectares).
Les produits que l'on tire des forêts syriennes sont : un peu de bois
d'oeuvre d'utilisation locale, du bois de chauffage, du charbon de bois
et du goudron.
La Syrie était, dit-on, beaucoup plus boisée jadis qu'elle ne l'est à
l'époque actuelle. On impute à l'administration turque la destruction
des boisements.
La régénération des forêts a été entreprise dès l'occupation française.
Des mesures conservatoires ont été prises, tendant les unes à réglemen-
ter l'exploitation forestière, les autres à mettre en défense, contre la
chèvre surtout, les parties des montagnes où la régénération peut être
aisément obtenue.
Il n'y a pas de commerce d'exportation de bois syriens.
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